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Phra That Wat Chaeng à Prachin Buri
Le Wat Chaeng วัดแจ้ง
est situé à Prachin Buri
(région centrale de Thaïlande à 130 km à l'est de Bangkok).
Le bâtiment emblématique du temple est un grand stupa (haut d'environ 30 mètres),
le Phra That Wat Chaeng พระธาตุวัดแจ้ง,
construit sur une plateforme au milieu d'un grand étang.
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On y accède par 4 passerelles symétriques bordées par des statues de dragons.
L'étang est peuplé de nombreuses tortues d'eau, dont certaines de belle taille !
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Ce stupa est une réplique (plus petite) du Phra That Phanom, l'un des plus célèbres temples d'Isaan, dont je vous ai parlé dans un précédent article :
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Une différence notable tout de même : ici l'intérieur du stupa est ouvert et accessible. Il sert de sanctuaire où sont entreposées plusieurs statues de Bouddha.
Il y a plusieurs autres bâtiments dans l'enceinte du temple. Le plus récemment construit est magnifiquement décoré, malheureusement l'accès à l'intérieur était impossible au moment de notre visite.
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Vu au marché (19-08) - Les insectes.
On trouve des insectes un peu partout sur les marchés de Thaïlande, y compris dans les endroits touristiques où les criquets, vers à soie, blattes et autres scarabées provoquent souvent curiosité ou dégoût, enthousiasme ou haut-le-coeur auprès des voyageurs qui osent les goûter.
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Il sont aussi nombreux et très variés sur les marchés d'Isaan. Il faut néanmoins souligner qu'ils ne font pas vraiment partie de l'alimentation quotidienne des locaux (ne serait-ce qu'à cause de certains prix car le porc ou le poulet reviennent finalement moins cher pour nourrir une famille).
Voici quelques échantillons sur les marchés de Kusuman (province de Sakon Nakhon) et Ban Klang Yai (province de Udon Thani).
Ici d'autres photos sur le marché de Na Klang (province de Nong Bua Lamphu).
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Photos prises en l'occurrence à la fin du marché, ces insectes ont échappé (pour ce jour-là) à l'huile bouillante... Ils seront conservés dans cette "cage" jusqu'au lendemain.
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Bien sur, je range aussi dans cette catégorie les oeufs de fourmis dont j'ai déjà eu l'occasion de vous parler et que je considère comme tout à fait délicieux à titre personnel.
Plusieurs articles sur les oeufs et les larves de fourmis :
http://lopezthai.over-blog.com/2017/04/a-la-chasse-aux-fourmis.html
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Parfois sur les mêmes étals et bien que ce ne soit pas des insectes, on trouve aussi des têtards, qui se cuisinent comme leurs "mamans" grenouilles, frits ou en soupe.
Photos prises sur le marché de Wang Saphung (province de Loei).
Et à propos des grenouilles :
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Visages de Thailande (19-18)
A tous ages, les thaïlandaises sont belles...
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Neil Armstrong : de la Lune à l'Isaan...
Les premiers pas de l’homme sur la Lune, c’était il y a 50 ans…
C’est plus précisément le 21 juillet 1969 (en heure française) que Neil Armstrong & Edwin Buzz Aldrin ont "aluni", et trois jours plus tard (le 24) que l’équipage d’Apollo XI (ne pas oublier le 3ème homme, Michael Collins qui les a attendu en orbite autour de la lune) est revenu sur terre.
L’un de ces événements pour lesquels on se souvient toute sa vie de là où on était ce jour-là… (c'est le cas en ce qui me concerne, même si j'avais moins de 8 ans à l'époque...).
Ce "petit pas pour un homme mais grand pas pour l’humanité" n’a pas de relation spécifique avec la Thaïlande même si il a fait, ici comme ailleurs, la une des journaux.
Et j'imagine qu’à l’époque, comme dans tous les pays du monde (sauf le bloc soviétique !) quelques postes de tv et de radio ont retransmis l’événement pour les thaïlandais.
Néanmoins, après son exploit, Neil Armstrong est venu par deux fois en Thaïlande.
- Une première fois en visite officielle avec ses deux équipiers Aldrin et Collins.
Après leur exploit, les 3 astronautes de la mission Apollo XI entreprirent un tour du monde et firent escale à Bangkok fin octobre 1969.
(Le gouvernement du dictateur militaire Thanom Kittikachorn était à cette période un fidèle allié des USA dans la guerre du Vietnam).
Ils rencontrèrent également le Roi Bhumibol (Rama IX).
- Sa deuxième visite fut moins protocolaire.
Parmi les étudiants conviés à l'audience royale des 3 astronautes se trouvait un groupe d'élèves venus de Surin.
