2020 s'achève...
A l’heure où l’année s’achève…
Gardons en mémoire les belles images de 2020.
Toute l'ACTU de 2020
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Sur cette page, je parle de ce qui fait la une des médias en Thaïlande. Le traitement de l'actualité et l'importance accordée à certains événements peuvent être très différents en Thaïlande et en France… question de point de vue !...
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L'ACTU du 4eme trimestre 2020
Sur cette page, je parle de ce qui fait la une des médias en Thaïlande. Le traitement de l'actualité et l'importance accordée à certains événements peuvent être très différents en Thaïlande et en France… question de point de vue !...
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La Thaïlande finit l’année 2020 en se replongeant dans la psychose du Covid-19 qui s’était largement atténuée ces derniers mois. A ce jour, 51 provinces (sur 77) sont officiellement touchées par cette nouvelle vague, qui a débuté à Samut Sakhon.
Même si les nombres de contaminations et de malades restent sans commune mesure avec les statistiques enregistrées depuis plusieurs mois dans les pays occidentaux, la propagation du virus est en passe d’envahir tout le pays.
Notre province de Chonburi ainsi que celle, voisine, de Rayong sont parmi les plus touchées.
C'est à Rayong qu'a été constaté le premier décès lié à cette nouvelle vague de Covid-19.
Pattaya ainsi que le district contigu de Banglamung (dans lequel nous habitons) ont été mis en "lockdown" depuis mercredi 30/12.
Cela consiste surtout à décider la fermeture obligatoire de tous les lieux pouvant impliquer rassemblement et promiscuité de nombreuses personnes (bars, restaurants, lieux de divertissement, salon de massage, parc publics,…)
Les commerces considérés de première nécessité peuvent rester ouverts et les restaurants ne peuvent proposer que de la vente à emporter
A ce stade, les marchés et les plages ne font pas l’objet d’interdiction formelle.
Le terme de "lockdown" est traduit par "confinement" bien qu’il n’y ait pas de mesure coercitive pour empêcher les gens de sortir et de se déplacer, y compris en dehors de leur province. Il n’y a pas non plus de couvre-feu mais tous les commerces sans exception sont tenus de rester fermés de 22h à 6h du matin.
Souhaitant sans doute laisser passer le long weekend de fin d’année, le gouvernement n’a toujours pas pris de mesure au plan national, même si le Premier Ministre a formellement recommandé aux thaïlandais de "rester chez eux".
Néanmoins les rassemblements publics sont désormais interdits dans toutes les régions déclarées "infectées". Les gouverneurs de nombreuses provinces ont d’ores et déjà pris des mesures qui ressemblent fortement à celles mises en œuvre au printemps dernier.
Alors que des cas de Covid-19 ont été diagnostiqués désormais dans 31 provinces (sur 77), le pays se mobilise pour lutter contre la propagation du virus.
La province de Samut Sakhon où s’est déclenchée la vague actuelle, est en confinement. Un hôpital de campagne a été installé sur le lieu du marché aux crevettes identifié comme le cluster de départ.
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Les tests se poursuivent ainsi que les investigations auprès de la communauté des travailleurs birmans, désignés comme responsables de l'importation et de la propagation du virus.
A ce stade, au niveau national, le gouvernement n’a pas décidé de mesures contraignantes (ni confinement, ni couvre-feu).
Par contre les différentes provinces sont désormais classées selon un code couleur évolutif (vert/jaune/orange/rouge) selon qu’elles sont plus ou moins touchées par le virus.
Il appartient aux autorités locales de prendre éventuellement les mesures destinées à limiter les déplacements, interdire les rassemblements, voire à confiner certaines zones si nécessaire.
Pour cette fin d'année 2020, quasiment toutes les manifestations susceptibles de rassembler des foules sont annulées.
Certains feux d’artifice du 31 décembre semblent néanmoins devoir être maintenus mais sans public (en particulier ceux de Bangkok qui seront retransmis sur le net et à la télévision).
Finalement, la Thaïlande n’aura pas échappé à la morosité qui prévaut partout dans le monde au moment de ces "fêtes" de fin d’année 2020…
Depuis le week-end dernier, plusieurs centaines de contaminations au Covid-19 ont été constatées en Thaïlande.
Les chiffres n'ont bien sur rien de comparable à ceux des pays occidentaux depuis déjà plusieurs mois, mais compte tenu des statistiques thaïlandaises depuis le début de l'épidémie, cette nouvelle "vague" a provoqué beaucoup d'émoi et de grandes craintes dans le le pays.
