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L'ACTU du 2ème trimestre 2020

Sur cette page, je parle de ce qui fait la une des médias en Thaïlande. Le traitement de l'actualité et l'importance accordée à certains événements peuvent être très différents en Thaïlande et en France… question de point de vue !...
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et assoupli.
Le gouvernement thaïlandais a décidé de prolonger l'état d'urgence pour un mois supplémentaire jusqu'au 31 juillet.

Dans le même temps, à partir de demain 1er juillet, la 5ème (et dernière ?) phase d’assouplissement permettra la reprise de toutes les activités, y compris celles considérées comme les plus "à risque".

C’est le cas en particulier pour tous les lieux de divertissement (bars, discothèques, karaokés, salons de massage, centres de jeux vidéos) qui sont donc autorisées à rouvrir… avec néanmoins des contraintes importantes à ,commencer par l’obligation de fermer à minuit.

Les professionnels du secteur craignent que les (22 !) règles imposées (distanciation sociale, limitation du nombre de clients, obligation de s'enregistrer sur "Thaï Chana", etc…) ne dénaturent l’ambiance habituelle de leurs établissements.
Beaucoup s’inquiètent aussi du manque de clientèle car le retour des touristes étrangers n’est toujours pas à l’ordre du jour.

La suspension des vols commerciaux internationaux arrivant en Thaïlande ainsi que la fermeture des frontières restent en vigueur...
Néanmoins, outre les thaïlandais rapatriés et les étrangers titulaires d’un permis de travail, quelques autres groupes d'étrangers sont désormais autorisés à (re)venir en Thaïlande.

Ils doivent solliciter une autorisation auprès des ambassades et accepter 14 jours de quarantaine (à leur frais) à leur arrivée en Thaïlande. De plus, ils devront utiliser des vols affrétés ponctuellement car cette ouverture très partielle des frontières ne s'accompagne pas du rétablissement des vols commerciaux réguliers vers la Thaïlande.

Concernant l’épidémie, la Thaïlande en est à 36 jours sans contamination locale (les quelques cas diagnostiqués ne concernent que des thaïlandais rapatriés et logés en quarantaine) et le dernier décès imputé au covid-19 date du 2 juin.

La Thaïlande est entrée dans la 4ème phase d’assouplissement des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence.
Les mesures les plus importantes entrées en vigueur aujourd’hui concernent :
- l’annulation du couvre-feu nocturne
- l’autorisation donnée aux restaurants de servir de l’alcool à table
- la possibilité de se réunir en groupe y compris dans les lieux publics
- l’accès libre aux parcs publics, à la pratique des sports collectifs.

A ce stade, quasiment toutes les restrictions ont été levées sur le plan intérieur même si certaines activités restent soumises à des contraintes strictes pour le respect des nouvelles normes (distanciation sociale, désinfection, limitation du nombre de clients,…)

Seules exceptions :
les lieux de divertissement (bars, karaokés, discothèques) et les salons de massage "non conventionnels" qui doivent rester fermés.
Les frontières restent fermées et même si une réouverture partielle est envisagée à compter du 1er juillet, elle se fera de manière très sélective (des accords bilatéraux pourraient permettre de constituer des "bulles de voyage" avec des pays ayant maitrisé l’épidémie)
Au grand dam des professionnels du tourisme, la crainte d'une deuxième vague de covid-19 est la plus forte pour l'instant.
Le tourisme est à l’arrêt depuis près de 3 mois et l’impact financier est d'ores et déjà énorme. Certains hotels, parcs de loisirs, attractions touristiques n’envisagent même pas de réouverture avant plusieurs mois, tant que les touristes étrangers ne seront pas de retour.
Concernant l’épidémie elle-même, les statistiques thaïlandaises restent très rassurantes (3 135 personnes diagnostiquées, et 58 décès).

Surtout, depuis près de 3 semaines, aucun nouveau cas n’a été constaté localement, tous les nouveaux patients diagnostiqués étaient des thaïlandais rapatriés de l’étranger et séjournant en centre de quarantaine.
Le gouvernement thaïlandais a annoncé la 3ème phase du processus de retour à la normale dans le pays.

A partir de lundi 1er juin, de nouvelles activités vont pouvoir reprendre avec certaines restrictions néanmoins et en respectant des protocoles stricts de prévention sanitaire.
Citons entre autres : les massages traditionnels, les instituts de beauté, les salons de tatouage, les centres sportifs, les bowlings, les zoos.

Les centres commerciaux auront l'autorisation de rester ouvert 1h de plus (jusqu'à 21h)

Les cinémas sont également autorisés à rouvrir... mais sans servir à manger ni à boire dans les salles.

En marge de ces décisions nationales, d’autres annonces ont aussi été faites au niveau local.
Ainsi, les mairies de Pattaya et de Bangsaen ont annoncé la réouverture des plages à compter de lundi avec des contraintes précises imposées aux plagistes (particulièrement la distanciation). Les activités nautiques sont à nouveau autorisées.
De nombreux lieux hautement touristiques sont rouverts ou sur le point de l’être

Le site historique d’Ayutthaya, le Palais Royal et le Wat Phra Kaeo à Bangkok, le marché flottant de Damnoen Saduak, le Nong Nooch Garden à Pattaya.
Les déplacements inter provinces sont à nouveau autorisés, le trafic des trains et des bus longue distance a repris et plusieurs provinces ont également autorisé la réouverture des hotels.


Les autorités réaffirment leur volonté de procéder graduellement, d’imposer partout de strictes mesures de prévention (port du masque obligatoire, distanciation sociale, limitation du nombre de visiteurs, traçage des entrées et sorties dans les lieux publics avec le système Thai Chana).
Restent en vigueur :
- la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes
- l’interdiction de la vente d’alcool à table dans les restaurants
- l’interdiction des rassemblements publics (donc des compétitions sportives, des concerts, des manifestations politiques)
- la fermeture des lieux de divertissement (boites de nuit, bars, parcs aquatiques)
- le couvre-feu nocturne (néanmoins réduit d’1h - désormais de 23h à 3h du matin)


La compagnie aérienne nationale Thai Airways a entamé cette semaine une procédure de sauvegarde financière équivalente à ce que l’on nomme en France le "redressement judiciaire".

