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L'ACTU du 3ème trimestre 2020

Sur cette page, je parle de ce qui fait la une des médias en Thaïlande. Le traitement de l'actualité et l'importance accordée à certains événements peuvent être très différents en Thaïlande et en France… question de point de vue !...
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Le gouvernement thaïlandais vient de prendre plusieurs décisions qui prolongent l'effet des mesures appliquées ces derniers mois.
Pour la sixième fois, l’état d’urgence est renouvelé pour un mois supplémentaire, soit jusqu’à fin octobre.
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Pour les étrangers dont le visa a expiré depuis le 26 mars l' "amnistie" est également prolongée jusqu'à fin octobre.
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Cette décision a pu surprendre après les déclarations martiales des responsables de l'Immigration ces derniers jours qui affirmaient que les étrangers n'ayant pas régularisé leur situation avant le 26 septembre (date limite fixée précédemment) s'exposaient à des amendes voire à des interpellations et expulsions...
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Plusieurs personnalités influentes du monde des affaires et du tourisme avaient souligné ce paradoxe consistant à expulser ces touristes restant en Thaïlande depuis plusieurs mois (leur nombre est estimé à au moins 150 000 personnes) au moment où le pays souhaite pouvoir attirer de nouveaux visiteurs étrangers aussi vite que possible...
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Le gouvernement a également approuvé la création d'un nouveau type de visa, le STV (pour Special Tourist visa), présentée comme une "offre" susceptible d'attirer pour de longs séjours des touristes fortunés venant de régions à faible risque Covid...
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Outre qu'il est conçu pour des séjours longs, ce visa reste tributaire de conditions financières (assurance, recours obligatoire à une agence, paiement d'avance pour les hébergements) et de contraintes procédurales (vols affrétés exclusivement, quatorzaine obligatoire dans des hotels agréés, traçage de tous les déplacements), qui risquent de décourager plus d'un voyageur potentiel...
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Malgré les effets d'annonce qui ont été très nombreux ces dernières semaines, la réouverture des frontières annoncée pour début octobre sera pour le moins... expérimentale.
Les responsables du tourisme, en accord avec les autorités sanitaires, pensent accueillir 1200 "touristes" par mois en commençant par un premier "charter" de 120 personnes en provenance de Chine dès la semaine prochaine.
Bien évidemment, aucune date n'est envisagée pour le rétablissement des vols commerciaux classiques.
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Hier, les autorités sanitaires ont annoncé le décès d’un thaïlandais de 54 ans diagnostiqué du Covid-19 le 02 septembre dernier alors qu’il avait été hospitalisé au Rajavithi Hospital à son retour d’Arabie Saoudite (il y travaillait comme traducteur à l’Ambassade).
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Pour la Thaïlande il s’agit du premier décès imputé au Covid-19 depuis 108 jours et du 59ème depuis le début de l’épidémie.
Le nombre total de personnes ayant été infectées est de 3 497.
Ces chiffres paraissent dérisoires comparés aux statistiques affichées par les pays occidentaux ou même à celles de pays proches comme les Philippines ou l’Indonésie.
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Pourtant, ici, cette information fait l’événement et va sans doute encore renforcer la psychose des thaïlandais face au virus.
Plusieurs enquêtes d’opinion ont montré que la population craignait que la réouverture des frontières ne provoque une résurgence du virus qui pourrait potentiellement être importé par les étrangers.
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Dans le même ordre d’idée, lors d'une allocution télévisée jeudi dernier, le Premier Ministre Prayut Chan-O-Cha a invoqué la crainte d’une diffusion du virus pour "conseiller" aux opposants de ne pas manifester comme prévu ce samedi.
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La semaine dernière un cas de contamination "locale" au Covid-19 a été identifié en Thaïlande après plus de 100 jours pendant lesquels les seuls cas diagnostiqués concernaient des personnes venant de l'étranger.
"Le" cas en question concerne un DJ de Bangkok, testé après son incarcération pour une affaire de drogue.
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Fidèles aux méthodes appliquées depuis le début de la pandémie, les autorités ont entrepris un traçage méticuleux des "contacts" de la personne infectée avant et après son interpellation (près de 1000 personnes testées).
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Les établissements où il a travaillé ont été fermés pour désinfection et soumis à enquète quant au respect des mesures de prévention.
Cette nouvelle a ravivé encore la psychose d'un retour du virus (particulièrement dans les régions frontalières de la Birmanie).
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En conséquence également, les espoirs d'une réouverture prochaine des frontières s'éloignent à nouveau et le projet d'expérimentation à Phuket élaboré par le Ministère du Tourisme a été reporté sine die.
Dans ce contexte, les résultats du récent weekend prolongé (du 4 au 7 septembre) apparaissent mitigés pour l'industrie touristique locale.
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Certes, les déplacements au départ de Bangkok ont été très nombreux, profitant largement aux destinations touristiques proches de la capitale.
Par contre les taux d'occupation des hotels sont restés faibles dans le sud (Phuket, Phang Nga, Samui).
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Les autorités réfléchissent à accentuer encore les mesures d'aide afin d'inciter les thaïlandais à voyager plus dans le pays.
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A noter également que durant ce weekend prolongé, 59 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route...
...soit une de plus que le total des décès dus au Covid-19 depuis le début de l'année 2020.
Spéculations sur le possible retour de quelques touristes étrangers.
2 jours fériés début septembre.

Le gouvernement thaïlandais a décidé de renouveler le décret d'état d'urgence jusqu'à fin septembre (il s'agit de la cinquième prolongation).
Le motif est toujours de concentrer les pouvoirs de décision entre les mains du Premier Ministre dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.

