L'idée de ce blog est de vous faire partager notre nouvelle vie et de décrire la Thailande telle que nous la pratiquons désormais au quotidien. (lopezthai.over-blog.com)
La législation parfois défaillante, le laxisme inavoué des autorités, les habitudes prises depuis de nombreuses années sont autant de raisons qui expliquent que l'on retrouve des marques prestigieuses apposées sur des vêtements ou des accessoires très ordinaires, vendus sur tous les marchés.
Voici quelques exemples (Chanel, Vuitton) que j'ai photographiés lors de ballades en Isaan
... et aussi sur un jean de notre nièce !
Comme quoi, ce phénomène ne touche pas que les zones touristiques où des articles (de meilleure qualité en général) sont plus spécifiquement destinés aux clients étrangers.
C'est devenu un vêtement du quotidien et pour beaucoup d'entre eux, peu importe qu'ils portent le logo du Real Madrid ou du Bayern Munich.
Sur un marché de Phimaï, en Isaan, voici un stand spécialisé qui présente des centaines de maillots d'équipes européennes et thaïlandaises, floqués au nom des joueurs un peu connus :
Manchester United
Arsenal
Liverpool FC
Real Madrid
FC Barcelone
Bayern Munich
Borussia Dortmund
Juventus Turin
Milan AC
... et même Paris Saint Germain
Ils y sont quasiment tous ! (sauf peut-être ceux de l'OM !).
Je pense d'ailleurs, que si vous demandez un maillot non exposé, on pourra le trouver en stock ou éventuellement vous le procurer en quelques jours !
Les cérémonies funéraires du Roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX) se sont achevées,marquant ainsi la fin officielle du deuil national instauré après son décès le 13 octobre 2016.
Le faste, la solennité et la ferveur avec lesquels tout le pays a rendu un dernier hommage au Roi défunt étaient impressionnants, à la mesure de ce moment historique.
Après la crémation jeudi dernier, se sont tenues les dernières cérémonies :
vendredi, le recueil des restes du roi défunt, mis dans 6 urnes funéraires(l'opération étant effectuée par son fils, le roi Rama X lui-même)
les cendres ont été transférées au Wat Phra Kaeo (le Temple du Bouddha d'Emeraude)
les reliques retournent au Grand Palais, entreposées avec les reliques des autres rois au 3e étage du Chakri Maha Prasat Throne Hall où se trouve le Heavenly Abode (demeure céleste).
(pour précision, les "reliques" sont les os qui n'ont pas été réduits à l'état de cendres)
dimanche : dernières processions pour transférer les urnes contenant les cendres du Roi Bhumibol du Wat Phra Kaeo vers les deux temples (choisis par lui) où elles seront ensevelies, le Wat Ratchabophit et leWat Bowon Nivet.
Au cours de ces rites, postérieurs à la crémation, les moines bouddhistes étaient beaucoup plus présents que lors de la journée du 26 octobre.
A partir d'aujourd'hui, le pays retrouve une configuration "normale" :
les fonctionnaires, les employés de banque ne sont plus tenus à porter des vêtements de deuil,
les rubans blancs et noirs qui avaient été installés partout dans le pays sur les bâtiments, les magasins, les avenues,... sont enlevés,
les chaînes de télé ont repris leur programmes habituels et les lieux de divertissement sont prêts à accueillir leurs clients chaleureusement,
les fêtes et animations dans les temples, les écoles, les stades retrouvent leur cours normal,
etc...
Nul doute néanmoins que le culte du Roi Bhumibol va perdurer car il s'est d'ores et déjà imposé comme une icone dans le coeur des thaïlandais dans la lignée de ses prédécesseurs (Taksin, Chulalongkorn en particulier).
Ses portraits garderont aisément leurs places dans les lieux publics ainsi que dans de nombreux foyers. On peut également penser que des statues seront érigées prochainement dans plusieurs régions du royaume.
A Bangkok, le Grand Palais et le Wat Phra Kaeo ont été rouverts aux touristes dès ce matin.