Confrontée à des problèmes de trésorerie depuis déjà plusieurs mois, la compagnie a finalement du opter pour cette procédure dite de "réhabilitation", le gouvernement ayant considéré que ses priorités financières étaient autres en cette période de crise.
Pour acter sa décision, le Ministère des Finances a vendu 3 % du capital à un fond d'investissement privé, réduisant sa participation à moins de 50%. Ainsi, Thaï Airways a perdu son statut de compagnie d'état.

Selon la législation thaïlandaise, l'acceptation du dossier par la Cour Centrale des Faillites permettra :
- de geler les dettes, estimées à près de 250 milliards de baths (env. 7 Mds €) dont 70 % dus à des créanciers internationaux et de négocier leur échelonnement,
- de poursuivre l'activité et de mettre en oeuvre un plan de restructuration drastique.
- de présenter un projet d'exploitation viable pour l'avenir de la compagnie.

Ce long processus passera probablement par des milliers de suppressions d'emploi (la compagnie emploie à ce jour plus de 20 000 personnes) et une réduction significative de la flotte et des destinations desservies.
Il s’agit de l’épilogue de plusieurs années de crise pendant lesquelles Thaï Airways a accumulé d'énormes pertes.

Régulièrement renflouée par les gouvernements successifs, la compagnie nationale thaïlandaise a subi un coup de grace avec la crise du covid-19 qui a interrompu ses activités depuis fin mars.
De plus à ce jour, les incertitudes demeurent sur la reprise des vols internationaux et au-delà, sur les contraintes d’exploitation qui s'imposeront aux transporteurs aériens après la crise actuelle.

Il faut se rappeler que par le passé, plusieurs autres compagnies nationales ont été mises en faillite (en Belgique, en Italie, en Suisse, au Brésil, au Japon)... ce qui, selon les cas, a pu déboucher sur leur privatisation, leur rachat... ou leur disparition...

En raison de la pandémie de coronavirus, tout le transport aérien mondial est entré dans une période de forte incertitude. De très nombreuses compagnies ont sollicité le soutien financier de leurs gouvernements respectifs (des aides sous diverses formes ont déjà été accordés à hauteur de 123 milliards de dollars).

Le CCSA (l’organisme gouvernemental en charge de la lutte contre le Covid-19) a approuvé aujourd’hui la prolongation jusqu’au 30 juin de l’état d’urgence en vigueur depuis le 26 mars.
Sans surprise, cette décision sera entériné par le gouvernement mardi prochain, ce qui lui permettra de conserver ses prérogatives élargies et d’imposer toutes les mesures qu’il juge nécessaire pour lutter contre le covid-19 (entre autres le couvre-feu nocturne et l’interdiction des rassemblements).

L’opposition politique soupçonne le Premier Ministre d’utiliser le Covid-19 comme un prétexte pour renforcer son autorité de manière abusive afin de museler toute forme de protestations dans le pays. Le gouvernement et ses soutiens répliquent en mettant en avant les incertitudes qui demeurent sur l’évolution de l’épidémie et la crainte d’une deuxième vague de contamination.
Depuis le début du mois de mai, les statistiques thaïlandaises tendent à prouver que l’épidémie est désormais maîtrisée dans le pays. Les nouveaux cas répertoriées sont à moins de 10 par jour depuis plusieurs semaines et les rares personnes nouvellement détectées sont en provenance de l’étranger et isolées dans des centres de quarantaine.

Situation à ce jour :
- 3 037 cas répertoriés depuis le début de l’épidémie
- 23 jours consécutifs à moins de 10 nouveaux cas/jour
- 2 910 personnes sont guéries
- 71 personnes restent hospitalisées pour traitement du covid-19
- 56 décès imputés au Covid-19 depuis le début de l’épidémie.
Dans le même temps le gouvernement persiste dans l’assouplissement des restrictions… à petits pas... :
- aujourd'hui ce sont les musées, parcs historiques et bibliothèques qui ont été autorisés à rouvrir.


- certaines liaisons longue distance par train et bus (exclusivement ceux de la compagnie publique The Transport Co.) ont été rétablies,
- et d’autres annonces sont attendues la semaine prochaine.

Dans tous les lieux publics rouverts récemment, les controles restent très stricts et l’utilisation de la procédure informatique "Thaï Chana" est devenue quasiment systématique.
Voir cet article.
Les autorités encouragent à son utilisation massive pour pouvoir "tracer" d’éventuels nouveaux clusters.

Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de l'épidémie...
AUCUN nouveau cas de coronavirus
n'a été diagnostiqué en Thaïlande.

Depuis le début de l'épidémie et à ce jour :
- 3 017 cas diagnostiqués
- 2 844 sont guéris
- 117 personnes restent en traitement pour le Covid-19
- 56 décès imputés au coronavirus
Depuis maintenant 16 jours (le 27 avril), le pays constate moins de 10 cas nouveaux par jour (à l'exception du 4 mai où 18 cas avaient été diagnostiqués dans un centre de quarantaine pour étrangers).
Au vu de ces statistiques, il semble bien que la Thaïlande soit sur le point de parvenir à l'éradication du virus sur son territoire...

Le gouvernement thaïlandais a annoncé aujourd'hui un revirement majeur concernant la vente d'alcool.
Alors que, jeudi dernier, l'interdiction avait été reconduite sans limitation de durée, le vice-Premier Ministre a déclaré dès vendredi à la télévision que la vente d'alcool serait à nouveau autorisée à partir du 03 mai, décision confirmée aujourd'hui officiellement.
Dans les provinces, les gouverneurs gardent la possibilité d'imposer des mesures plus restrictives.

L'autorisation concerne à la fois les détaillants et les restaurants avec toutefois la contrainte que les boissons alcoolisées ne doivent pas être consommées sur place, ceci afin d'éviter les regroupements en public.
La question ne se pose pas pour les bars, discothèques et autres lieux de divertissement qui doivent rester fermés jusqu'à nouvel ordre.