La Thaïlande n'a plus enregistré de contamination locale depuis plus de 3 mois mais les mesures de contrôle aux frontières (tests, quarantaine, traçage) restent plus que jamais en vigueur pour les rares personnes autorisées à pénétrer sur le territoire en provenance de l'étranger.

Tous les nouveaux cas diagnostiqués depuis 3 mois l'ont été dans les centres de quarantaine sur des personnes (thailandaises ou non) arrivant de l'étranger.
Les autorités, arc-boutées sur l'objectif "0-covid" restent dans la crainte d'une nouvelle vague car une éventuelle résurgence du virus dans le pays n'est pas à exclure comme l’ont prouvé les exemples de pays tels que le Vietnam ou la Nlle-Zélande.
Dans ce contexte d’extrème prudence, les autorités renforcent également la surveillance des entrées de travailleurs (légaux et illégaux) en provenance des pays limitrophes.
Pourtant, les spéculations sur une possible réouverture des frontières sont alimentées par les responsables du tourisme thaïlandais (Ministre compris).
Un programme dit "Phuket Model" propose d’accueillir des touristes "de longue durée"... et à fort pouvoir d'achat... dès le mois d'octobre (???)...

...mais dans des conditions de contrôle et de surveillance particulièrement contraignantes.

Même si le Premier Ministre lui-même s’est déclaré favorable au retour des touristes étrangers afin de relancer le secteur touristique, les formules proposées sont de toute façon destinées à un nombre très limité de "clients" potentiels.
Autant dire que leur mise en œuvre et leur succès commercial paraissent très aléatoires à ce stade.

Septembre est en principe un mois sans jour férié en Thaïlande mais le gouvernement a décidé de positionner les deux jours fériés "restant" du congé de Songkran qui avait été annulé en avril dernier, précisément les vendredi 4 et lundi 7 septembre prochains afin de créer un long weekend de 4 jours au début du mois.

Tout comme en juillet, cette décision a pour but de créer des conditions favorables au tourisme local qui représente pour l'instant la seule source d'activité de l'industrie touristique, moribonde depuis la fermeture des frontières il y a 5 mois.
Cette semaine, le gouvernement thaïlandais a officiellement confirmé plusieurs décisions :

- prolongation de l’état d’urgence pour un mois supplémentaire, soit jusqu’au 31 août prochain.
Bien que la Thaïlande n’ait plus enregistré de contamination locale depuis plus de 2 mois, les autorités expliquent que cette mesure reste nécessaire pour contrôler le risque sanitaire au moment où la pandémie de Covid-19 est toujours largement active dans le reste du monde.

- prolongation de l’ "amnistie" des visas pour les touristes étrangers.
Cette décision prise début avril avait pour but d’éviter l’engorgement des bureaux d’immigration par les étrangers "bloqués" en Thaïlande en raison de l’annulation de nombreux vols, en particulier vers l’Europe.
Les étrangers séjournant en Thaïlande sans visa ne seront donc pas inquiétés jusqu’au 26 septembre.
Par contre, il semble assez clair que les autorités souhaitent que les étrangers qui ont profité de ces 6 mois de mansuétude prennent leurs dispositions pour quitter le pays ou à défaut, se mettent en règle vis-à-vis de la réglementation des visas en effectuant les démarches nécessaires auprès des Bureaux de la Police d’Immigration avant le 26 septembre.


Concernant les étrangers candidats à un séjour en Thaïlande, les conditions d’admission sont actuellement drastiques.
Les formalités avant le départ sont gérés par les ambassades et les places disponibles sont peu nombreuses.
Les procédures à l’arrivée sont pour le moins contraignantes et coûteuses (entre autres, imposition de 14 jours en quarantaine à payer par le voyageur).
Welcome to Zombie-Land (Bangkok)
https://medium.com/@fabienklr/welcome-to-zombie-land-bangkok-b0e2318aef4e
Ici, le récit (en anglais) d’un voyageur français lors de son retour à Bangkok.
De telles pratiques sont difficilement envisageables pour des voyageurs en court séjour et clairement le retour des touristes étrangers n’est absolument pas la priorité du gouvernement malgré l'impact grandissant sur l'économie thaïlandaise, en particulier évidemment sur le secteur du tourisme.

Les vols commerciaux à destination de la Thaïlande restent suspendus jusqu’à nouvel ordre et à ce jour, plus personne ne se hasarde à émettre un pronostic pour la date d’un éventuel retour des touristes étrangers en Thaïlande, y compris dans le cadre d'hypothétiques "bulles de voyage"...

A l’occasion de l’anniversaire du roi Rama X (voir ici) (68 ans le 28 juillet, jour férié en Thaïlande),…
un spectacle de drones a été donné sur Sanam Luang à Bangkok, >>>>

<<<< un timbre commémoratif a été émis par la poste thaïlandaise,
... c’est le deuxième weekend prolongé de juillet qui vient de s’achever en Thaïlande (voir ici).

Sans surprise, les thaïlandais (particulièrement les habitants de Bangkok) se sont déplacés en masse et pas seulement pour "rentrer au village" ou visiter la famille comme lors des jours fériés plus traditionnels.
Ces 4 jours faisaient figure de test pour l’industrie touristique, sinistrée depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19 et la fermeture des frontières du pays fin mars.

Dans les destinations touristiques situées à moins de 300 km de la capitale et accessibles par la route (Bang Saen, Pattaya, Koh Samet, Koh Chang, Hua Hin, Ayutthaya), l’affluence constatée a permis des taux de remplissage (enfin) satisfaisants pour l’hôtellerie (surtout moyenne et haut de gamme).