Le gouvernement et les autorités sanitaires ont pris des mesures drastiques pour trouver son origine et contenir sa propagation (inévitable ?).
Le cluster d’origine a été identifié comme étant un marché aux fruits de mer, situé à Samut Sakhon (au sud-ouest de Bangkok).
Le marché en question a bien entendu été fermé et des milliers de tests sont entrepris en particulier parmi les très nombreux travailleurs birmans présents dans la région (surnommée "la petite Birmanie").
Cette région est un centre de négoce très important pour les fruits de mer où s’approvisionnent de nombreuses personnes venues de tout le pays. Cette activité et les allers-venues qu’elle génère expliquent la diffusion rapide du virus dans plusieurs provinces, y compris très éloignées.
A ce jour, 24 provinces ont déclaré au moins un cas de Covid-19 lié à la fréquentation de ce marché de Samut Sakhon.
Samut Sakhon ainsi que plusieurs provinces proches ont mis en place des mesures strictes : confinement, interdictions de déplacement, couvre-feu, fermeture des écoles,… mais à ce stade, le Premier Ministre n’a pas pris de mesure à l’échelle nationale, déclarant qu’il se donnait une semaine pour observer l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays.
Contrairement à Songkran en avril dernier, les jours fériés de fin/début d’année n’ont pas été supprimés mais le Premier Ministre n’a pas exclu la mise en place d’un confinement au niveau national si les choses ne s’améliorent pas dans les prochains jours.
A ce stade, les festivités prévues pour Noel et surtout pour le 31 décembre sont annulées à Bangkok et dans la plupart des provinces.
C’est le cas en particulier des spectacles du "countdown"
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qui attirent habituellement de très grandes foules non seulement à Bangkok ou Pattaya (300 000 personnes y étaient attendues pour 3 soirées de spectacles) mais aussi dans les grandes villes et même les moindres villages.
Alors que se profile la fin d’année, ces décisions constituent un nouveau coup dur pour les secteurs du tourisme et du divertissement qui fondaient beaucoup d’espoirs sur cette période traditionnellement festive dans tout le pays.
Plusieurs pays de la région (dont la Birmanie) ont été beaucoup plus touchés par l’épidémie et ce scénario était redouté depuis plusieurs mois par les observateurs de l’ "exception" thaïlandaise.
Cette explosion du nombre de cas (à l’échelle de la Thaïlande) tend aussi à montrer les limites de la stratégie du gouvernement thaïlandais depuis mars dernier.
La fermeture des frontières aériennes et les mesures strictes de quarantaine imposées à l’arrivée se sont révélées efficaces face aux menaces de contamination par les touristes mais ce sont aujourd’hui les travailleurs migrants venus de Birmanie qui sont montrés du doigt comme les "apporteurs" du virus.
Plusieurs secteurs économiques (la pèche et l’aquaculture particulièrement) emploient massivement de la main d’œuvre étrangère. Beaucoup de ces travailleurs passent inévitablement au travers de tous les systèmes de contrôle et vivent en Thaïlande dans des conditions d’hygiène et de promiscuité propices à la propagation du virus.
Malgré le renforcement des moyens en hommes et matériels, les responsables militaires ont admis qu’il était impossible de "boucler" intégralement les 5 526 km de frontières où les points de passage clandestins sont nombreux.
Depuis quelques jours, les autorités sanitaires thaïlandaises sont à nouveau en alerte après que quelques cas d’infections locales au Covid-19 aient été diagnostiquées :
- des infirmières travaillant dans des installations de quarantaine à Bangkok,
- des thaïlandaises revenues de Birmanie clandestinement (donc sans passer par les points de contrôle officiels et sans effectuer de quarantaine) ont contaminé plusieurs personnes lors de leurs déplacements.
<<<< L’hotel 1G1 où elles ont séjourné, situé à Thachileik (ville frontalière en Birmanie) a été identifié comme étant le cluster d'origine.
Le gouvernement a annoncé le renforcement des contrôles le long de la frontière birmane...
et fidèles à leur stratégie de traçage systématique, les autorités sanitaires ont entrepris de retracer précisément le parcours des personnes infectées et de tester tous les cas-contacts.
Néanmoins, ces annonces ont entrainé une cascade d’annulations de réservations touristiques dans les provinces de Chiang Mai et Chiang Rai, au grand dam des hoteliers de la région. Cette réaction prouve une fois de plus que la population thaïlandaise est loin d’avoir évacué la psychose du virus…
Aujourd’hui, 10 décembre, est un jour férié en Thaïlande, qui célèbre la constitution de 1932, lorsque la monarchie absolue fut abolie dans le royaume.