En ce long weekend (les 1er, 4 et 6 mai sont fériés en Thaïlande - voir cet article), les recommandations gouvernementales demandant aux gens de "rester à la maison" n'ont guère été suivies.
Le traffic massif vers les provinces du nord et du nord-est fait craindre une nouvelle propagation du virus.
Pour cette raison, un nouveau décret du Premier Ministre impose un contrôle strict des déplacements inter-provinces qui devront être dûment justifiés sur demande des forces de l'ordre aux check-points installés sur toutes les routes principales du pays.
Certaines provinces ont pris des mesures strictes pour contrôler les départs et arrivées de ces voyageurs :
- à Nakhon Ratchasima, les nouveaux arrivants doivent se faire connaitre dans les 24 heures et pour ceux provenant des provinces "à risque", s'imposer une mise en quarantaine de 14 jours à leur domicile...

Il est difficile de savoir comment ces dispositions seront réellement mises en oeuvre et si ces personnes seront réellement contrôlées avant un éventuel retour anticipé par exemple sur Bangkok ou Pattaya...

- à Phuket, les personnes souhaitant quitter la province par la route doivent se faire établir un certificat d' "aptitude au voyage".
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Les autres annonces de jeudi dernier allant dans le sens d'une reprise progressive de certaines activités ont été confirmées mais assorties d'un avertissement clair : dans les prochaines semaines, le gouvernement n'hésitera pas à revenir en arrière si l'évolution des statistiques sanitaires était défavorable.

Là encore, les gouverneurs peuvent imposer des mesures plus restrictives dans leurs provinces.
Plusieurs compagnies aériennes ont repris aujourd'hui leurs vols intérieurs avec des mesures de prévention drastiques. Les passagers sont également soumis à des contrôles stricts et pour certaines destinations devront observer une quarantaine à leur arrivée à destination.

A noter que les aéroports de Phuket et Koh Samui (deux des principales destinations touristiques du sud du pays) restent fermés au moins jusqu'au 15 mai.

Le gouvernement thaïlandais a décidé de prolonger l’état d’urgence
jusqu’au 31 mai prochain.
Le couvre-feu nocturne (22h-4h), les restrictions de déplacements inter-provinces, l'interdiction des vols internationaux à l'arrivée sont également prolongés. Rappelons que la réouverture des écoles n'interviendra pas avant le 1er juillet (décision maintenue).
Beaucoup de supputations ont circulé ces derniers jours, prédisant un allègement des mesures afin entre autres de permettre la réouverture de certains commerces (restaurants en particulier).
Certaines autorités locales (comme la Bangkok Metropolitan Administration) avaient même fait quelques annonces anticipées en ce sens…

Hier soir, le Premier Ministre Prayut Chan-O-Cha avait émis un décret indiquant que toutes les mesures restrictives en vigueur jusqu’au 30 avril étaient purement et simplement reconduites...
Voir cet article.
Néanmoins, aujourd'hui, le gouvernement a annoncé qu'un certain nombre d'activités pourront reprendre à partir du 3 mai :
- marchés, restaurants, vendeurs de rue, supermarchés, épiceries salons de beauté, magasins de soins pour animaux pourront tous rouvrir,
- les parcs publics et les complexes sportifs pourront rouvrir (la pratique des sports collectifs reste interdite),
- un tirage de la loterie nationale est prévu pour le 16 mai (ils étaient interrompus depuis 6 semaines).
Dans les provinces les gouverneurs ne devront pas déroger aux règles nationales mais conservent la possibilité d'édicter des mesures locales plus restrictives.
Dans la pratique, de très nombreux commerces ne seront autorisés à rouvrir qu'à la condition de respecter des règles strictes d'hygiène et de distanciation.
Ce sera également le cas des compagnies aériennes qui devraient reprendre certains vols domestiques début mai.


Une autre décision était particulièrement attendue...
L'interdiction de vente d'alcool est prolongée.
Les industriels du secteur avaient fait pression pour une levée totale ou partielle après le 30 avril... sans succès. Elle s'applique désormais sans limitation de durée et dans tout le pays.



Ces annonces interviennent alors que la situation sanitaire semble assez largement maîtrisée dans le pays :
- moins de 10 nouveaux cas par jour depuis 4 jours,
- seulement 213 personnes hospitalisées pour le Covid-19 dans les hopitaux du pays
- 54 décès constatés depuis le début de l'épidémie
- seules quelques régions (Bangkok, Phuket, Chonburi, les provinces frontalières de la Malaisie) sont encore considérées comme "zones à risques".

Malgré ces statistiques flatteuses (comparées aux désastres constatés dans les pays occidentaux) les autorités veulent à tout prix éviter une nouvelle vague de contamination.
Ces derniers jours en Thaïlande, sont apparues de nombreuses récriminations de particuliers se plaignant de la très forte augmentation de leurs factures d'électricité.
Il s'agit là d'un effet collatéral de la crise du coronavirus.

En effet, depuis quelques semaines, beaucoup de thaïlandais se retrouvent à devoir rester à leur domicile :
- soit parce qu'ils font du télétravail (pratique relativement limitée à l'échelle du pays mais qui concerne quand même plusieurs milliers de personnes principalement dans les grandes villes)
- soit parce qu'ils se retrouvent désoeuvrés en attendant la reprise des activités dont dépendent leur emploi.
La conséquence logique est que tous ces foyers ont fortement augmenté leur consommation électrique en raison de l'utilisation accrue des appareils électro-ménagers et surtout des climatiseurs (beaucoup d'appareils sont gourmands en électricité et certains les font tourner en permanence, d'autant plus en cette période de fortes chaleurs).

Pour alléger la charge financière des ménages, le gouvernement a décidé :

- dans un premier temps que tous les particuliers pouvaient demander auprès des P.E.A. le remboursement du dépôt de garantie payé à l'ouverture de tout abonnement électrique.
Dispositif mis en place fin mars >>>>

- que les factures seraient réduites pendant 3 mois (selon un barème dégressif en fonction du volume de consommation et sur la base de la facture de février - a priori, février est comparativement un mois de faible consommation).
Ces dispositions vont concerner 22 millions de foyers et prennent effet immédiatement (une régularisation sera faite sur la facture suivante pour ceux ayant déjà payé celle de mars).