C’est moins vrai dans les régions plus éloignées, en particulier Chiang Mai et les iles du sud (qui nécessitent des déplacements en avion, donc plus coûteux).
Reste que cette embellie (sans doute très temporaire) ne saurait masquer la réalité d’une situation catastrophique et des perspectives inquiétantes pour ce secteur économique qui, depuis des années, avait basé son développement sur le tourisme de masse venu de l’étranger.



Malgré les campagnes de promotion et les aides gouvernementales, il est à peu près évident que l’augmentation (encore hypothétique à ce stade) du tourisme "local" ne compensera pas l’absence durable des touristes étrangers…

Depuis plusieurs jours, deux "affaires" impliquant des étrangers testés positifs au Covid-19 défraient la chronique en Thaïlande.

Il s’agit de la fille d’un diplomate arrivant du Soudan hébergée à Bangkok et d’un militaire égyptien ayant séjourné pendant 3 jours dans un hotel de Rayong.
Tous deux n’ont pas respecté les consignes de quarantaine, faisant craindre une propagation du virus.

Actuellement, en Thaïlande, les rares personnes admises sur le territoire en provenance de l’étranger doivent se soumettre à une "quatorzaine" stricte dans des hébergements officiels, et ce, quelle que soit leur nationalité.

Les autorités se sont vues reprocher les "privilèges" accordés aux diplomates et autres VIP, officiellement invités par les agences gouvernementales... au point de devoir renforcer les procédures de contrôle de ces personnes.
C’était le cas de ce militaire égyptien qui a voyagé dans plusieurs autres pays avant et après la Thaïlande (UAE, Pakistan, Chine)…

A Rayong, il s’est promené dans plusieurs endroits hors de son hotel (malgré la "quarantaine" théorique) , y compris dans des centres commerciaux très fréquentés. Depuis la révélation qu’il a été testé positif au Covid-19 avant de retourner en Egypte c’est un peu le branle-bas de combat :

- reconstitution méticuleuse de ses déplacements durant sa présence sur le sol thaïlandais,
- désinfection généralisée des lieux où il a posé les pieds,
- mise à l’isolement des personnels ayant travaillé à l’étage de l’hotel où il séjournait,
- fermeture de nombreuses écoles fréquentées par les enfants des personnes qu’il est susceptible d’avoir croisées.
Tout ça parait probablement excessif, en particulier vu d’Europe (!), et relève sans doute de la paranoia collective… mais c’est quand même ainsi et grace à des mesures drastiques depuis plusieurs mois que le pays s’est (très bien) protégé de l’épidémie jusqu’ici…
La Thaïlande en est à plus de 50 jours sans aucun cas de contamination locale.

A noter qu’à ce stade, après plusieurs milliers de tests réalisés, aucun autre "contaminé" ni bien sur aucun nouveau "malade" n’a été identifié ni à Rayong, ni à Bangkok…

Au grand dam du gouvernement, ces résultats rassurants n’ont pas empêché une levée de boucliers dans les médias et sur les réseaux sociaux, preuve que la peur de la maladie reste très forte parmi la population…

Localement, à Rayong, la colère est d’autant plus forte que cette affaire mine l’attractivité de cette région pour les touristes thaïlandais, dont l’économie locale attend le retour… Le gouvernement a présenté des excuses et promis des actions pour rebooster la fréquentation.

Hier c'était la rentrée des classes dans les écoles thaïlandaises.

Contrôles de température, port du masque et des protections faciales, distanciation, désinfection, cloisons protectrices,... les mêmes principes sont appliqués partout, avec quelques variantes selon la "créativité" de certains personnels.
La réouverture des écoles a été préparée sur plusieurs semaines et n'intervient que dans la dernière phase d'assouplissement de l'état d'urgence, alors que l'épidémie est jugulée dans le pays. Dès le mois d'avril, le gouvernement avait décidé de repousser le début de la nouvelle année scolaire au 1er juillet. Les établissements ont donc disposé de 2 mois pour se préparer au fonctionnement en mode "nouveau normal"...

