Vu sur la route (21-12)
On peut transporter des bidons en plastique...
et avoir quand même un certain sens artistique !
« This is Thaïland ! »
Sur un ring, à la sortie de l'école... Visages de Thaïlande (21-35)
A Ban Nonthaseng (village familial de Noy en Isaan), ce ring a été installé par le maire à coté de sa maison. Il sert de lieu d’entrainement aux futurs champions du cru (le maire est aussi coach à ses heures)...
...mais en l'occurrence, il s’agit juste de quelques gamins,
venus à la sortie de l’école, pour s’amuser en mettant les gants.
Le Muay Thaï มวยไทย (boxe thaïlandaise) est évidemment le sport national en Thaïlande.
Il se pratique souvent dès le plus jeune age et partout dans le pays, les jeunes garçons sont nombreux à rêver de faire carrière (plus encore que dans le football, également très populaire, mais plus inaccessible pour eux).
Leur motivation est certes la gloire sportive (un peu) mais (surtout) la réussite financière qui l’accompagne.
Néanmoins, dans les campagnes, rares sont les structures susceptibles de les accueillir et de les former.
Des compétitions sont fréquemment organisées lors de fêtes locales (y compris pour les plus jeunes) mais la plupart de ceux qui montent sur le ring n’y gagneront que quelques bahts…
La couleur du ciel (21-20)
Soleil couchant sur une route de campagne à Ban Mai Sai (province de Sa Kaeo).
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A proximité :
Wat Saket à Bangkok - Le temple de la montagne dorée
Le Wat Saket วัดสระเกศ
ou Wat Saket Ratcha Wora Maha Wihan
วัดสระเกศราชวรมหาวิหาร
(de son nom complet)
est un temple situé au centre de Bangkok, souvent désigné en anglais comme "The Golden Mountain Temple" (le "Temple de la Montagne Dorée") en référence à la colline sur laquelle est installée son immense "chedi" de couleur or.
Au temps du royaume d'Ayutthaya (14ème au 17ème siècle), un petit temple existait sous le nom de Wat Sakae วัดสะแก mais son nom actuel lui a été donné sous le règne de Rama Ier.
Ce temple était situé hors de la ville lorsque celui-ci fit de Bangkok sa capitale en 1782 (voir cet article) et il se dit que le Roi s'était lavé en ce lieu à son retour d'une expédition au Cambodge, d'où ce nouveau nom de Wat Saket (expression signifiant "se laver les cheveux" en référence aux ablutions rituelles de la cérémonie Phra Krayasanan).
Le site fit l'objet de plusieurs transformations par ses successeurs.
Rama III souhaitait y édifier un grand chedi (reliquaire bouddhiste en forme de cloche) mais l'instabilité du sol provoqua l'effondrement de la structure en construction.
Les restes furent abandonnés sur place pendant plusieurs décennies au point de finalement constituer une petite colline que les locaux appelait "phu khao" ภูเขา (traduisible par "la montagne").
Le roi Rama IV fit reprendre les travaux en consolidant les fondations avec environ mille piliers en bois de teck, et un petit chedi fut installé au sommet de la colline.
Son successeur Rama V décida d'y bâtir un chedi de beaucoup plus grande taille.
<<<< Haut de 6 mètres, peint en couleur or, il constitue encore aujourd'hui un point de repère emblématique dans le ciel de Bangkok.
Dans les années 1940s, la colline dut à nouveau être consolidée, grace à un ensemble de murs en béton entourant sa base. Ces murs étaient peint d'une couleur dorée, proche de celle du chedi...
...ils furent repeints en blanc il y a quelques années, lui donnant son aspect actuel.
Jusqu'à l'avènement des gratte-ciels dans les années 1970s,
le Phu Khao Thong ภูเขาทอง
soit "la montagne dorée"
fut le point culminant deBangkok.
(Sa hauteur ne dépasse pas 80 mètres mais c'est la seule "colline" de la capitale thaïlandaise).
L'accès au sommet du "Golden Mount" se fait sans difficulté par un long escalier (344 marches), ombragé au bas, assez peu pentu et disposant de plusieurs endroits pour se reposer.
Sur les plates-formes ponctuant le parcours, se trouvent des cloches et des gongs que les visiteurs font résonner en passant.
(on emprunte le même escalier pour redescendre)
Au sommet se situe le grand chedi et dessous, une salle où l'on peut se recueillir devant le petit chedi datant de Rama IV (voir ci-dessus).
>>>> Le mot thaï "chedi" เจดีย์ est l'équivalent du terme "stupa" (en sanscrit) qui désigne une structure architecturale bouddhiste (parfois dénommée également "pagode") considérée à la fois comme une représentation aniconique (sans image) du Bouddha et un monument commémorant sa mort (ou passage au nirvana).
De forme hémisphérique (censé représenter un mont), il est construit pour contenir des reliques du Bouddha ou d'un de ses disciples. <<<<
Le sommet offre également une vue panoramique sur Bangkok.
Outre son architecture spectaculaire, ce sanctuaire est important pour les bouddhistes thaïlandais car il abrite des reliques et des statues précieuses de Bouddha.
En 1898, des reliques supposées du Bouddha furent découvertes à Piprahwa au nord de l’Inde.
Leur authenticité fut remise en question et les autorités britanniques décidèrent de les confier au royaume de Siam en guise de cadeau diplomatique.
Un envoyé du roi Rama V les ramena à Bangkok et une partie d’entre elles fut entreposée au sommet du Phu Khao Thong.
Suite à de nouvelles fouilles dans les années 1970s, des archéologues indiens ont considéré que le site de Piprahwa d’où elles proviennent, serait probablement l’endroit où Siddhartha Gautama (futur Bouddha) aurait passé sa jeunesse.
Cette thèse reste très contestée car depuis de nombreuses années, la localisation de Kapilavastu, capitale du clan auquel appartenait le prince Siddhārtha, fait l’objet de fortes controverses entre indiens et népalais.