L'idée de ce blog est de vous faire partager notre nouvelle vie et de décrire la Thailande telle que nous la pratiquons désormais au quotidien. (lopezthai.over-blog.com)
prononcez Had Wanakorn (variable selon les transcriptions)
est située au sud de la province de Prachuap Khiri Khan, quasiment à l'endroit le plus "étroit" du pays ("The narrowest of Thaïland").
C'est une une magnifique plage de sable fin bordée de pins, un peu atypique en Thaïlande (d'autant qu'il n'y a ni parasols ni chaises longues...). On pourrait (presque) se croire sur une plage de la côte Aquitaine !
Nous l'avions découverte en 1990. Assez peu connue à l'époque, elle était fréquentée principalement par les thaïs le weekend.
Nous avons pu y retourner il y a quelques semaines et cet endroit est toujours aussi beau.
C'est devenu un Parc National en 1992, avec l'avantage de lui conserver son aspect naturel et d'interdire les ravages touristiques que l'on voit trop souvent en Thaïlande (comme ailleurs !). Par contre, cela a entraîné une augmentation de sa notoriété (d'autant que l'accès a été facilité par une route désormais entièrement goudronnée) mais le nombre de touristes reste assez limité, surtout en semaine.
Le Had Wanakorn National Marine Park est le plus petit parc national de Thaïlande (38 km²) incluant les deux petites îles de Ko Chai et Ko Thaisi.
Dans la province de Prachuap Khiri Khan, à proximité de Hua-Hin,
la cascade de Pa La-U
(น้ำตกป่าละอู)
est située au fond de la foret au sud du
Parc National de Kaeng Krachan
(แก่งกระจาน)
frontalier de la Birmanie.
Ce parc, le plus grand de Thaïlande (2915 km²), créé en 1981, abrite de nombreuses espèces de grands mammifères mais doit sa réputation aux troupeaux d’éléphants sauvages qui y vivent et prospèrent à proximité des villages. Ils sont relativement nombreux (plusieurs centaines d'individus).
Ils n’hésitent d’ailleurs pas à venir saccager certains jardins… et même parfois un poste de police !
A défaut… au bas de la cascade et au bord du torrent, on est gentiment assailli par des centaines (milliers ?) de papillons. Il y en a de différentes espèces, différentes tailles, différentes couleurs. Par moment ils forment quasiment comme un nuage lorsqu’ils s’envolent tous ensemble. Un spectacle superbe !
- cliquez sur les photos pour agrandir -
Difficile de restituer en photos la beauté de ces insectes lorsqu'ils sont en vol...
La cascade elle-même compte pas moins de 16 niveaux, plus ou moins aménagés (avec des lianes et des cordes tendues au flan des parois) mais plutôt difficiles à franchir pour qui n’a pas l’habitude de ce type d’escalade (c’est notre cas !) et la plupart des visiteurs se contentent des premiers niveaux.
C’est déjà une belle ballade, la foret est dense, les arbres majestueux, l’eau est fraîche et les "piscines" sont nombreuses pour se rafraîchir ou pour nourrir les carpes…
le temple chinois Saan Chao Pho Khao Yai est un lieu de visite et de pèlerinage important pour les touristes chinois.
Il est aussi un bon exemple de ce que la communauté d'origine chinoise, ses traditions, ses croyances représentent dans la population thaïlandaise.
Ce temple est très ancien. Il a été établi ici au 16ème siècle par des navigateurs chinois dont les jonques avaient l'habitude de faire escale dans ces eaux abritées. Ils auraient vu une lumière magique éclairant la nuit (!) qui sortait de cette grotte à flan de colline... et décidèrent d'y construire un sanctuaire.
Le nom de cet endroit en thaï est ;
ศาลเจ้าพ่อเขาใหญ่ prononcez Saan Chao Pho Khao Yai,
ce qui se traduirait par "le sanctuaire de la grande montagne"
Celui-ci est dénommé comme un "sanctuaire", donc un lieu sacré, un lieu de prière, de pèlerinage mais n'a pas l'appellation วัด (prononcez "Wat") qui s'applique aux temples et monastères bouddhistes.
On y retrouve toutes les caractéristiques des temples "chinois" qui sont nombreux dans toute la Thaïlande :
une décoration très riche et colorée (certains diraient kitsch et surchargée !)
des statues de créatures mythologiques, diverses et variées
des lieux propices au recueillement et aux offrandes afin de remercier les divinités et solliciter leur bienveillance pour l'avenir.
Les thaïlandais qui n'ont aucun lien avec la communauté chinoise (c'est le cas de Noy) n'hésitent pas à les visiter pour s'y recueillir et faire des offrandes selon des rituels analogues au bouddhisme Theravada (qui prévaut en Asie du Sud-Est).
Pour les Chinois, une divinité n’est pas un dieu, dans le sens chrétien du terme. C'est un être (réel ou mystique) d’une importance particulière méritant un culte pour que ses enseignements perdurent. Il n’y donc aucun conflit d’intérêt à vénérer tout à la fois Guanyu, Bouddha, Confucius ou Vishnu.
Ce mode de pensée a incontestablement facilité l'adaptation de la diaspora chinoise dans toute l'Asie du Sud-Est.
L'une des grottes a ses murs recouverts de "papiers de voeux" (de couleur rouge bien sur), déposés là par les visiteurs sollicitant la bonne fortune...