...en particulier dans les cantines.
Reste à savoir tout de même comment ces règles seront appliquées dans les "transports scolaires"...
Pour retrouver toute l'ACTU de ces derniers mois,
cliquez sur ces liens :
Krating Daeng / Red Bull / Toro Rosso
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Red Bull ("taureau rouge" en anglais) est une boisson désormais bien connue en Europe et même dans le reste du monde. Elle s'est imposée depuis quelques années en tant que précurseur puis leader sur le marché des boissons énergisantes.
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Malgré son nom anglais, cette marque a été créée par un autrichien, qui l'a en fait "importée" de Thaïlande...
En effet, à l'origine, cette boisson à base de taurine et caféine, a été créée en Thaïlande dès 1976 sous le nom de
กระทิงแดง prononcez "Krating Daeng"
- กระทิง = "krating" désigne plus spécifiquement le gaur, une espèce de buffle présent à l'état sauvage en Thaïlande
- แดง = "daeng" = rouge
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En 1984,
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<< Dietrich Mateschitz,
l'ayant découvert deux ans auparavant lors d'un voyage en Thaïlande, décida de s'associer avec
Chaleo Yoovidhya >>
son créateur, pour en faire une marque internationale.
D'abord commercialisée en Autriche à partir de 1989, la boisson Red Bull fut introduite progressivement dans différents pays (Allemagne et Grande-Bretagne en 1994, USA en 1997,... et seulement en 2008 en France, en raison des réticences des autorités sanitaires).
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Elle est aujourd'hui distribuée dans plus de 170 pays et domine largement le marché mondial des boissons énergisantes.
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En Thaïlande, la marque Katrin Daeng est désormais fortement concurrencée en particulier par M150, Lipovitan et Carabao qui ont adopté des stratégies marketing très similaires.
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Red Bull est également distribuée en Thaïlande mais en fait, Krating Daeng et Red Bull sont deux marques complètement distinctes et leurs produits ont des compositions différentes. Red Bull a adapté les siens aux goûts occidentaux, en particulier en utilisant de l'eau gazeuse et en diminuant les doses de sucre.
Par contre les arômes spécifiques, utilisés pour les deux marques sont tous produits exclusivement à Bangkok.
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Spot publicitaire de "Krating Daeng" en 2016
A son décès en 2012, Chaleo Yoovidhya เฉลียว อยู่วิทยา était considéré comme le 2ème homme le plus riche de Thaïlande. A ce jour, la société Red Bull Gmbh, basée en Autriche, est toujours contrôlée à 51 % par ses héritiers. Ce sont eux également qui possèdent les droits sur la marque Red Bull pour l'Europe et les USA.
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Chalerm Yoovidhya, fils ainé du fondateur est à la tête du holding familial, sa fortune est estimée à plus de 20 milliards de dollars.
La famille Yoovidhya est citée comme l'une des "5 familles qui contrôlent l’économie thaïlandaise".
Depuis 2012, leur image a été fortement entachée par une affaire concernant Vorayuth Yoovidhya surnommé "Boss", l'un des petits-fils du fondateur. Il est accusé d'avoir tué un policier dans un accident de voiture à Bangkok, alors qu'il était en excès de vitesse, sous l'emprise de l'alcool et de la drogue, aggravé d'un délit de fuite.
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Après moultes rebondissements, l'abandon des poursuites il y a quelques semaines, a provoqué une telle vague d'indignation que le Premier Ministre en personne a du ordonner la réouverture d'une enquête.
(voir ces articles du Bangkok Post et The Nation).
En Thaïlande, Red Bull/Krating Daeng a également fait l'objet d'appels au boycott suite à cette affaire.
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Red Bull est très présent dans le sponsoring sportif.
La marque s'est d'abord beaucoup engagée dans des disciplines non olympiques et donc relativement peu médiatisées (particulièrement les sports dits "extrèmes").
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Ce positionnement marketing original, ciblant des sportifs jeunes, assez peu connus du grand public, parfois même un peu marginaux, lui a permis de toucher une clientèle du même type et d'acquérir une image décalée/branchée.
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Cette stratégie s'est bien vite révélée payante et, le succès commercial aidant, Red Bull s'est progressivement imposé comme un sponsor majeur, y compris dans les sports plus grand public (par exemple en achetant des clubs de football) au point que son logo apparaît maintenant sur de multiples événements sportifs à travers le monde.
Parmi ces investissements publicitaires importants, la Formule 1 est sans doute le plus marquant.
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En 2005, Red Bull rachète l'écurie anglaise Jaguar. Avec Sebastian Vettel au volant, Red Bull Racing a obtenu 4 titres successifs de Champion du Monde (2010 à 2013).
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En 2006, le patron autrichien de Red Bull rachète l'écurie, Minardi.
Son nom devient Toro Rosso, version italianisée de la marque.
Elle obtiendra une victoire en 2008 également avec Sebastian Vettel.
Rebaptisée Alpha Tauri (du nom d'une marque de prêt-à-porter appartenant au groupe Red Bull) en 2020, cette écurie a permis à Pierre Gasly de remporter le Grand Prix d'Italie le 6 septembre dernier , première victoire française en F1 depuis 24 ans.
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En 2019, l'arrivée du pilote thaïlandais Alexander Albon dans l'écurie Red Bull concrétise en quelque sorte la filiation thaïlandaise de son sponsor.
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Bien que né à Londres (en 1996) d'un père anglais,
Alexander Albon Angsussing อเล็กซานเดอร์ อัลบอน อังศุสิงห์
a décidé de défendre les couleurs de la Thaïlande (nationalité de sa mère) sur les circuits.
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Malgré des résultats mitigés jusqu'ici, il vient de signer son premier podium (3ème à Mugello), lors du Grand Prix de Toscane le 13 septembre dernier.
Le Tour de... ? - Vu en Thaïlande (20-12)
Au moment où la "grande boucle" vient de s’élancer sur les routes de France...

...évidemment ce logo est copié sur celui du Tour de France…
Vous pensez peut-être à une contrefaçon "made in Thailand" ? Et bien pas du tout !... ça n’a rien à voir !…
Je ne sais absolument pas d’où cette personne a récupéré ce tee-shirt, mais en fait celui-ci provient des USA, et fait référence à un événement de 2013.

Le "Tour" dont il est question ici est "le Tour de Hives" autrement dit le "tour des ruches", un circuit de visite organisé à Boston par une association des amis des abeilles…
>>>>
(autant dire qu’on est bien loin du Tourmalet ou de l’Isoard !)
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Le dessin en blanc, lui, fait référence à The Party Band un groupe musical originaire de Lowell (à environ 50 km de Boston) qui s’est produit dans les rues de la ville en 2013...
Egalement connu sous le nom de
ce groupe joue une musique dans le style des marching bands de New Orleans... dynamique et festif.
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Même si le cyclisme est assez pratiqué comme sport-loisir en Thaïlande, on ne peut pas dire que le Tour de France fasse les gros titres de l’actualité sportive ici.
Il est tout de même cité dans les médias, et commenté bien sur, à l'aune du contexte particulier de cette édition 2020…
L'ACTU du 2ème trimestre 2020

Sur cette page, je parle de ce qui fait la une des médias en Thaïlande. Le traitement de l'actualité et l'importance accordée à certains événements peuvent être très différents en Thaïlande et en France… question de point de vue !...
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et assoupli.
Le gouvernement thaïlandais a décidé de prolonger l'état d'urgence pour un mois supplémentaire jusqu'au 31 juillet.