Comme le reste du monde, la Thaïlande est actuellement focalisée sur la crise sanitaire due au Covid-19.
Ses conséquences économiques et sociales s'annoncent d'ores et déjà dramatiques mais pourraient encore être aggravées par l'intense sécheresse qui touche le pays depuis déjà plusieurs mois.

Cette situation n’est malheureusement pas inédite en Thaïlande même si les conditions hydrologiques sont particulièrement difficiles cette année.
De très nombreuses provinces sont touchées, y compris dans les régions agricoles.


Les rendements sont menacés pour les récoltes de canne à sucre, de manioc, de caoutchouc et de riz ("hors saison" dans les régions qui font plusieurs récoltes par an).
La situation est également préoccupante dans notre province de Chonburi dont les réserves d’eau sont au plus bas.

Des restrictions de la fourniture d'eau ont déjà été annoncées pour certains quartiers de Pattaya.

Pourtant, la crise du coronavirus va peut-être paradoxalement apporter un répit sur ce plan pour les régions touristiques.
La fermeture des hotels et restaurants depuis et pour encore plusieurs semaines, la diminution très forte du nombre de touristes font mécaniquement diminuer la demande en eau, ce qui pourrait aider à passer cette période critique, en attendant le retour de la saison des pluies.

Lors d’une intervention télévisée hier soir, le Premier Ministre Thaïlandais, le Général Prayut Chan-O-Cha a annoncé l’instauration d’un couvre-feu dans tout le pays, ceci afin de limiter les déplacements et donc la propagation du Covid-19.
Cette mesure prend effet à partir de ce vendredi 3 avril et sans limitation de durée.
Toute sortie du domicile et tous déplacements seront interdits de 22h00 à 4h00 du matin.
Des exceptions sont prévues pour les personnes pouvant le justifier (personnels médicaux, livreurs,…), également pour les personnes se rendant vers un aéroport ou une zone de quarantaine.

Les contrevenants encourent des sanctions sévères (fortes amendes, voire même jusqu’à 2 ans d’emprisonnement).

La Thaïlande interdit également toute arrivée sur son sol de personnes provenant de l’étranger jusqu’au 15 avril au moins (l’interdiction s’applique également aux ressortissants thaïlandais qui sont actuellement à l’étranger).
Dans les provinces, les gouverneurs gardent la possibilité d’imposer des mesures plus restrictives et les décisions déjà prises localement ne sont pas remises en cause.
- A Phuket : blocage des accès terrestres et maritimes depuis le 30 mars et fermeture de l’aéroport à partir du 10 avril.
- A Phang Nga : interdiction d’accès à la province
- A Chiang Mai : quarantaine imposée à tous les arrivants dans la province.
- A Sakon Nakhon : interdiction générale de vente d’alcool dans la province.
- A Chanthaburi : obligation de porter un masque pour sortir de chez soi
(cliquez sur le nom des provinces pour ouvrir les articles de presse correspondants)

Les déplacement inter-provinces ne sont pas formellement interdits mais néanmoins fortement déconseillés. Les nombreux barrages de l’armée et de la police sur les routes ont autorité pour faire rebrousser chemin aux véhicules n’ayant pas de raison valable de se déplacer.
Et même si le mot d’ordre "Restez chez vous" est largement diffusé, le gouvernement n’a pas décidé le confinement de la population tel qu’il est actuellement imposé dans de nombreux pays d’Europe.
Un clip réalisé par plusieurs musiciens thaïlandais "confinés".

Concernant la propagation de l’épidémie, les statistiques restent à ce jour à un niveau relativement bas (19 décès et 1978 cas répertoriés) mais ce sont maintenant quasiment toutes les provinces qui ont été contaminées par le Covid-19.
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Pour retrouver toute l'ACTU de ces derniers mois,
cliquez sur ces liens :
L'ACTU du 1er trimestre 2020

Sur cette page, je parle de ce qui fait la une des médias en Thaïlande. Le traitement de l'actualité et l'importance accordée à certains événements peuvent être très différents en Thaïlande et en France… question de point de vue !...
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Une fois n'est pas coutume, un "coup de gueule" pour commencer.
Sur les réseaux sociaux, on lit en ce moment beaucoup, beaucoup (beaucoup ?) de publications de touristes français scandalisés parce qu'ils sont bloqués en Thaïlande en raison de l’annulation des vols de plusieurs compagnies aériennes.
Au-delà de s’interroger sur leur insouciance (pourquoi ne sont-ils pas partis plus tot ? voire même pourquoi sont-ils venus alors que la crise était déjà déclarée ?) j’imagine que certain(e)s sont sans doute dans des situations compliquées, y compris financièrement, et je peux comprendre leur inquiétude, leur dépit, leur colère,… des réactions humaines bien sur, que je me garderais bien de leur reprocher.
Néanmoins j’ai du mal à ne pas y voir (au minimum) une certaine forme, pardon une forme certaine… d’égoïsme.
Je n’évoquerais même pas les malades et les personnels soignants qui, pour certains, vivent actuellement un enfer en Italie, en Espagne, en France (liste sans doute pas exhaustive malheureusement)
Par contre, en tant que résident ici, j’ai une pensée pour ces gens que nous côtoyons tous les jours : les milliers (millions ?) de "petites mains", thaïlandais, laotiens, cambodgiens, birmans (liste non exhaustive là encore) qui même s’ils échappent au virus, ne savent tout simplement pas comment ils vont pouvoir faire vivre leurs familles dans les semaines/mois à venir… Et je ne pense pas que eux comptent sur leur ambassade pour leur porter assistance.
Tous ces gens sortiront de cette crise dans des situations beaucoup plus dramatiques que tous ceux qui viennent aujourd’hui raler ou se lamenter sur Facebook.
Il ne s’agit pas de minimiser les soucis de qui que ce soit, juste de remarquer que les touristes bloqués actuellement en Thaïlande ont des problèmes de riches… et (trop souvent sans doute) les exigences qui vont avec…
J’ajoute que au milieu de ce concert de récriminations envers l’Ambassade, Air France, les autorités thaïlandaises, etc… je ne vois guère de messages pour remercier les personnels navigants qui "font le taf" pour assurer des vols de rapatriement, pour les employés de l’aéroport, les chauffeurs de bus, de taxi, etc…
Le nombrilisme à l’occidentale dans toute sa splendeur.
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La crise du coronavirus a déjà des conséquences économiques et sociales en Thaïlande.