Le Crématorium Royalsitué sur Sanam Luang et construit spécialement pour les funérailles du Roi Bhumibol Adulyadej sera ouvert au public à partir du 02/11 et pendant tout le mois de novembre, mais sera ensuite entièrement démantelé.
Le site devrait accueillir environ 100 000 personnes par jour ( de 7h à 22h) pour 1h environ. Une répartition par "quotas" est d'ores et déjà prévue afin de privilégier les visiteurs thaïlandais; ainsi seulement 8 000 places / jour seront attribuées aux étrangers.
Certains pourraient s’étonner qu’un tel monument ne soit pas conservé...
En fait il faut comprendre que malgré sa magnificence, le crématorium est un édifice temporaireet selon les croyances hindouistes et bouddhistes qui régissent les funérailles royales, il ne doit pas perdurer. Ne pas le démanteler serait considéré comme un mauvais augurepour l’âme du défunt qui l'a définitivement quitté lors de la crémation.
Voici une série d'articles se rapportant au deuil national qui frappe la Thaïlande depuis le décès du Roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX) le 13 octobre 2016 . Survenue au terme de 70 ans de règne...
Plus que les températures, ce sont les intempéries qui sont source d'inquiétude ici. Même si le gros de la saison des pluies est censé être passé, les précipitations peuvent encore être importantes, très brutales localement et provoquer de graves dégâts.
De nombreuses régions, y compris Bangkok, ont déjà subi de fortes inondations à plusieurs reprises ces dernières semaines et les autorités s'attendent à d'autres "vagues " (au propre comme au figuré) compte tenu de la hauteur des rivières et des barrages en amont du fleuve Chao Phraya.
Toujours très spectaculaires, parfois catastrophiques et meutrières dans certaines zones, touchant des milliers d'habitants, elles n'empêchent pourtant pas le pays de tourner et les perturbations sont résorbées assez rapidement en général.
Le "Som Tam"est communément appelé "salade de papaye verte" mais ça n'est pas tout à fait une salade comme on peut l'entendre en France. Par exemple, la "vinaigrette" n'existe pas, il n'y a ni huile, ni vinaigre...
Comme souvent dans les recettes thaïlandaises, les dosages et la composition détaillée peuvent varier selon les régions et selon les ingrédients disponibles.
Tous les ingrédients sont crus et la papaye (verte et utilisée ici comme un légume) en est l'élément de base.
Elle est épluchée puis découpée selon une méthode précise : avec un couteau à grande lame, plusieurs coups répétés viennent entailler la surface de la papaye qui est ensuite découpée en filaments longs et fins.
On y ajoutent les piments (bien sur !), tomates, aubergines ou haricots longs, citron, sauce poisson, sucre, et ensuite (éventuellement et au choix) des petites crevettes séchées, des petits crabes noirs, des poissons en saumure, des morceaux de tofu (pour les végétariens).
Autre élément indispensable :le mortier ( ปูน , prononcez "poun") et son pilon dans lequel le mélange est mixé, plus ou moins écrasé avec des gestes énergiques.
Lorsqu'elle n'est pas mûre, la papaye a une légère saveur piquante. Sa texture est croquante et ferme, ce qui lui permet de supporter le passage dans le mortier.
Le résultat est agréable à l'oeil et aussi au palais...
Le "som tam" est souvent épicé (plus ou moins selon le nombre de piments bien sur)...
Par prudence, et pour éviter le "syndrome du dragon", il vaut mieux le demander "maï phet" (ไม่เผ็ด). En principe, cela signifie "non épicé" mais, en la matière, l'échelle thaïlandaise ne commence pas tout à fait au même niveau que ce qu'imagine les européens...
Ceci dit, franchement, un "som tam" sans piment perd beaucoup de son charme !!
Le "Som Tam" est un plat traditionnel du Nord-Est de la Thaïlande (l'Isaan dont Noy est originaire, voir http://lopezthai.over-blog.com/-7) et du Laos.