Dans le même temps, à partir de demain 1er juillet, la 5ème (et dernière ?) phase d’assouplissement permettra la reprise de toutes les activités, y compris celles considérées comme les plus "à risque".

C’est le cas en particulier pour tous les lieux de divertissement (bars, discothèques, karaokés, salons de massage, centres de jeux vidéos) qui sont donc autorisées à rouvrir… avec néanmoins des contraintes importantes à ,commencer par l’obligation de fermer à minuit.

Les professionnels du secteur craignent que les (22 !) règles imposées (distanciation sociale, limitation du nombre de clients, obligation de s'enregistrer sur "Thaï Chana", etc…) ne dénaturent l’ambiance habituelle de leurs établissements.
Beaucoup s’inquiètent aussi du manque de clientèle car le retour des touristes étrangers n’est toujours pas à l’ordre du jour.

La suspension des vols commerciaux internationaux arrivant en Thaïlande ainsi que la fermeture des frontières restent en vigueur...
Néanmoins, outre les thaïlandais rapatriés et les étrangers titulaires d’un permis de travail, quelques autres groupes d'étrangers sont désormais autorisés à (re)venir en Thaïlande.

Ils doivent solliciter une autorisation auprès des ambassades et accepter 14 jours de quarantaine (à leur frais) à leur arrivée en Thaïlande. De plus, ils devront utiliser des vols affrétés ponctuellement car cette ouverture très partielle des frontières ne s'accompagne pas du rétablissement des vols commerciaux réguliers vers la Thaïlande.

Concernant l’épidémie, la Thaïlande en est à 36 jours sans contamination locale (les quelques cas diagnostiqués ne concernent que des thaïlandais rapatriés et logés en quarantaine) et le dernier décès imputé au covid-19 date du 2 juin.

La Thaïlande est entrée dans la 4ème phase d’assouplissement des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence.
Les mesures les plus importantes entrées en vigueur aujourd’hui concernent :
- l’annulation du couvre-feu nocturne
- l’autorisation donnée aux restaurants de servir de l’alcool à table
- la possibilité de se réunir en groupe y compris dans les lieux publics
- l’accès libre aux parcs publics, à la pratique des sports collectifs.

A ce stade, quasiment toutes les restrictions ont été levées sur le plan intérieur même si certaines activités restent soumises à des contraintes strictes pour le respect des nouvelles normes (distanciation sociale, désinfection, limitation du nombre de clients,…)

Seules exceptions :
les lieux de divertissement (bars, karaokés, discothèques) et les salons de massage "non conventionnels" qui doivent rester fermés.
Les frontières restent fermées et même si une réouverture partielle est envisagée à compter du 1er juillet, elle se fera de manière très sélective (des accords bilatéraux pourraient permettre de constituer des "bulles de voyage" avec des pays ayant maitrisé l’épidémie)
Au grand dam des professionnels du tourisme, la crainte d'une deuxième vague de covid-19 est la plus forte pour l'instant.
Le tourisme est à l’arrêt depuis près de 3 mois et l’impact financier est d'ores et déjà énorme. Certains hotels, parcs de loisirs, attractions touristiques n’envisagent même pas de réouverture avant plusieurs mois, tant que les touristes étrangers ne seront pas de retour.
Concernant l’épidémie elle-même, les statistiques thaïlandaises restent très rassurantes (3 135 personnes diagnostiquées, et 58 décès).

Surtout, depuis près de 3 semaines, aucun nouveau cas n’a été constaté localement, tous les nouveaux patients diagnostiqués étaient des thaïlandais rapatriés de l’étranger et séjournant en centre de quarantaine.
Le gouvernement thaïlandais a annoncé la 3ème phase du processus de retour à la normale dans le pays.

A partir de lundi 1er juin, de nouvelles activités vont pouvoir reprendre avec certaines restrictions néanmoins et en respectant des protocoles stricts de prévention sanitaire.
Citons entre autres : les massages traditionnels, les instituts de beauté, les salons de tatouage, les centres sportifs, les bowlings, les zoos.

Les centres commerciaux auront l'autorisation de rester ouvert 1h de plus (jusqu'à 21h)

Les cinémas sont également autorisés à rouvrir... mais sans servir à manger ni à boire dans les salles.

En marge de ces décisions nationales, d’autres annonces ont aussi été faites au niveau local.
Ainsi, les mairies de Pattaya et de Bangsaen ont annoncé la réouverture des plages à compter de lundi avec des contraintes précises imposées aux plagistes (particulièrement la distanciation). Les activités nautiques sont à nouveau autorisées.
De nombreux lieux hautement touristiques sont rouverts ou sur le point de l’être

Le site historique d’Ayutthaya, le Palais Royal et le Wat Phra Kaeo à Bangkok, le marché flottant de Damnoen Saduak, le Nong Nooch Garden à Pattaya.
Les déplacements inter provinces sont à nouveau autorisés, le trafic des trains et des bus longue distance a repris et plusieurs provinces ont également autorisé la réouverture des hotels.


