L'idée de ce blog est de vous faire partager notre nouvelle vie et de décrire la Thailande telle que nous la pratiquons désormais au quotidien. (lopezthai.over-blog.com)
dans le district de Tha Bo ท่าบ่อ (province de Nong Khai)
est aussi appellé Wat Nam Mong, du nom du village où il est situé.
Le temple est situé au bord de la rivière Mong
Le temple lui-même a été construit en 1607et il abrite une statue particulièrement vénérée dans la région, représentant Bouddha assis dans la posture "Maravijaya" ("prenant la terre à témoin").
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De style Lan Chang, elle est la réplique d'une statue portant le même nom, ("Prachao Ong Tue") située dans un temple de Vientiane (nous sommes ici tout proche de la frontière, la capitale laotienne est à moins de 20 km).
Datée de 1562, elle est en bronze, composé d'un alliage de cuivre, étain, or et argent. Il a fallu 7 ans et 7 mois pour la confectionner.
Nous étions déjà venus dans ce temple à l'occasion de Songkran en avril 2017. Le bâtiment principal était en travaux à l'époque, ce qui n'empêchait pas naturellement une ambiance à la fois festive et pieuse en particulier pour le cérémonial de "lavage" des statues de Bouddha.
Comme dans toute cette région, l'urbanisation galopante fait son oeuvre mais à l'origine, Banglamungest avant tout un village de pêcheurs dont l'activité subsiste même si elle est devenue aujourd'hui marginale.
Ces bateaux (dont certains sont équipés pour la pèche au lamparo) sont au mouillage dans une lagune, c'est sur ces berges qu'est installé le village des pêcheurs.
Pour y accéder, on prend une petite route qui se termine au bord d'un canal. Il faut ensuite marcher quelques centaines de mètres pour parvenir au bord de mer.
On y pratique aussi l'élevage de coquillages (moules, huitres, coques), installés sur des pieux en bambous. Ils sont stockés au village avant d'être plantés au large. Ils sont visibles avec les coquillages lors des marées basses.
On trouve ici (selon arrivage bien sur !) :
des moules (ramassées tous les jours en grande quantités)
Nous y venons assez fréquemment pour acheter moules, poissons, calamars,...
Les produits sont on ne peut plus frais, débarqués des bateaux, péchés le jour même, ils seront vendus sur les marchés de la région, en particulier à Na Klua (voir cet article)
L'endroit est connu par les locaux et certains restaurateurs viennent aussi s'y approvisionner en direct (mieux vaut venir tôt le matin en général).
Au pied des arbres, autour des bâtiments, sur le moindre monticule, il y a là des milliers de statues représentant des éléphants... de toutes tailles (miniature à grandeur nature) et dans tous les syles...
Disposées sans ordre précis, certaines ne sont pas vraiment belles, abîmées même, mais il semble que l’essentiel soit de faire nombre…
A certains endroits, d’autres animaux voisinent avec les éléphants, constituant un bestiaire un peu désordonné…
Bien connu et très populaire auprès de la population locale, le temple est au bord de la Route Nationale N° 2 (qui relie Khon Kaen à Udon thani) et de nombreux automobilistes ne manquent pas de klaxonner en passant à sa hauteur.
Sur le toit du bâtiment de prière, une statue de Bouddha debout se tient face à un éléphant prosterné devant lui.
Dans les temples de Thaïlande, les cultes dédiés aux animaux, aux esprits ou aux créatures mythologiques cohabitent sans problème avec les représentations traditionnelles du Bouddha.
C'est particulièrement vrai pour l’éléphant, animal royal et emblème nationale, qui est souvent associé au bouddhisme.
est un village côtier proche de Chonburi(la capitale de notre province) et qui jouxte la station balnéaire de Bang Saen(à environ 40 km de chez nous, vers le nord).
Angsila est réputé pour la fabrication d’un ustensile indispensable dans toutes les cuisines thaïlandaises :
le mortier appellé en thaï :
ครกprononcez "khrok"
avec son pilon, en thaï :
สากกะเบือprononcez "sakkabeua"
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Ils sont pour la plupart en pierre (du granite). On en trouve de toutes tailles, avec ou sans décorations plus ou moins colorées.
A la base, Angsila est un village de pécheurs mais la tradition de la taille de pierre s'est transmise de génération en génération du fait de la présence de carrières de granite dans la région.