Ceux-ci décidèrent par la suite d'envoyer une lettre aux astronautes pour les inviter à une exposition qu'ils allaient organiser dans leur école.
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Neil Armstrong
(son nom en thai : นีล อาร์มสตรอง)
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répondit favorablement à leur invitation et c'est ainsi que le 20 décembre 1969 il se rendit dans le sud de l'Isaan.
Il fut accueilli en héros par les habitants de Surin et participa à la "Space Week" de la Sirindhorn School.
Un formidable souvenir pour les élèves et les professeurs de cette école.
Durant ce même voyage, Neil Armstrong visita également un projet de développement des "Peace Corps" à Buriram (province juste à coté de Surin).
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Voici la traduction en thaï de cette célèbre phrase prononcée par Neil Armstrong lorsqu'il posa le pied sur la lune :
“ นี่คือก้าวเล็กๆ ของมนุษย์คนหนึ่ง แต่เป็นก้าวกระโดดที่ยิ่งใหญ่ของมวลมนุษยชาติ ”
" Un petit pas pour un homme, un grand pas pour l'humanité "
Le 28 juillet, la Thaïlande fête l'anniversaire de son Roi
Le roi de Thaïlande
Vajiralongkorn (Rama X)
fête aujourd’hui son 67ème anniversaire.
C’est un jour férié en Thaïlande (le congé est reporté à demain lundi 29 - Voir : cet article à propos des jours fériés en Thaïlande).
Ayant accédé au trône le 1er décembre 2016 après la mort de son père, les cérémonies de son couronnement au début du mois de mai dernier ont renforcé son prestige et l’ont définitivement installé dans la lignée des souverains de la dynastie Chakri.
Voir cet article à propos du couronnement de Rama X et celui-ci à propos de la dynastie Chakri.
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Comme l'an passé et selon la tradition, la couleur jaune est omniprésente partout dans le pays...
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Depuis longtemps, le roi de Thaïlande (l’actuel tout comme son père) est souvent cité parmi les souverains les plus riches du monde.
Il a même été désigné comme « le » plus riche en 2018 selon un classement publié dans plusieurs médias anglophones, devançant les souverains d’états pétroliers (Arabie Saoudite, Brunei, Qatar, Abu Dhabi…)… et largement devant la Reine Elizabeth II d’Angleterre…
Je ne sais pas exactement avec quelle méthode ce classement a été établi, mais il n’en reste pas moins que le roi de Thaïlande est incontestablement très riche.
Sa fortune, estimée à 30 milliards de $ (à titre de comparaison, celle de Bill Gates est estimée à plus de 100 milliards de $), est gérée par un organisme appelé
"The Crown Property Bureau".
Créé en 1937, il est placé directement sous l’autorité du Roi depuis 2017 (ce fut la première décision marquante du nouveau roi Rama X qui avait remplacé le Directeur Général par la même occasion).
Cette fortune est constituée principalement :
- de terrains et propriétés immobilières : plus de 6500 hectares dans tout le pays (y compris dans les quartiers d’affaires de Bangkok) avec plus de 40 000 contrats de location…
Par exemple, plusieurs centres commerciaux de Bangkok (Siam Paragon entre autres) sont installés sur des terrains appartenant à la couronne, qui génèrent ainsi de confortables revenus fonciers.
- des participations dans de grandes entreprises et banques thaïlandaises (SCG Siam Cement Group, SCB Siam Commercial Bank en particulier)
- les joyaux de la couronne, incluant quelques pièces exceptionnelles comme le Golden Jubilee Diamond, le plus gros diamant à facettes du monde (pesant 545.67 carats, il est estimé 12 millions de $ à lui seul).
Loin d’être considérée comme scandaleuse, la fortune de leur roi est plutôt un motif de fierté pour la majorité des thaïlandais qui y voient un signe de puissance et de prestige qui rejaillit sur tout le pays.
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Au-delà de la personnalité du roi lui-même, l’institution monarchique est considérée comme garante de l’unité du pays.
Le délit de lèse-majesté et les dispositions législatives très répressives qui vont avec, empêchent toutes formes de critiques de la monarchie mais il faut admettre que la famille royale dans son ensemble reste très populaire auprès des thaïlandais.
Vu sur la route (19-07)
Ce véhicule est un petit taxi collectif, vu à un carrefour dans la ville de Amnat Charoen (à l’est de l’Isaan).
Il arbore une affiche publicitaire pour "The Pizza Company" (une chaîne de restaurants, thaïlandaise malgré son nom), sans doute un moyen d’arrondir un peu ses revenus.