Durant ces dernières semaines, la baisse puis l’arrêt de toutes les activités touristiques, la fermeture de tous les établissements de divertissement ont d’ores et déjà impacté directement ou par ricochet des millions de personnes au statut social précaire.qui ne bénéficient d’aucune couverture sociale et vivent au jour le jour.

Pour leur venir en aide, le gouvernement a annoncé la semaine dernière
le versement d’une allocation mensuelle
de 5 000 bahts (env. 140 €)
pour les trois prochains mois.
Cette aide exceptionnelle ne s’adresse qu’aux personnes n’ayant aucune aide sociale. Ainsi par exemple, les étudiants, les agriculteurs, les employeurs et les salariés de compagnies cotisant à la Sécurité Sociale Thaïlandaise en sont exlus.

Les postulants devant également se faire enregistrer auprès d’une banque, ils se sont précipités dans les agences bancaires dès vendredi, provoquant des attroupements (théoriquement interdits depuis la déclaration d’état d’urgence), bien évidemment propices à la propagation du virus.

Le gouvernement avait tablé sur 3 millions d'allocataires potentiels mais depuis samedi, plus de 19 millions de personnes se sont déjà inscrites en ligne afin d’en bénéficier et ce chiffre ne cesse d’augmenter.
Le gouvernement revoit d’ores et déjà ses prévisions budgétaires pour l’année 2020 et devra probablement recourir massivement à l’emprunt.
Le gouvernement thaïlandais a décidé d'instaurer l' "état d'urgence" dans tout le pays à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 30 avril.


Cette décision, prise dans le cadre d'une loi datant de 2005, confère des pouvoirs (très) étendus au Premier Ministre,
<<<< le Général Prayut Chan-O-Cha ,
pour prendre toutes décisions jugées nécessaires dans la lutte contre l"épidémie de coronavirus.
Concrètement, les premières mesures prises dans ce cadre sont :

- la fermeture effective de toutes les frontières.
Plus aucun étranger n'est autorisé à pénétrer sur le territoire thaïlandais (à l'exception des diplomates, des personnels de compagnies aériennes et des personnes possédant un permis de travail en Thaïlande). Les thaïlandais souhaitant revenir au pays devront présenter un certificat médical et s'imposer une mise en quarantaine à leur arrivée.
- le contrôle accru des médias et réseaux sociaux qui pourraient propager de fausses informations ou contribuer à accroître la panique dans la population.
- tous les rassemblements publics sont interdits (même les cérémonies religieuses, y compris familiales, devront être restreintes et le nombre de participants réduits).
- l'allongement de la liste des lieux publics et commerces devant rester fermés (cela étend à tout le pays des mesures déjà prises dans de nombreuses provinces) : en particulier les restaurants qui ne peuvent plus faire que de la vente à emporter.

- la mise en place de points de contrôles routiers (375 dans tout le pays) afin de décourager au maximum les déplacements inter-provinces (même s'ils ne sont pas explicitement interdits).

Dans tous les domaines, les sanctions promises aux récalcitrants se veulent très dissuasives (prison à la clef), d'autant que les personnels chargés d'appliquer ces mesures bénéficient quasiment d'une immunité.
A ce stade, le gouvernement se contente de recommander fortement aux thaïlandais de rester chez eux (plus particulièrement les personnes âgées et/ou à la santé fragile). Néanmoins, les usines, beaucoup de commerces, les administrations, les banques, les transports publics restent en activité et les entreprises ayant recours au télétravail sont très minoritaires... donc les déplacements de nombreux travailleurs resteront inchangés.


Dans tous les transports, les locaux administratifs, le port du masque est obligatoire et les consignes de distanciation sociale très strictes.

Pour l'instant, aucun couvre-feu n'a été décidé au plan national...

...même si cette éventualité n'est pas à exclure dans les prochains jours.
De plus, les gouverneurs de province ont autorité pour décider localement de mesures plus contraignantes. C'est le cas par exemple à Phuket.

Toutes ces dispositions (nationales et locales) sont susceptibles d'être modifiées, amendées, prolongées dans les prochains jours/semaines en fonction de l'évolution de l'épidémie dans le pays.
A ce jour, la Thaïlande recense 1 045 cas diagnostiqués (répartis désormais dans toutes les régions).
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et 4 décés imputés au Covid-19.
Voir cet article pour les derniers développements et quelques indications sur l'impact de cette crise en Thaïlande :
Comme je l'ai écrit précédemment, les choses évoluent de jour en jour.
A partir de demain (22 mars) tous les étrangers, quelles que soient leur nationalité ou leur provenance devront fournir au moment de l'enregistrement sur un vol à destination de la Thaïlande :
- une attestation d'assurance couvrant les frais médicaux à hauteur de 100 000 $ (env. 3,2 millions de bahts) et incluant le covid-19.
- et surtout un certificat médical datant de moins de 3 jours indiquant qu'ils sont "covid-free" c'est-à-dire non contaminés par le coronavirus.

Ces dispositions, outre leur aspect dissuasif sur le plan financier, s'apparentent à une impossibilité d'entrer sur le territoire puisqu'un tel certificat est quasiment impossible à obtenir en ce moment dans de nombreux pays (particulièrement en Europe).

De l'aveu même du gouvernement "cette mesure vise à minimiser autant que possible le nombre d'arrivées"... On peut donc considérer que cela équivaut à une fermeture des frontières (sans le dire officiellement).