Voir cet article.
Depuis cette date, le pays a connu de nombreux soubresauts politiques et pas moins de 20 constitutions différentes, la dernière en date adoptée par un référendum controversé en 2016.
Au même titre que l'abolition de l'article 112 du code pénal (qui institue le délit de lèse-majesté), la révision de la constitution est au cœur des revendications des manifestants anti-gouvernementaux qui arpentent la capitale depuis maintenant plusieurs mois.
C’est aussi le début d’un weekend prolongé puisque le vendredi 11 sera également férié, correspondant au "jour de remplacement" du samedi 5 décembre (anniversaire de Rama IX) que le gouvernement a décidé de déplacer.
Ce faisant, tout comme en septembre et novembre, l’objectif du gouvernement est d'encourager le tourisme local alors que la haute saison touristique s’annonce d’ores et déjà catastrophique en l’absence de touristes étrangers.
Les professionnels du secteur touristique continuent de plaider pour l’allègement des mesures imposées aux touristes étrangers (les entrées sont quasiment inexistantes depuis maintenant 9 mois) mais le gouvernement a clairement laissé entendre que le retour massif des touristes en Thaïlande ne pourrait intervenir qu’après les campagnes de vaccination.
Le 5 décembre est la date de la Fête des Pères en Thaïlande, coïncidant avec l’anniversaire du roi Rama IX, père du souverain actuel (voir cet article).
Pour la première fois, le Roi Rama X et la Reine Suthida ont présidé les cérémonies officielles...
...organisées à cette occasion à Sanam Luang (voir cet article).
Logiquement, la journée d’hier était l’occasion d’une démonstration de force des royalistes. Des milliers de personnes habillées de jaune (couleur royale) s’étaient rassemblées au centre de Bangkok, tout à la fois pour rendre hommage à la mémoire du Roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX) décédé en octobre 2016 et aussi pour réaffirmer leur attachement à l’institution monarchique, mise à mal ces derniers temps par les nombreuses manifestations qui se tiennent dans la capitale depuis le mois de juillet.
Contrairement aux semaines précédentes, les jeunes militants anti-gouvernementaux (qui réclament, entre autres, une réforme de la monarchie), sont restés discrets ce weekend.
Plusieurs de leurs leaders sont poursuivis pour des accusations de "lèse-majesté", en vertu du très controversé "article 112".
Ces derniers temps, dans les médias thaïlandais, les manifestations anti-gouvernementales à Bangkok et leurs conséquences sur la politique intérieure ont un peu éclipsé les sujets liés au Covid-19.
Fin octobre, l’état d’urgence en vigueur depuis le mois de mars a de nouveau été prolongé pour un mois (ce renouvellement est devenu une routine mensuelle).
Vendredi, les autorités sanitaires ont annoncé une victime supplémentaire attribuée au Covid-19 ce qui porte à 60 le nombre de décès officiellement répertoriés.
Depuis le début de l’épidémie, le total des personnes diagnostiqués en Thaïlande, s’élèvent à 3 818 à ce jour (ces chiffres, bien évidemment dérisoires comparés à la situation dans les pays occidentaux continuent néanmoins à être publiés quotidiennement).
Deux cas ont (un peu) agité les médias ces derniers jours :
- la visite officielle d’un ministre hongrois a du être annulée après qu’il ait été diagnostiqué positif au Covid-19.
- La française de 57 ans, diagnostiquée à Samui après avoir effectué sa quarantaine à proximité de Bangkok est sortie guérie de l’hopital.
L’émoi provoqué par ce cas a entrainé un renforcement des mesures de contrôle dans les hotels dédiés à la quarantaine des rares voyageurs (thaïs et étrangers) autorisés à entrer sur le territoire.
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Concernant la réouverture du pays aux touristes étrangers :
- La réduction de la quarantaine imposée aux futurs touristes de 14 à 10 jours pourrait être actée prochainement.
- Néanmoins, conscient que cette disposition reste sans doute trop contraignante, les responsables du tourisme relancent l’idée de mettre en place des bulles de voyage…
- Le premier groupe de voyageurs chinois ayant bénéficié du STV (Special Tourist Visa) a terminé sa quarantaine a priori sans problème.
Par contre, le STV ne semble pas rencontrer le succès escompté puisqu’aucune nouvelle demande n’ai été formulée…
Cette semaine est arrivé à l’aéroport de Bangkok, le premier groupe d’étrangers ayant bénéficié du tout nouveau STV (Special Tourist Visa) : en l’occurrence, 39 personnes venues de Shanghaï en Chine.
