Frog Coffee - Le café des grenouilles
Le "Frog Coffee" ou "Café des Grenouilles" en français est situé
à Ban Samaesan,
juste à coté du club house des Thaï Navy Seals dont je vous ai déjà parlé.
Les membres de cette unité d'élite de la Marine Thaïlandaise sont surnommés les "grenouilles"... d'où le nom cet endroit et les quelques statues qui vont avec...
>>>>
----------------------------------------------------------------------------------
Les Thaï Navy Seals se sont illustrés lors des opérations de sauvetages des enfants bloqués dans la grotte de Tham Luang Nang Non à Mae Sai en juillet dernier.
Parce qu'un dessin est plus efficace... etc... (18-08)
Vu sur le site de Phanom-Rung (Province de Buriram)
Le Parc Historique et le temple Khmer de Phanom-Rung - Province de Buriram
Phanom-Rung พนมรุ้ง
est le nom d'un vaste complexe de style khmer situé dans la province de Buriram,
précisément à Chaloem Prakiat.
Le "Khao Phanom-Rung" est un volcan éteint depuis 900 000 ans, sur lequel fut érigé à partir du Xe siècle un "phrasat" ปราสาท , bâtiment destiné en son temps à la fois à l'hébergement des notables et aux cérémonies religieuses.
Construit du 10ème au 13ème siècles, pendant les règnes successifs des rois Khmer Jayavarman IV, Udayādityavarman II et Suryavarman II, il précède l'avènement du bouddhisme dans la région et il était consacré au culte du dieu hindouiste Shiva.
L'entrée principale se trouve à l'extrémité est du site.
Après avoir gravi un premier escalier, on découvre l'immense allée (160 mètres) qui mène jusqu'à l'ancien temple khmer que l'on aperçoit en haut de la colline (l'ancien volcan).
Au bout de l'allée se situe un premier "pont Naga" suivi d'un nouvel escalier (assez pentu) qui permet d'accéder à l'esplanade devant le temple lui-même
L'accès à l'enceinte se fait par le deuxième "pont Naga"
>>>>
et lorsque l'on franchit le seuil on débouche sur la galerie intérieure.
<<<<
Enfin, en franchissant le troisième et dernier "pont Naga"
>>>>
on accède à la cour intérieure et à la tour principale. Plusieurs autres bâtiments (y compris plus récents) sont disposés autour.
Un deuxième mur d'enceinte constitue une galerie et délimite une cour extérieure.
----------------------------------------------------------------------------------
Le temple fut construit au sommet de cette colline (Khao Phanom Rung) censée représenter le Mont Kailasa, montagne sacrée dans la mythologie hindouiste, sur laquelle habite le dieu Shiva.
La tour principale du temple (23 mètres de haut et 9 mètres de large) représente le Mont Meru, considéré comme le centre de l'univers hindouiste.
Les "ponts Naga" symbolisent, eux, le passage du monde "terrien" à celui des dieux...
----------------------------------------------------------------------------------
D'un point de vue architectural, on retrouve de nombreuses similitudes avec le Phrasat Hin Phimai et les vestiges khmers qui sont nombreux dans cette partie de la Thaïlande, aujourd'hui frontalière du Cambodge.
Historiquement, le Phrasat Hin Phanom-Rung est antérieur au Phrasat Hin Phimaï (situé dans la province de Nakhon Ratchasima). Il est également plus étendu et sa restauration est plus récente.
(voir http://lopezthai.over-blog.com/2017/01/phimai-isaan-2.html).
La province de Buriram est située au sud-est de l'Isaan, contiguë avec celles de :
- Nakhon Ratchasima (où se trouve Phimaï)
- et Sa Kaeo au sud.
----------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------
A voir également :
Azulejos de Thaïlande
Les magnifiques faïences décoratives appelées "azulejos" sont une spécialité bien connue au Portugal et en Espagne. Bien qu'ils ne méritent pas cette dénomination, on trouve aussi en Thaïlande quelques carreaux de faience peints de couleurs vives...
En voici quelques exemples...
- sur le mur de toilettes publiques à Ban Samae San
(http://lopezthai.over-blog.com/2018/06/samaesan2.html)
(http://lopezthai.over-blog.com/2018/01/vu-au-temple-spectre-automate.html)
- dans un temple de l'Isaan
- dans un bâtiment de Koh Loy
Au port de pèche de Ban Samaesan
Ban Samesan est un village proche de Sattahip dont j'ai déjà eu l'occasion de vous parler :
http://lopezthai.over-blog.com/2017/09/direct-du-bateau-a-l-assiette.html
http://lopezthai.over-blog.com/2018/06/samaesan2.html
Lors d'une visite au port, nous avons assisté au débarquement de la cargaison d'un bateau qui revenait d'une campagne de 10 jours en mer.
Ces poissons seront envoyés vers Bangkok ou sa région et vendus sur les marchés de gros ou à l'export (Chine, Japon, USA, Europe)
Le confort de ces bateaux est incontestablement sommaire...