Les autorités réaffirment leur volonté de procéder graduellement, d’imposer partout de strictes mesures de prévention (port du masque obligatoire, distanciation sociale, limitation du nombre de visiteurs, traçage des entrées et sorties dans les lieux publics avec le système Thai Chana).
Restent en vigueur :
- la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes
- l’interdiction de la vente d’alcool à table dans les restaurants
- l’interdiction des rassemblements publics (donc des compétitions sportives, des concerts, des manifestations politiques)
- la fermeture des lieux de divertissement (boites de nuit, bars, parcs aquatiques)
- le couvre-feu nocturne (néanmoins réduit d’1h - désormais de 23h à 3h du matin)


La compagnie aérienne nationale Thai Airways a entamé cette semaine une procédure de sauvegarde financière équivalente à ce que l’on nomme en France le "redressement judiciaire".

Confrontée à des problèmes de trésorerie depuis déjà plusieurs mois, la compagnie a finalement du opter pour cette procédure dite de "réhabilitation", le gouvernement ayant considéré que ses priorités financières étaient autres en cette période de crise.
Pour acter sa décision, le Ministère des Finances a vendu 3 % du capital à un fond d'investissement privé, réduisant sa participation à moins de 50%. Ainsi, Thaï Airways a perdu son statut de compagnie d'état.

Selon la législation thaïlandaise, l'acceptation du dossier par la Cour Centrale des Faillites permettra :
- de geler les dettes, estimées à près de 250 milliards de baths (env. 7 Mds €) dont 70 % dus à des créanciers internationaux et de négocier leur échelonnement,
- de poursuivre l'activité et de mettre en oeuvre un plan de restructuration drastique.
- de présenter un projet d'exploitation viable pour l'avenir de la compagnie.

Ce long processus passera probablement par des milliers de suppressions d'emploi (la compagnie emploie à ce jour plus de 20 000 personnes) et une réduction significative de la flotte et des destinations desservies.
Il s’agit de l’épilogue de plusieurs années de crise pendant lesquelles Thaï Airways a accumulé d'énormes pertes.

Régulièrement renflouée par les gouvernements successifs, la compagnie nationale thaïlandaise a subi un coup de grace avec la crise du covid-19 qui a interrompu ses activités depuis fin mars.
De plus à ce jour, les incertitudes demeurent sur la reprise des vols internationaux et au-delà, sur les contraintes d’exploitation qui s'imposeront aux transporteurs aériens après la crise actuelle.

Il faut se rappeler que par le passé, plusieurs autres compagnies nationales ont été mises en faillite (en Belgique, en Italie, en Suisse, au Brésil, au Japon)... ce qui, selon les cas, a pu déboucher sur leur privatisation, leur rachat... ou leur disparition...

En raison de la pandémie de coronavirus, tout le transport aérien mondial est entré dans une période de forte incertitude. De très nombreuses compagnies ont sollicité le soutien financier de leurs gouvernements respectifs (des aides sous diverses formes ont déjà été accordés à hauteur de 123 milliards de dollars).

Le CCSA (l’organisme gouvernemental en charge de la lutte contre le Covid-19) a approuvé aujourd’hui la prolongation jusqu’au 30 juin de l’état d’urgence en vigueur depuis le 26 mars.
Sans surprise, cette décision sera entériné par le gouvernement mardi prochain, ce qui lui permettra de conserver ses prérogatives élargies et d’imposer toutes les mesures qu’il juge nécessaire pour lutter contre le covid-19 (entre autres le couvre-feu nocturne et l’interdiction des rassemblements).

L’opposition politique soupçonne le Premier Ministre d’utiliser le Covid-19 comme un prétexte pour renforcer son autorité de manière abusive afin de museler toute forme de protestations dans le pays. Le gouvernement et ses soutiens répliquent en mettant en avant les incertitudes qui demeurent sur l’évolution de l’épidémie et la crainte d’une deuxième vague de contamination.
Depuis le début du mois de mai, les statistiques thaïlandaises tendent à prouver que l’épidémie est désormais maîtrisée dans le pays. Les nouveaux cas répertoriées sont à moins de 10 par jour depuis plusieurs semaines et les rares personnes nouvellement détectées sont en provenance de l’étranger et isolées dans des centres de quarantaine.

Situation à ce jour :
- 3 037 cas répertoriés depuis le début de l’épidémie
- 23 jours consécutifs à moins de 10 nouveaux cas/jour
- 2 910 personnes sont guéries
- 71 personnes restent hospitalisées pour traitement du covid-19
- 56 décès imputés au Covid-19 depuis le début de l’épidémie.
Dans le même temps le gouvernement persiste dans l’assouplissement des restrictions… à petits pas... :
- aujourd'hui ce sont les musées, parcs historiques et bibliothèques qui ont été autorisés à rouvrir.


- certaines liaisons longue distance par train et bus (exclusivement ceux de la compagnie publique The Transport Co.) ont été rétablies,
- et d’autres annonces sont attendues la semaine prochaine.

Dans tous les lieux publics rouverts récemment, les controles restent très stricts et l’utilisation de la procédure informatique "Thaï Chana" est devenue quasiment systématique.
Voir cet article.
Les autorités encouragent à son utilisation massive pour pouvoir "tracer" d’éventuels nouveaux clusters.

Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de l'épidémie...
AUCUN nouveau cas de coronavirus
n'a été diagnostiqué en Thaïlande.