D’autres petits groupes en provenance de Chine et de Scandinavie sont attendus dans les deux prochaines semaines.
Cet "événement", mis en avant par la TAT (Tourism Authority of Thaïland) est censé marquer le retour des touristes et promouvoir la Thaïlande comme une destination « covid-free ».
Néanmoins, pas sur que les images diffusées dans les médias lors de leur arrivée à l’aéroport de Suvarnabhumi...
...soient vraiment très engageantes pour d’éventuels futurs "vacanciers".
Dans tous les cas, à ce stade, quelques centaines de touristes semblent bien dérisoires face à l’ampleur de la crise que traverse l’industrie touristique thaïlandaise.
Pendant plusieurs mois encore, celle-ci devra se contenter de la clientèle nationale pour espérer survivre en attendant des jours meilleurs.
De plus, hier, une française, rentrée en Thaïlande le 30 septembre dernier, a été diagnostiquée positive au Covid-19.
Elle avait pourtant passé 14 jours en quarantaine à proximité de Bangkok et été testée négative par deux fois, avant de rejoindre en avion son domicile sur l’ile de Samui (sud du pays).
Les autorités sanitaires entreprennent de reconstituer son parcours pour identifier d’autres personnes éventuellement infectées à son contact (a priori ce n’est pas le cas ni de son conjoint, ni de son fils).
Alors que cette française a respecté toutes les étapes de la procédure imposée aux personnes arrivant de l’étranger, cette affaire ne peut que renforcer la méfiance des thaïlandais quant à une prochaine réouverture des frontières et/ou un allègement des mesures de quarantaine.
En Thaïlande, le décompte officiel des infections au Covid-19 s’établit à 3731 cas diagnostiqués et seulement 59 décès depuis le début de l’épidémie.
Après son intervention télévisée, mercredi soir, au cours de laquelle il avait tenu des propos d’apaisement et de conciliation envers les manifestants anti-gouvernementaux, le Premier Ministre Prayut Chan-O-Cha a décidé de lever l’état d’urgence renforcé à Bangkok.
Ce revirement intervient seulement une semaine après sa mise en place suite aux incidents au cours desquels le cortège de la Reine Suthinda avait été pris à partie par les manifestants.
Il a également annoncé la convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale les 25-26 octobre.
Reste à savoir si ces décisions seront de nature à faire retomber la mobilisation des protestataires.
Malgré la répression de la semaine dernière et les arrestations de nombreux leaders,
les rassemblements pacifistes se sont multipliés ces derniers jours
dans différents endroits de Bangkok, défiant les interdictions...
...et sans que la Police soit en mesure de les empêcher.
Mercredi soir, après une marche vers le siège du gouvernement, les manifestants ont fixé un ultimatum de 3 jours au Premier Ministre pour quitter son poste et lui ont symboliquement fait remettre un modèle de lettre de démission.
Depuis ce jeudi 4h du matin, le gouvernement thaïlandais a décidé de renforcer l’état d’urgence, interdisant en particulier tout rassemblement de plus de 5 personnes ainsi que la diffusion de tous messages pouvant porter atteinte à l’ordre public.
Cette décision fait suite à la grande manifestation tenue hier au centre de la capitale par les opposants au régime.
Les manifestants (dont le nombre était estimé à plusieurs dizaines de milliers) s’étaient initialement rassemblés au Democracy Monument puis ont ensuite convergé vers le siège du gouvernement.
De plus, le cortège de la famille royale ayant été brièvement bloqué par les manifestants, le Premier Ministre a lui-même réclamé la plus grande fermeté à l’encontre des meneurs de la manifestation.
Le face-à-face tendu avec les forces de police ainsi que quelques contre-manifestants royalistes n’a pas dégénéré vers de véritables affrontements mais plusieurs leaders du mouvement de contestation ont été arrêtés.
Leurs revendications portent principalement sur une révision de la constitution et une réforme de l’institution monarchique. Ils demandent aussi la dissolution du Parlement actuel...
et la démission du Général Prayut Chan-O-Cha...
...porté au pouvoir par le coup d’état de mai 2014 et maintenu au poste de Premier Ministre après les élections de 2019 bien que ses partisans aient été minoritaires dans les urnes.
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Fleur du jour (20-35) - J'ai descendu dans mon jardin (9)
🎶 🎶 J'ai descendu dans mon jardin... 🎶 🎶
🎶 🎶 ...une dernière fois en 2020... 🎶 🎶
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