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Par contre visiblement, le chauffeur est plutôt adepte de la nourriture traditionnelle de l’Isaan… comme en témoigne son panier en osier pour transporter le "khao niaow" (riz gluant). 
Championnats d'Asie de gymnastique rythmique
Le mois dernier, nous avons assisté aux
Championnats d'Asie
de Gymnastique Ryhtmique.
Pendant 4 jours, les compétitions Junior et Senior ont eu lieu au Indoor Athletics Stadium de Pattaya.
Il y avait là des gymnastes de nombreux pays, sachant qu'au niveau continental, cette discipline est dominée par les pays d'Asie Centrale ex-soviétiques (Ouzbékistan, Kazakhstan) et par les "2 grands" (Chine, Japon).
Nous avons assisté à plusieurs épreuves, junior et senior, individuelles et en groupe. Chacune s'effectue avec un accessoire, en l'occurrence ruban, cerceau et massues pour celles que nous avons vues.
Chaque accessoire donne lieu à une épreuve individuelle, les épreuves de groupe (par 5) se font avec un accessoire (ruban) ou en combinent deux (3 cerceaux + 2 paires de massues en l'occurrence).
Chaque prestation est effectuée sur une musique très rythmée et je dois dire que les thèmes musicaux choisis étaient assez peu… asiatiques !
Mentions spéciales :
- pour une indonésienne qui a fait son passage au son des Stray Cats ("Rock this town")...
- et pour une équipe de Taiwan qui a fait sa prestation sur "Volare" interprété par… les Gipsy Kings !
Une exception : l’équipe nord-coréenne qui, elle, avait choisi une musique très… nord-coréenne !
Après leur prestation, les gymnastes attendent les notes du jury.
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Les résultats globaux sont affichés après le dernier passage, la cérémonie de remise des médailles se tient quelques minutes plus tard.
En plus de sa médaille, chaque lauréate reçoit une peluche… un dauphin, emblème de Pattaya.
Aucun podium pour les gymnastes thaïlandaises...
Par contre, elles étaient bien sur largement en tête à l'applaudimètre...
Par rapport aux morphologies des gymnastes acrobatiques, ces athlètes sont dans l'ensemble plus longilignes mais avec évidemment une musculature affûtée et souvent une allure de poupées Barbie... accentuée par leur maquillage et leurs tenues...
Certaines d'entre elles apparaissant quand même plutôt... très maigres.
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Reste qu'au-delà de la performance sportive proprement dite, l'impression de facilité et le souci d’élégance sont évidents pour ces jeunes filles/femmes.
En les observant à l'échauffement, on comprend vite à quel point ce sport est exigeant pour le corps...
Pour ma part, j'avais des courbatures rien qu'à les regarder !...
Echauffement et entrainement quelques minutes avant les épreuves.
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Yatin ZHAO, la star de ces championnats (4 médailles d'or)
Festival Phi Ta Khon (2) - Les masques
Lors de Phi Ta Khon à Dan Sai (province de Loei), les participants arborent de superbes masques qui sont véritablement l"emblème de ce festival.
Il s'agit évidemment de l'élément essentiel des costumes qui sont censés représenter les "esprits" ( ผี prononcez "Phi" en thai).
Il en existe de plusieurs styles, quasiment tous très colorés, généralement de grande taille.
Dans sa forme la plus courante, le masque comporte 3 éléments principaux :
- le chapeau est constitué d'un ustensile en bambou tressé utilisé normalement pour la cuisson du riz gluant à la vapeur (appelé หวดนึ่ง prononcez "huad neung"),
- la face est faite en fibres de noix de coco séchées,
- le nez proéminent est en bois léger.
Peuvent s'y ajouter des éléments de décoration fixés sur le chapeau ou le masque, et des pièces de tissus pour couvrir l'arrière de la tête.
Les masques sont peints minutieusement avec des dessins souvent sophistiqués évoquant des figures plutôt effrayantes... mais qui n'effrayent personne en réalité !
En voici un que j'ai pu photographier sous toutes les coutures avant que son propriétaire ne parte parader dans la ville.
Dans certaines variantes, le "huad" est simplement retourné sur la tête pour constituer la face du masque (sans chapeau en l'occurrence).
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Les membres des groupes qui paradent durant le festival, portent des costumes et donc des masques identiques dupliqués en de nombreux exemplaires.
Des masques sont en vente dans quelques boutiques de la ville (comptez environ 1000 à 1500 baths soit 30 à 45 € pour un masque de belle taille).
Dans l’enceinte du Wat Neramit Wipattasana, au centre-ville, se situe un petit musée où sont exposés quelques beaux spécimens de masques, très anciens pour certains.
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A propos du Festival Phi Ta Khon :
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