En observant ces marins, j'ai été frappé par ce tee-shirt pour lequel j'ai demandé quelques explications.
C'est une manière d'exprimer le ras-le-bol des marins thaïlandais envers l'Union Européenne.
Pour pouvoir exporter leurs produits vers l'Europe, les thaïlandais doivent se soumettre à des réglementations et des contrôles considérés de leur point de vue comme autant de contraintes excessives.
De plus, il y a déjà plusieurs années que l'industrie de la pèche thaïlandaise est pointée du doigt par les ONG et les autorités européennes et américaines pour les mauvaises conditions de travail des marins employés par les armateurs thaïlandais. Les sanctions et restrictions d'importations qui en ont découlé, ont provoqué la colère de ces marins qui s'estiment injustement pénalisés...
Voici plusieurs articles de la presse anglo-saxonne sur ce sujet :
Reuters (mars 2018) https://www.reuters.com/article/us-thailand-fishing-slavery/progress-and-persistent-abuses-in-thailands-fishing-industry-says-u-n-idUSKCN1GJ0IY
The Guardian (janvier 2018) https://www.theguardian.com/global-development/2018/jan/23/thai-seafood-industry-report-trafficking-rights-abuses
CNN (décembre 2016) https://edition.cnn.com/2016/12/15/asia/thai-fishing-industry-report/index.html
Wall Street Journal (mai 2013) https://blogs.wsj.com/riskandcompliance/2013/05/29/human-trafficking-report-roils-thai-fishing-industry/
Surtout soucieuses de leur image vis-à-vis de leurs partenaires commerciaux, les autorités thaïlandaises annoncent régulièrement le durcissement de la répression dans ce domaine...
Restent que ces pratiques sont loin d'avoir disparues et les employeurs continuent à recourir à la main d'oeuvre étrangère à bon marché (birmans, cambodgiens, laotiens) en particulier dans les régions du sud du pays.
Preuve des réticences rencontrées, une grève fut organisée en avril dernier à Pattani (sud du pays) pour protester contre des lois plus contraignantes en la matière.
Néanmoins, le gouvernement et la profession elle-même assurent faire des efforts (largement médiatisés) pour améliorer ses standards et se conformer aux exigences européennes sur tous les plans :
- normes de qualité et d'hygiène
- pratiques de pèche,
- entretien et modernisation de la flotte,
- conditions de travail des marins,...
Avec plus 3 200 km de côtes, la pèche artisanale traditionnelle est présente partout et la pèche industrielle constitue un secteur très important de l'économie thaïlandaise :
- la filière des produits de la mer génère 650 000 emplois (en incluant l'aquaculture et les industries de transformation) parmi lesquels beaucoup de travailleurs étrangers (env 75 000 d'après les chiffres officiels incontestablement sous-estimés compte tenu des nombreux clandestins)
- la Thaïlande est le 3ème exportateur mondial de produits de la mer pour une valeur de plus de 7 Milliards d'€
>>> que Noy utilise pour préparer un shampoing "fait maison"... >>>> Elle désigne cette mixture par..."> Shampoing fait maison !
Voici 3 ingrédients :
- du gingembre
ขิง prononcez "khing"
- du combawa
มะกรูด prononcez "makroud"
- des fleurs pois bleus
ดอกอัญชัน prononcez "dok anchan"
>>>> que Noy utilise pour préparer un shampoing "fait maison"... >>>>
Elle désigne cette mixture par l'expression
แชมพูสมุนไพร prononcez "shampou samunpraï"
ce qui signifie shampoing à base de plantes (logique !) :
- แชมพู = "shampou" = shampoing
- สมุนไพร = "samunpraï" = herbes, plantes
Après avoir découpé le gingembre en lamelles et le combawa en petits quartiers, tous les ingrédients sont mélangés dans une casserole remplie d'eau. Le tout est porté à ébullition.
La "soupe" ainsi constituée doit cuire à gros bouillon pendant assez longtemps afin que le liquide soit grandement réduit et concentré.
Après refroidissement et filtrage; le précieux liquide est recueilli et transvasé dans un flacon.
Ce "jus" sera utilisé seul (sans shampoing ni produit savonneux) comme une lotion sur les cheveux, la quantité variant selon l'abondance de la chevelure bien entendu (ne pas oublier de bien rincer pour évacuer la couleur bleue...).
Je suis incapable d’évaluer son efficacité scientifiquement…
D’après Noy (sous réserve d’effet "placebo" !) :
- le combawa est censé rendre les cheveux plus doux et lisses...
- le gingembre est bon pour nourrir le cuir chevelu et favorise la pousse des cheveux...
- les fleurs anchan ont pour effet de noircir les cheveux et sont censées les rendre plus brillants...
D’ailleurs, les extraits de combawa et gingembre sont présents dans la composition de certains shampoings vendus dans le commerce…
---------------------------------------------------------------------------------
A propos des fleurs "Dok Anchan" :