Aujourd'hui, les pierres et les fabrications artisanales se font rares, quasiment tous les objets vendus ici sont produits de manière mécanique et en utilisant des pierres venues d'autres régions.
Néanmoins, il est encore possible de trouver des pilons fabriqués à la main.
Généralement de petite taille, on les reconnait à leur forme imparfaite et/ou à leur design un peu original.
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Ils sont aussi beaucoup plus chers que les pilons "industriels" (environ du simple au double), comptez environ 1500 à 3000 baths (40 à 80 €) pour un pilon artisanal de taille moyenne ou relativement grande.
On peut aussi trouver ici d'autres pieces taillées dans la pierre, certaines de grande dimension (statues diverses, fontaines, sphères,,...)
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...et beaucoup d'autres objets décoratifs de toute sorte (en particulier représentant des animaux).
Dans les années 1950s, Pattaya n'était qu'un modeste village de pécheurs, semblable à tous ceux de la cote du Golfe de Thaïlande de Chonburi à Sattahip.
Les chemins étaient en latérite, souvent poussiéreux et couverts de sable, on se déplaçait en carrioles, la plage de Jomtien était quasiment inaccessible par les terres qui étaient recouvertes de jungle...
La population de l'époque est estimée à environ 50 familles...
Le Wat Chai Mongkol était le seul temple du village...
La petite histoire raconte que c'est précisément le 29 juin 1959 qu'environ 500 militaires américains stationnés à Nakhon Ratchasima furent envoyés à Pattaya pour une semaine de vacances.
Ils louèrent plusieurs maisons à l’extrémité sud de la plage auprès d’un propriétaire local...
...et c'est ainsi que débuta la transformation de cette bourgade paisible...
Dès les années 1960s, la baie de Pattaya devient un lieu de villégiature privilégié pour les militaires américains.
Pour les distraire, une industrie du divertissement et du sexe s’y est installée et a bien vite prospéré (sous l’œil bienveillant des autorités).
Ce fut particulièrement spectaculaire pendant la guerre du Vietnam, grâce aussi au développement de la base aérienne de Sattahip/U-Tapao, toute proche. Jusqu’en 1976, on estime à 700 000 par an, le nombre de militaires ayant séjourné à Pattaya !
Durant cette période, transformée en une station balnéaire sulfureuse, Pattaya s’est acquise une réputation internationale et après la fin de la guerre du Vietnam, les touristes (européens et américains) ont progressivement pris le relais des militaires.
Depuis quelques années, de nombreux reportages dans les médias occidentaux ont grandement discrédité Pattaya mais l’arrivée en masse des touristes russes et chinois a permis de conserver et même d’augmenter encore très largement le nombre de visiteurs :
500 000 touristes en 1980
3 Millions en 1997
7 Millions en 2007
14,6 Millions de personnes en 2017, générant des recettes de 230 milliards de bahts, env. 6 Milliards €.
Pattaya est aujourd'hui la 2ème ville la plus visitée en Thaïlande et figure parmi le Top 25 mondial...
Une telle explosion de fréquentation a eu de nombreuses conséquences néfastes :
sur le trafic routier (la ville est fréquemment paralysée par d’énormes embouteillages)
sur la pollution des plages
sur la (mauvaise) gestion des déchets et des eaux usées
sur les inondations récurrentes en raison de la bétonisation généralisée
sur l’augmentation de la délinquance (les mafias de tous horizons sont notoirement implantées à Pattaya)
Pour avoir connu cet endroit il y a plus de 30 ans, j’ai été le témoin de l’urbanisation galopante et anarchique qui a complètement transformé la ville et ses alentours.
Les plages de Wong Amat et Jomtien ont été envahies de buildings gigantesques (ici on les appelle des « condos », abréviation du terme anglais condominium), le moindre petit chemin a été goudronné ou cimenté, les poteaux électriques supportent des dizaines de cables divers, les centres commerciaux, les hotels de luxe se sont multipliés…
Pourtant, malgré ces inconvénients (que je ne minimise pas), je persiste à considérer cette région comme très agréable pour peu que l’on sorte des quartiers envahis de touristes, pas toujours recommandables, que l’on vive au milieu des thaïlandais, dans les villages environnants qui ont gardé leur douceur de vivre et leur authenticité, bien loin des clichés communément véhiculés en Europe.