L'idée de ce blog est de vous faire partager notre nouvelle vie et de décrire la Thailande telle que nous la pratiquons désormais au quotidien. (lopezthai.over-blog.com)
En Thaïlande, l'interdiction de fumer dans les lieux publics est en vigueur depuis déjà plusieurs années (quoique pas toujours scrupuleusement respectée...) et certains panneaux vous le rappellent de manière insistante !
Au mois d'octobre dernier, le gouvernement a pris un décret interdisant la cigarette sur les 20 plages les plus fréquentées de Thaïlande.
Cette décision est intervenue après qu'une opération de nettoyage sur une plage de Patong à Phuket ait fait ressortir plus de 100 000 mégots enfouis dans le sable.
Après une période "transitoire" (sans sanction effective) destinée à sensibiliser le public et à mobiliser les forces de police, l'interdiction entrera officiellement en vigueur à compter du 1er février.
Les peines encourues pas les contrevenants se veulent dissuasives (!) : 100 000 baths (env. 2 500 €) d'amende et 1 an de prison.
Sur le principe bien sur, personne ne peut nier le bien-fondé de cette mesure à la fois dans un souci de santé publique et de lutte contre la pollution des plages.
A Pattaya, depuis plusieurs semaines, les autorités ont multiplié les actions de prévention et d'avertissement auprès des plagistes et des touristes.
Toujours très médiatisées, ces opérations se veulent pédagogiques et bienveillantes mais je doute un peu de leur réelle efficacité pour faire changer les habitudes des touristes (thaïs et étrangers), d'autant que les cigarettes restent très bon marché en Thaïlande (env. 3.50 € le paquet pour les marques américaines et 1.50 € pour les marques locales).
Reste à savoir également dans quelle mesure, après les effets d'annonce, cette nouvelle réglementation et les sanctions correspondantes seront réellement appliquées...
En tous cas, sur la plage de Jomtien, des espaces "fumeurs" ont été aménagés... Les "smoking box" sont prêtes à accueillir les irréductibles !
Dans le même ordre d'idée, la cigarette électronique aussi est officiellement interdite en thaïlande et les autorités le rappellent régulièrement par des arrestations très médiatisées.
Les amendes prévues sont sévères et il est recommandé aux touristes de ne pas amener de cigarettes électroniques dans leurs bagages...
Toutefois, les témoignages sont nombreux de la part de farangs qui "vapotent" sans problème, y compris parfois au vu et au su des policiers locaux...
Face à la mairie, sur un site qui n'est visiblement pas achevé, se trouvent plusieurs statues de Bouddha dont une immense en position debout. (On peut penser que l'alignement des statues de Bouddhas assis sera complété à l'avenir).
Un détail un peu incongru est visible sur cette grande statue... en fait même deux.
Ce sont des nids d'abeilles collés sur la statue. Le plus volumineux en particulier est fixé sous le visage, sorte de protubérance noire qui lui donne un aspect un peu étrange.
A priori bien sur, il n'est pas question de les enlever... après tout peut-être tomberont-ils tout seuls...
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Quasiment au même endroit, pour marquer l'entrée de la ville.se trouvent exposées :
En langue Isaan (idem en laotien), le mot désignant cette nasse est "tha-li" et c'est de là que vient le nom de la ville.
ท่า = "tha" = équilibre (en référence à la manière dont elle est positionnée sur l'eau)
ลี่ = "li" = glisser (en référence au système de piège en entonnoir)
Utilisée traditionnellement par les locaux sur la rivièreMae Nam Heuang toute proche, c'est une méthode classique de pèche qui permet de capturer les poissons en grande quantité.
Achevée en 2000, c'est un bâtiment circulaire dont l'architecture (le dome en particulier) pourrait faire un peu penser à une soucoupe volante (!). La décoration intérieure est assez riche rehaussée par une belle luminosité en journée.
En soirée, les illuminations de Noël lui donnent une belle élégance.
C'est aussi le siège de l'Archidiocese de Tha Rae et Nonseng qui couvre 4 provinces thaïlandaises (Kalasin, Mukdahan, Nakhon Phanom et donc Sakon Nakhon) et compte environ 50 000 fidèles.
C'est une cathédrale monumentale (elle peut accueillir plus de 1000 personnes), d'architecture moderne dont la forme extérieure est censée représenter le bateau de l'arche de Noé.
L'intérieur est une enceinte disposée en éventail, largement ouverte et très lumineuse.
Dans le jardin sont exposées des statues modernes, une représentation sommaire de la grotte de Lourdes et plusieurs décorations spécifiques pour Noël.
En cette période de Noël, la décoration fait la part belle aux étoiles, emblématiques des festivités locales.
Fondée en 1884 par les immigrés vietnamiens, il ne s'agissait à l'époque que d'une modeste église en torchis et chaume. Plusieurs versions en dur se sont succédées ensuite (1906-1926-1960) jusqu'à la construction de la première version de la cathédrale en 1971. Transformée une première fois en 1994/96, la forme et la décoration définitive du bâtiment date de 2015.
j’avais remarqué dans la bibliothèque ce "mobile" très coloré, suspendu au plafond…
N’ayant pu obtenir de précisions quant à sa fabrication ou sa provenance exacte, j’ai cherché par moi-même et j’ai finalement pu en trouver…et en apprendre un peu plus sur ce bel objet...
Voici donc le "rouge" que nous avons ramené à la maison.
En fait, à Rong Po (à seulement 5 km de chez nous), il y a un petit magasin étonnant (dont je vous reparlerai) qui tient un peu du capharnaüm, qui vend principalement des objets artisanaux en bois ou rotin faits à la main. Et là, complètement par hasard, je suis tombé sur ces mobiles, tout à fait semblables à celui que nous avions vu à la Résidence de France.
Il y en a de plusieurs tailles, plusieurs couleurs mais ils sont tous de la même forme, un gros poisson à grande queue et des petits accrochés au-dessous.
La principale région de production est au centre de la Thaïlande, dans les provinces d' Ayutthaya et Singburi.
Cette tradition a été apportée par des négociants chinois qui naviguaient au long de la rivière Chao Phraya.
Ils sont fabriqués à la main, de manière artisanale, avec des feuilles de palmiers.
Après avoir été séchées et découpées les feuilles sont pliées, tissées, assemblées pour obtenir la forme des poissons.
Comme souvent en Thaïlande, il y a une forte symbolique attachée à cet objet.
A l'origine de couleur naturelle, sans peinture ni vernis, ces "mobiles" conservent une utilité et une signification précises, en particulier dans la communauté sino-thaïe.
La carpe est un symbole de richesse, les petits qui l'accompagnent sont sa progéniture et représentent la fertilité. Suspendus au-dessus du berceau des très jeunes enfants, ils sont censés leur procurer bonheur et prospérité.
D'un point de vue pratique, ils ont aussi pour fonction de capter le regard des bébés et de les obliger à diriger leur yeux vers le haut.
Aujourd'hui recouverts de dessins et de couleurs vives, ils sont (aussi) vendus comme objets de décoration... plutôt destinés aux adultes !
Leur nom en thaï est
ปลาตะเพียนใบลาน
prononcez "pla tapian baï lan",
ce qui se traduirait par "la carpe faites avec des feuilles" :