Depuis le début de l'épidémie et à ce jour :
- 3 017 cas diagnostiqués
- 2 844 sont guéris
- 117 personnes restent en traitement pour le Covid-19
- 56 décès imputés au coronavirus
Depuis maintenant 16 jours (le 27 avril), le pays constate moins de 10 cas nouveaux par jour (à l'exception du 4 mai où 18 cas avaient été diagnostiqués dans un centre de quarantaine pour étrangers).
Au vu de ces statistiques, il semble bien que la Thaïlande soit sur le point de parvenir à l'éradication du virus sur son territoire...

Le gouvernement thaïlandais a annoncé aujourd'hui un revirement majeur concernant la vente d'alcool.
Alors que, jeudi dernier, l'interdiction avait été reconduite sans limitation de durée, le vice-Premier Ministre a déclaré dès vendredi à la télévision que la vente d'alcool serait à nouveau autorisée à partir du 03 mai, décision confirmée aujourd'hui officiellement.
Dans les provinces, les gouverneurs gardent la possibilité d'imposer des mesures plus restrictives.

L'autorisation concerne à la fois les détaillants et les restaurants avec toutefois la contrainte que les boissons alcoolisées ne doivent pas être consommées sur place, ceci afin d'éviter les regroupements en public.
La question ne se pose pas pour les bars, discothèques et autres lieux de divertissement qui doivent rester fermés jusqu'à nouvel ordre.

En ce long weekend (les 1er, 4 et 6 mai sont fériés en Thaïlande - voir cet article), les recommandations gouvernementales demandant aux gens de "rester à la maison" n'ont guère été suivies.
Le traffic massif vers les provinces du nord et du nord-est fait craindre une nouvelle propagation du virus.
Pour cette raison, un nouveau décret du Premier Ministre impose un contrôle strict des déplacements inter-provinces qui devront être dûment justifiés sur demande des forces de l'ordre aux check-points installés sur toutes les routes principales du pays.
Certaines provinces ont pris des mesures strictes pour contrôler les départs et arrivées de ces voyageurs :
- à Nakhon Ratchasima, les nouveaux arrivants doivent se faire connaitre dans les 24 heures et pour ceux provenant des provinces "à risque", s'imposer une mise en quarantaine de 14 jours à leur domicile...

Il est difficile de savoir comment ces dispositions seront réellement mises en oeuvre et si ces personnes seront réellement contrôlées avant un éventuel retour anticipé par exemple sur Bangkok ou Pattaya...

- à Phuket, les personnes souhaitant quitter la province par la route doivent se faire établir un certificat d' "aptitude au voyage".
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Les autres annonces de jeudi dernier allant dans le sens d'une reprise progressive de certaines activités ont été confirmées mais assorties d'un avertissement clair : dans les prochaines semaines, le gouvernement n'hésitera pas à revenir en arrière si l'évolution des statistiques sanitaires était défavorable.

Là encore, les gouverneurs peuvent imposer des mesures plus restrictives dans leurs provinces.
Plusieurs compagnies aériennes ont repris aujourd'hui leurs vols intérieurs avec des mesures de prévention drastiques. Les passagers sont également soumis à des contrôles stricts et pour certaines destinations devront observer une quarantaine à leur arrivée à destination.

A noter que les aéroports de Phuket et Koh Samui (deux des principales destinations touristiques du sud du pays) restent fermés au moins jusqu'au 15 mai.

Le gouvernement thaïlandais a décidé de prolonger l’état d’urgence
jusqu’au 31 mai prochain.
Le couvre-feu nocturne (22h-4h), les restrictions de déplacements inter-provinces, l'interdiction des vols internationaux à l'arrivée sont également prolongés. Rappelons que la réouverture des écoles n'interviendra pas avant le 1er juillet (décision maintenue).
Beaucoup de supputations ont circulé ces derniers jours, prédisant un allègement des mesures afin entre autres de permettre la réouverture de certains commerces (restaurants en particulier).
Certaines autorités locales (comme la Bangkok Metropolitan Administration) avaient même fait quelques annonces anticipées en ce sens…

Hier soir, le Premier Ministre Prayut Chan-O-Cha avait émis un décret indiquant que toutes les mesures restrictives en vigueur jusqu’au 30 avril étaient purement et simplement reconduites...
Voir cet article.
Néanmoins, aujourd'hui, le gouvernement a annoncé qu'un certain nombre d'activités pourront reprendre à partir du 3 mai :
- marchés, restaurants, vendeurs de rue, supermarchés, épiceries salons de beauté, magasins de soins pour animaux pourront tous rouvrir,
- les parcs publics et les complexes sportifs pourront rouvrir (la pratique des sports collectifs reste interdite),
- un tirage de la loterie nationale est prévu pour le 16 mai (ils étaient interrompus depuis 6 semaines).
Dans les provinces les gouverneurs ne devront pas déroger aux règles nationales mais conservent la possibilité d'édicter des mesures locales plus restrictives.
Dans la pratique, de très nombreux commerces ne seront autorisés à rouvrir qu'à la condition de respecter des règles strictes d'hygiène et de distanciation.
Ce sera également le cas des compagnies aériennes qui devraient reprendre certains vols domestiques début mai.


Une autre décision était particulièrement attendue...
L'interdiction de vente d'alcool est prolongée.
Les industriels du secteur avaient fait pression pour une levée totale ou partielle après le 30 avril... sans succès. Elle s'applique désormais sans limitation de durée et dans tout le pays.



Ces annonces interviennent alors que la situation sanitaire semble assez largement maîtrisée dans le pays :
- moins de 10 nouveaux cas par jour depuis 4 jours,
- seulement 213 personnes hospitalisées pour le Covid-19 dans les hopitaux du pays
- 54 décès constatés depuis le début de l'épidémie
- seules quelques régions (Bangkok, Phuket, Chonburi, les provinces frontalières de la Malaisie) sont encore considérées comme "zones à risques".