Par ailleurs, cette annonce a provoqué la colère de nombreux thaïlandais expatriés en Europe et qui souhaitent rentrer en Thaïlande.
Ils sont certes dispensés du certificat spécifique pour le Covid-19 mais doivent néanmoins présenter un certificat médical comme quoi ils sont "aptes à voyager" (un document bien difficile à obtenir en Europe par les temps qui courent) ainsi qu'une attestation de leur ambassade...

Bien qu'en augmentation notable, les statistiques de cas diagnostiqués et de malades hospitalisés restent à des niveaux bas comparés à ceux des pays d'Europe et à ce jour, 1 seul décès imputable au coronavirus a été officiellement constaté.
Toutes les régions de Thaïlande sont désormais touchées. >>>>
Pour l'instant, la Thaïlande en reste au stade 2 mais des voix s'élèvent pour demander au gouvernement des mesures plus drastiques afin de contenir à tous prix la propagation de l'épidémie.
On peut bien sur s'attendre à de nouveaux développements dans les prochains jours / semaines... Je n'en ferai sans doute pas un compte rendu détaillé ici, les informations anxiogènes n'étant pas celles que je privilégie sur ce blog.
Hier soir, lors d’une allocution télévisé, le Premier Ministre thaïlandais a confirmé que les 13/14/15 avril prochains ne seraient finalement pas jours fériés en Thaïlande.

Cela signifie donc que le congé de Songkran (voir cet article) est reporté à une date ultérieure.
Le Nouvel An thaï est la période de l’année où les thaïlandais se déplacent en masse dans tout le pays.
Le secteur touristique, déjà très largement impacté depuis plusieurs semaines, espère que les festivités reportées (après la crise sanitaire) pourront relancer la fréquentation touristique… dans quelques mois (aucune date n’a été précisée pour l’instant).


Face au coronavirus, le discours gouvernemental se veut rassurant en particulier quant à la capacité d’accueil des malades par le système médical thaïlandais.
Jusqu’à présent, l’épidémie de coronavirus semble avoir été maitrisée en Thaïlande (1 seul mort officiellement constaté).
A ce jour, la Thaïlande n'est pas en stade 3 puisque les cas diagnostiqués ont été tracés comme venant de l’étranger (personnes ayant séjourné en Corée, à Hong-Kong, au Japon, en Italie) mais les autorités souhaitent à tout prix éviter une plus large propagation.
Quelques nouveaux cas ces derniers jours (bien que peu nombreux comparés aux statistiques européennes) ont été très médiatisés :
- le boxeur et acteur Matthew Deane et son épouse, la chanteuse Lydia Sarunrat
-
- un officier supérieur de l’armée thaÏlandaise qui avait assisté au même gala de boxe thaïe au Lumpini Stadium

A la différence des récentes décisions prises en Europe, les mesures contraignantes sont assez peu nombreuses et aucune restriction de déplacement ni confinement ne sont imposés :
- les marchés, les centres commerciaux, les transports fonctionnent normalement,
- les commerces et restaurants n’ont pas obligation de fermer pour l’instant (même si certains le font par manque de clients)
- les écoles et universités sont fermées (Ies élèves sont de toute façon pour la plupart en période de grandes vacances).
Seuls les rassemblements (sport, festivals, spectacles, cérémonies religieuses) sont interdits (la plupart ont d'ores et déjà été supprimés les uns après les autres) et les établissements de divertissement sont fermés pour (au moins) 2 semaines.

Une exception notable : la province de Buriram désormais "vérouillée" sur ordre du gouverneur.
https://www.bangkokpost.com/thailand/general/1880080/buri-ram-provinceBuri#cxrecs_s

Les procédures de contrôle imposées aux voyageurs entrant dans le royaume ont été légèrement renforcées.
En particulier tous les arrivants (quelle que soit leur provenance) doivent indiquer leurs coordonnées (email et téléphone) et doivent télécharger une appli sur smartphone permettant de les localiser pendant les 14 premiers jours de leur séjour en Thaïlande.

Bien entendu, la situation est susceptible d'évoluer de jour en jour mais pour l'instant, la fermeture des frontières n’a pas été décrétée (contrairement à la Malaisie voisine) et paradoxalement (?) la France ne figure toujours pas dans la liste des pays "à risque", donc aucune quarantaine n’est imposée aux voyageurs ne présentant pas de symptômes.

Mardi dernier, une publication sur le compte Facebook du Ministre de la Santé Anutin Charnvirakul laissait entendre que tous les voyageurs en provenance de 11 pays déclarés "à risque" seraient systématiquement mis en quarantaine à leur arrivée.
Bien que rapidement retirée et démentie, cette (grosse) erreur de communication a provoqué une vague de panique parmi les voyageurs concernées (thaïlandais et étrangers).
Le gouvernement thaïlandais a donc clarifié ses décisions aujourd’hui.
- Les personnes provenant des pays "à risque" sont soumis à un contrôle de température aux aéroports, seuls ceux présentant des symptômes suspects seront dirigés vers un hopital et astreint à 14 jours de quarantaine.

- Surtout, les pays considérés comme "à risque" sont réduits à 6 (Chine, Hong-Kong, Macao, Corée du Sud, Italie, Iran), la France a donc été retirée de cette liste…

Cette version beaucoup plus légère des contrôles à l’arrivée en Thaïlande a bien évidemment pour but de préserver l’attractivité touristique du pays, largement mise à mal par la crise du coronavirus depuis le début 2020.
Par ailleurs, les annonces d’annulation d’événements se multiplient, y compris pour les festivités de Songkran, d’ores et déjà annulées à Khon Kaen, Phetchabun et Bang Saen.

Le coronavirus (Covid-19) est plus que jamais omniprésent dans les médias en Thaïlande.
D’après les statistiques officielles, le pays reste très peu touché par l’épidémie :
- 43 cas diagnostiqués à ce jour dont 31 ont été guéris et sont retournés chez eux,
- 1 seul décès a été attribué au coronavirus, (celui d’un homme qui était en contact avec des touristes chinois et qui souffrait également de la dengue).
Par contre, l’attention se focalise d’une part sur l’ "accueil" des voyageurs venant des pays considérés comme "à risque". et d’autre part, sur les mesures prises pour éviter la propagation du virus.