A l'extérieur, un mat équipé d'une poulie permet de faire éclater les "chapelets" de pétards (il faut faire le plus de bruit possible pour éloigner les mauvais esprits)
Un escalier adjacent au temple (505 marches...!) permet d'accéder à un petit pavillon qui abrite une empreinte de bouddha et qui offre une vue panoramique sur le port et la cote de Si Racha plus au loin.
La grande majorité des migrants chinois sont arrivés en Thaïlande dès le 18ème siècle et particulièrement durant les années 1920-1940.
Les “Siamese-Chinese”, ( สยามจีน en thaï, prononcez "sayam-chin") ont su parfaitement s’intégrer à la vie sociale thaïlandaise et prospérer dans les affaires et la politique (plusieurs anciens premiers ministres thaïlandais sont issus de familles d'ascendance chinoise).
Ils ont également su faire perdurer leurs traditions et les transmettre aux nouvelles générations qui continuent d’entretenir les lieux de cultes, quelle que soit leur obédience (bouddhiste Mahayana, taoïste, confucéenne).
Ainsi, rien qu'à Bangkok, on dénombre une centaine de temples et sanctuaires chinois, certains sont minuscules mais au poids spirituel immense, d’autres sont majestueux et souvent inconnus des circuits touristiques.
Dans toutes les villes de Thaïlande, les poteaux et les câbles électriques font partie du paysage urbain. Ils sont omniprésents, envahissants certains trottoirs, parfois dans une anarchie incompréhensible !
Les poses de câbles se sont multipliées depuis plusieurs années au rythme de l'augmentation des besoins en électricité, du développement des réseaux de télécommunications et de fibre optique.
Il est fréquent de voir des ouvriers perchés sur des échelles, en train de les manipuler, en train d'en ajouter en les fixant sur des poteaux déjà surchargés... ! Difficile de savoir comment ils s'y retrouvent, encore moins de comprendre le besoin de ces ajouts permanents !
A contrario, il est plus rare de voir des ouvriers enlever des câbles. Ainsi par exemple, à la suite d'accidents ou intempéries ayant fait tomber un poteau, les câbles inutilisables seront plutôt laissés par terre, en attendant qu'un "recycleur" vienne les enlever.
Les thaïlandais y sont plutôt indifférents, habitués à les voir s'enchevêtrer... et puis, coté plus sympathique, ils sont (aussi) devenus le terrain de jeu des chats, des souris (!), des écureuils, des lézards et même des singes dans certaines villes (à Lopburi particulièrement).
Au-delà de l'aspect folklorique (contestable !), il ne faut pas négliger le danger qu'ils représentent.
D'une manière générale, les installations électriques sont souvent... complexes (!) voire inextricables et on se demande comment les électriciens s'y retrouvent !
Les courts-circuits sont fréquents provoquant des coupures, des accidents et/ou des incendies parfois spectaculaires !
Récemment, à Pattaya (devant la maison du chef de district) un homme a été électrocuté (pas de manière fatale heureusement pour lui) à cause d'un cable qui "pendait" dans une flaque d'eau...
Un homme de 54 ans a été électrocuté par un câble suspendu à proximité du domicile du chef du district de Bang Lamung. Le câble pendait à l'extérieur d'une horlogerie. Le propriétaire de...
Sur fond de polémiques entre la compagnie électrique nationale et les différents opérateurs de télécommunications qui s'accusent mutuellement d'enlaidir le paysage, les autorités thaïlandaises souhaitent s'attaquer à ce "problème" car au delà de la sécurité publique, elles considèrent aussi que c'est un handicap du point de vue touristique.
En février dernier, le gouvernement a annoncé un grand programme en ce sens assorti d'un budget de 11 668 Milliards de baths (env. 300 Milliards d'€) octroyés aux Autorités Provinciales de l’Électricité.
Coutumier des effets d'annonce, le Conseil des Ministres s'est gardé d'indiquer des délais mais plusieurs grandes villes de province ont été ciblées comme lieux "tests" : Pattaya, Chiang Mai, Hat Yai, Nakhon Ratchasima dans un premier temps.
BANGKOK Il s'agit donc d'un NOUVEAU projet, d'une part quant à la localisation et d'autre part quant à ses caractéristiques. Jusqu'à maintenant le dis...
La construction d'un câble électrique souterrain sur plus de 1km dans l'une des artères principales de la ville (Pattaya Klang) doit commencer à la mi-août et la Mairie a annoncé la fermeture (totale ?) de cette avenue...
Prévu pour durer 3 mois (?) et doté d'un budget de plus de 75 millions de baths (env. 2 millions d'€), ce chantier a pour objectif de sécuriser l'approvisionnement en courant dans les environs... et même s'il n'est pas dit que les câbles aériens seront supprimés, au moins cette nouvelle installation sera t-elle enterrée !
Nul doute en tous cas, que cela devrait provoquer de sérieux embouteillages dans le quartier... un peu plus !!
A Chiang Rai(dans le nord du pays),...
Dans le cadre du projet qui vise à enterrer tous les câbles électriques aériens de la ville, les poteaux et câbles électriques situés autour du Wat Rong Khun appelé aussi "White temple" seront enterrés.
Chalermchai, l'artiste créateur du temple blanc, a commenté cette nouvelle positivement, en disant que cela améliorerait l'environnement extérieur et que le temple n'en serait que sublimé.