Malgré ces statistiques flatteuses (comparées aux désastres constatés dans les pays occidentaux) les autorités veulent à tout prix éviter une nouvelle vague de contamination.
Ces derniers jours en Thaïlande, sont apparues de nombreuses récriminations de particuliers se plaignant de la très forte augmentation de leurs factures d'électricité.
Il s'agit là d'un effet collatéral de la crise du coronavirus.

En effet, depuis quelques semaines, beaucoup de thaïlandais se retrouvent à devoir rester à leur domicile :
- soit parce qu'ils font du télétravail (pratique relativement limitée à l'échelle du pays mais qui concerne quand même plusieurs milliers de personnes principalement dans les grandes villes)
- soit parce qu'ils se retrouvent désoeuvrés en attendant la reprise des activités dont dépendent leur emploi.
La conséquence logique est que tous ces foyers ont fortement augmenté leur consommation électrique en raison de l'utilisation accrue des appareils électro-ménagers et surtout des climatiseurs (beaucoup d'appareils sont gourmands en électricité et certains les font tourner en permanence, d'autant plus en cette période de fortes chaleurs).

Pour alléger la charge financière des ménages, le gouvernement a décidé :

- dans un premier temps que tous les particuliers pouvaient demander auprès des P.E.A. le remboursement du dépôt de garantie payé à l'ouverture de tout abonnement électrique.
Dispositif mis en place fin mars >>>>

- que les factures seraient réduites pendant 3 mois (selon un barème dégressif en fonction du volume de consommation et sur la base de la facture de février - a priori, février est comparativement un mois de faible consommation).
Ces dispositions vont concerner 22 millions de foyers et prennent effet immédiatement (une régularisation sera faite sur la facture suivante pour ceux ayant déjà payé celle de mars).

Comme le reste du monde, la Thaïlande est actuellement focalisée sur la crise sanitaire due au Covid-19.
Ses conséquences économiques et sociales s'annoncent d'ores et déjà dramatiques mais pourraient encore être aggravées par l'intense sécheresse qui touche le pays depuis déjà plusieurs mois.

Cette situation n’est malheureusement pas inédite en Thaïlande même si les conditions hydrologiques sont particulièrement difficiles cette année.
De très nombreuses provinces sont touchées, y compris dans les régions agricoles.


Les rendements sont menacés pour les récoltes de canne à sucre, de manioc, de caoutchouc et de riz ("hors saison" dans les régions qui font plusieurs récoltes par an).
La situation est également préoccupante dans notre province de Chonburi dont les réserves d’eau sont au plus bas.

Des restrictions de la fourniture d'eau ont déjà été annoncées pour certains quartiers de Pattaya.

Pourtant, la crise du coronavirus va peut-être paradoxalement apporter un répit sur ce plan pour les régions touristiques.
La fermeture des hotels et restaurants depuis et pour encore plusieurs semaines, la diminution très forte du nombre de touristes font mécaniquement diminuer la demande en eau, ce qui pourrait aider à passer cette période critique, en attendant le retour de la saison des pluies.

Lors d’une intervention télévisée hier soir, le Premier Ministre Thaïlandais, le Général Prayut Chan-O-Cha a annoncé l’instauration d’un couvre-feu dans tout le pays, ceci afin de limiter les déplacements et donc la propagation du Covid-19.
Cette mesure prend effet à partir de ce vendredi 3 avril et sans limitation de durée.
Toute sortie du domicile et tous déplacements seront interdits de 22h00 à 4h00 du matin.
Des exceptions sont prévues pour les personnes pouvant le justifier (personnels médicaux, livreurs,…), également pour les personnes se rendant vers un aéroport ou une zone de quarantaine.

Les contrevenants encourent des sanctions sévères (fortes amendes, voire même jusqu’à 2 ans d’emprisonnement).

La Thaïlande interdit également toute arrivée sur son sol de personnes provenant de l’étranger jusqu’au 15 avril au moins (l’interdiction s’applique également aux ressortissants thaïlandais qui sont actuellement à l’étranger).
Dans les provinces, les gouverneurs gardent la possibilité d’imposer des mesures plus restrictives et les décisions déjà prises localement ne sont pas remises en cause.
- A Phuket : blocage des accès terrestres et maritimes depuis le 30 mars et fermeture de l’aéroport à partir du 10 avril.
- A Phang Nga : interdiction d’accès à la province
- A Chiang Mai : quarantaine imposée à tous les arrivants dans la province.
- A Sakon Nakhon : interdiction générale de vente d’alcool dans la province.
- A Chanthaburi : obligation de porter un masque pour sortir de chez soi
(cliquez sur le nom des provinces pour ouvrir les articles de presse correspondants)

Les déplacement inter-provinces ne sont pas formellement interdits mais néanmoins fortement déconseillés. Les nombreux barrages de l’armée et de la police sur les routes ont autorité pour faire rebrousser chemin aux véhicules n’ayant pas de raison valable de se déplacer.
Et même si le mot d’ordre "Restez chez vous" est largement diffusé, le gouvernement n’a pas décidé le confinement de la population tel qu’il est actuellement imposé dans de nombreux pays d’Europe.
Un clip réalisé par plusieurs musiciens thaïlandais "confinés".

Concernant la propagation de l’épidémie, les statistiques restent à ce jour à un niveau relativement bas (19 décès et 1978 cas répertoriés) mais ce sont maintenant quasiment toutes les provinces qui ont été contaminées par le Covid-19.
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Pour retrouver toute l'ACTU de ces derniers mois,
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