Le Ministère de la Santé thaïlandais a actualisé la liste des pays considérés comme "à risque" en y incluant la France et l’Allemagne.

Conséquence immédiate de cette décision : les personnes en provenance de ces pays seront soumis à un test de température (par caméra thermique a priori) lors de leur arrivée dans les aéroports thaïlandais.
Au cas où ils présenteraient des symptômes (fièvre, toux) assimilables au Covid-19, ils seront astreints à des tests médicaux et à un confinement de 14 jours.
Ces mesures sont déjà en place depuis plusieurs semaines pour les vols arrivant de Chine,…
Pour les personnes de nationalité thaïlandaise ou résidentes en Thaïlande avec un visa long séjour, il leur est demandé de s’ "auto-confiner" à leur domicile pendant 14 jours.


Le cas des travailleurs clandestins (plusieurs milliers) revenant de Corée du Sud suscite de vives inquiétudes, y compris au plus haut sommet de l'état.

Hier, la communication confuse émanant de sources plus ou moins officielles (par exemple l’Office de Tourisme de Thaïlande ou la page Facebook du Ministre de la Santé lui-même) a entraîné des interprétations erronées.
M. Anutin Charnvirakul a du fermer son compte sur Facebook >>>>
Le vice Premier Ministre a du réaffirmer qu’à ce jour, aucune réglementation coercitive n’obligeait qui que ce soit à rester confiné et qu’aucune mesure de quarantaine n’était imposée aux voyageurs venant des pays "à risque" (dont la France donc) dans la mesure où ils ne présentent pas de symptômes suspects.

Dans le contexte d’inquiétude généralisée qui prédomine, les controles de température se multiplient dans les transports en commun, les attractions touristiques,…
https://www.nationthailand.com/news/30383324
Et plusieurs événements (rencontres sportives, festivals, foires, salons) ont d’ores et déjà été annulés ou repoussés :
- le Grand Prix de MotoGP initialement prévu à Buriram du 20 au 22 mars, est reporté sine die (voir cet article)
- tous les matches de football de la Thaï League sont annulés jusqu’en avril (voir cet article)
- le Festival d’Ayutthaya initialement prévu du 13 au 22 mars est reporté (voir cet article)
- à Bangkok le salon de l’auto est reporté à fin avril et le salon du livre annulé (voir cet article)
- le Pattaya Music Festival programmé les 20 & 21 mars est supprimé.

Pour l'instant, les festivités de Songkran ne sont pas remises en cause malgré les rassemblements massifs qu’elles impliquent (le nouvel an thaïlandais est célébré à la mi-avril).
Bien entendu, le gouvernement se veut rassurant...

Néanmoins,
- certains supermarchés de Bangkok ont pu constater quelques achats en quantités inhabituelles... (voir cet article)
- les particuliers se pressent dans les magasins gouvernementaux pour s’approvisionner en masques de protection... (voir cet article)
Outre les aspects sanitaires, les conséquences économiques de cette crise inquiètent aussi les décideurs thaïlandais, particulièrement dans le tourisme.

Les aéroports et les hotels sont largement désaffectés mais les multiples petits commerces dépendant de l'affluence touristique sont aussi durement touchés.
Les professionnels du secteur espèrent que les touristes nationaux pourront compenser en partie les pertes inhérentes à la chute des arrivées en provenance de Chine et du Japon…
Le coronavirus (Covid-19) fait toujours la une des médias en Thaïlande… comme dans le reste du monde… Pourtant, depuis quelques jours, l’épidémie semble pouvoir se stabiliser y compris en Chine.

Malgré l’hystérie collective qui prévaut depuis plusieurs semaines, il faut rappeler qu'à ce jour, cette maladie n’a fait aucune victime en Thaïlande et que seulement 33 cas ont été diagnostiqués dans le pays (dont 13 ont déjà quitté l’hôpital).

Après l’affolement et les informations alarmistes sur le plan sanitaire, les médias s’intéressent désormais plus aux conséquences économiques de la crise qui semble devoir s’installer pour plusieurs mois (en Chine et dans les pays d'Asie du Sud-Est, tous plus ou moins dépendants de la croissance chinoise).


Dans le cas particulier de la Thaïlande, l’industrie touristique est bien sur la plus touchée et la plus inquiète, en raison de la forte baisse du nombre de voyageurs chinois, déjà effective depuis quelques semaines.
Le manque à gagner est d’ores et déjà important et les prévisions sont très pessimistes pour les mois à venir.

En 2019, la Chine a envoyé de très loin le plus gros contingent de touristes vers la Thaïlande : près de 11 millions sur les 39 millions recensés sur l’année.
D’autres polémiques, plus anecdotiques, ont également secoué les médias.

- La semaine dernière, le Ministre thaïlandais de la Santé a fait une déclaration fracassante (et injurieuse !) envers les "farangs" (touristes européens) qui avaient refusé les masques qu’il leur tendait lors d’une distribution publique (très médiatisée) à Bangkok.
Bien qu’il ait présenté de plates excuses par la suite, cette "communication" pour le moins maladroite et dévastatrice pour l’image de la Thaïlande a été largement commentée dans les médias et sur les réseaux sociaux.

- Le ressentiment envers les chinois s’exprime discrètement mais avec pour conséquence des discriminations de la part de certains commerçants qui seraient considérées comme ouvertement racistes en France, mais ne sont pourtant pas illégales en Thaïlande.
- Les autorités thaïlandaises ont du s'expliquer sur deux décisions contradictoires à quelques jours d'intervalle...

Refus d’accueillir un paquebot néerlandais qui avait fait escale à Hong-Kong…
Celui-ci a finalement pu accoster au Cambodge où il a été reçu en grandes pompes par le Premier Ministre Hun Sen.

Puis autorisation donnée à un autre paquebot (de Hong-Kong) de débarquer ses passagers à Phuket.
<<<<
Sur les deux bateaux, aucun cas d’infection n’a été constaté…

Le weekend dernier, une tuerie de masse perpétrée dans un centre commercial de Nakhon Ratchasima a évidemment fait la une en Thaïlande.
Les images en ont été largement reprises et commentées par les médias du monde entier.
Les circonstances du drame et le bilan très lourd (30 morts et 58 blessés) ont provoqué un énorme choc dans le pays qui n’avait jamais connu ce type de carnage.
L’auteur des faits est un militaire chevronné (32 ans) qui aurait agi en raison d’un violent conflit avec son supérieur (qui a été sa première victime). Il a été abattu par la police après 17 heures de siège.

Au-delà des hommages massifs aux victimes tuées par le forcené (civils touchés au hasard ainsi que deux policiers anti-terroristes)...
et des condoléances royales...
...un tel drame, inédit en Thaïlande, amène à s’interroger :
- d’une part sur l’efficacité des procédures de sécurité dans les camps militaires (le tueur s’est procuré un arsenal impressionnant dans l’armurerie de sa base)
- d’autre part sur le risque de "copieurs" qui pourraient être tentés de reproduire ce drame dans d’autres lieux publics.

Pour sa part, le Centre Commercial Terminal 21 a annoncé sa réouverture dès jeudi 13 février.

La police thaïlandaise a identifié et interpellé hier l’auteur du braquage sanglant perpétré à Lopburi il y a 2 semaines.
L’homme est agé de 38 ans, directeur d’une école primaire à Singburi (province voisine de Lopburi).
Il a reconnu les faits mais à ce stade, ses motivations restent floues : certains journalistes évoquent une envie (suicidaire ?) de "pimenter" son existence… d’autres parlent de dettes importantes suite à des paris...

L’arme utilisée lors du braquage appartenait à son père, ancien policier, et son butin a été retrouvé dans la maison de son père (contrairement à ses premières déclarations où il prétendait l’avoir jeté dans une rivière) mais il semble néanmoins avoir agi seul.

L’émotion suscitée par cette affaire, l'implication des plus hautes instances de la police et le traitement médiatique qui a suivi laissent d’ores et déjà augurer qu’il sera jugé sévèrement par la justice thaïlandaise (il encourt la peine de mort).
Jeudi dernier, un homme a braqué une bijouterie dans un centre commercial de Lopburi (centre de la Thaïlande). Il n’a pas hésité à utiliser son arme, équipée d’un silencieux, faisant 3 victimes : une employée du magasin, un vigile ainsi qu’un bébé de 2 ans (atteint d'une balle perdue, il est décédé à l'hôpital) et en blessant 4 autres.

Il est reparti en scooter, avec son butin (estimé à 500 000 bahts, env. 15 000 €).

C’est une chasse à l’homme qui passionne la Thaïlande depuis déjà plusieurs jours.

Ce braquage a ému tout le pays, surtout en raison de la mort d'un bébé de 2 ans.
Les appels à la plus grande sévérité envers le meurtrier se multiplient (y compris au plus haut niveau, les policiers sont encouragés à utiliser leurs armes pour le neutraliser).
Même s'ils sont rarement aussi dramatiques, ce genre de fait divers n’est pas exceptionnel en Thaïlande.

Braquages, meurtres, arrestations, bagarres, querelles de voisinage, etc.. alimentent presque quotidiennement la une des médias thaïlandais... depuis des décennies !
Dans un style très "trash-tabloïd", ils étaient en première page des journaux papiers dans les années 80s... Aujourd'hui, ils tournent en boucle sur les télévisions et les réseaux dits sociaux...
C'est fait ! En Thaïlande, depuis le 1er janvier, les magasins des grandes chaines de distribution ne donnent plus de sacs plastiques à leurs clients, du moins au passage en caisse.
Cette mesure radicale et spectaculaire, initiée par le gouvernement et relayée par tous les grands groupes de distribution, a été saluée à peu près uniformément.

Les rares protestations émanent de l’industrie du plastique qui craint que l'abolition totale des sacs plastiques (annoncée pour 2021) ne menace l'équilibre de cette filière qui emploient plusieurs milliers de personnes dans des centaines de petites et moyennes entreprises.
La Thaïlande produit 600 000 tonnes de plastiques par an dont les 2/3 sont transformés en sacs plastiques.

C’est une (petite) révolution dans ce pays qui, depuis plusieurs années, s’est habitué à "tout" emballer et transporter en sacs plastiques….
Mais bien sur, la créativité des thaïlandais n’a pas été prise en défaut pour trouver des solutions alternatives !
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Voir cette vidéo sur Facebook « This is Thaïland ! »
Pour retrouver toute l'ACTU de 2019,
cliquez sur ce lien :
Beach Football à Pattaya

En ce moment se dispute la 15ème Pattaya Cup de Beach Football
sur la plage de Jomtien (au sud de Pattaya).
Les équipes de 10 pays participent au tournoi :
Norvège, Russie, Chine, Irlande, Lettonie dans le groupe A

Thaïlande, Pays Bas, Angleterre, France, Finlande dans le groupe B.
Ce soir nous avons assisté à deux matches.
Tout d’abord France – Finlande dont le niveau était assez médiocre, il faut le dire…

La victoire française (4-2) ne restera pas dans les annales…
Mais l’affiche du jour c’était Thaïlande – Pays Bas avec deux des meilleures équipes du tournoi (dans les jours précédents, la France s’était inclinée respectivement 7-3 contre la Thaïlande et 6-2 contre les Pays Bas).
Les Pays-Bas sont les tenants du titre et encore favoris de cette édition.
Ils brillent dans cette compétition depuis déjà plusieurs années.

La Thaïlande présente également des joueurs de bon niveau,
évidemment galvanisés par le fait de jouer à domicile.
Le jeu était rapide, à la fois physique et spectaculaire.
Le score final : 5 – 5 était finalement parfait…
pour préserver la paix de certains ménages…
Le succès populaire était au rendez-vous et dans une belle ambiance !
Les supporters "oranje" étaient nombreux...

Les thaïlandais étaient nombreux aussi évidemment et se manifestaient bruyamment.
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Outre le football, les "Pattaya Beach Games" (du 31 janvier au 23 février) comprennent également des compétitions de sepak takraw et de volley-ball.

Au même endroit, nous y avions assisté l'an passé :
Les archives de l'ACTU

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