histoire
Wat Pak Nam Jolo à Bang Khla
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Le Wat Pak Nam Jolo
วัดปากน้ำโจ้โล้
est situé à Bang Khla (province de Chachoengsao), au bord de la rivière Bang Pakong.
La particularité de ce temple est qu'il est
entièrement recouvert de peinture dorée.
La couleur "or" est présente partout y compris à l'intérieur.
Une statue (dorée également) du Roi Taksin est installée dans l'enceinte du temple, face à la rivière.
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Lors de sa campagne de reconquète du royaume en 1767 (voir cet article), il a gagné une bataille à cet endroit et le temple, construit juste après, aurait pris le nom de "Jolo" en référence à une tactique utilisée par le roi.
Taksin fit croire aux birmans qu’il naviguait seul sur la rivière, permettant à ses troupes, embusquées, de surprendre l’ennemi et ainsi gagner cette bataille.
- ปากน้ำ = "pak nam" = estuaire, embouchure (le temple est situé à la confluence de la rivière et d'un canal).
- โจ้โล้ = "jolo" serait une déformation d'une expression ("chao loy") pouvant signifier "le roi naviguant".
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A proximité de là, se situe le Phra Stup Chedi Somdej Phra Chao Taksin Maharat
พระสถูปเจดีย์สมเด็จพระเจ้าตากสินมหาราช, un mémorial dédié au roi Taksin,
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dont le "chedi" blanc s'élève au bord de la rivière.
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Pour en voir plus à Bang Klha :
14 octobre 1973 : Jour de Grand Chagrin
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Dans l’histoire récente de la Thaïlande, le 14 octobre 1973 est désigné comme "le jour de grand chagrin" ("Day of great sorrow" en anglais)
วันมหาวิปโยค prononcez "Wan Maha Wippayok"
Cette date marque le moment culminant du soulèvement populaire qui a provoqué la chute du Général Thanom Kittikachorn, un dictateur militaire anti-communiste porté au pouvoir dix ans auparavant.
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Le mouvement de contestation avait été initié fin 1972, par l'organisation étudiante NSCT (National Student Center of Thailand) sous la forme d’une campagne de boycott des produits japonais. Le NSCT mena ensuite avec succès plusieurs actions contre le gouvernement en place, qui lui valurent un certain soutien populaire.
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Début octobre 1973, son leader Thirayuth Boonmee ainsi que plusieurs autres activistes furent arrêtés.
A partir du 9 octobre, les manifestations se multiplièrent au point de réunir plus de 400 000 personnes le 13 octobre au centre de Bangkok.
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Le 14 octobre, les étudiants furent reçus au Palais Royal et acceptèrent de disperser leur manifestation.
Une grande partie des manifestants furent "bloqués" sur place et sans que les responsabilités en soient clairement établies, des violences éclatèrent peu après. Les forces de l'ordre (militaires et policiers) firent usage de leurs armes contre les manifestants, des actes de vandalisme furent commis, une bombe explosa à proximité du Palais Royal.
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Les affrontements firent 77 morts et 857 blessés, ne s'achevant qu'en fin de journée...
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...lorsque le Roi annonça la démission du gouvernement.
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Le 15 octobre, l'annonce de la fuite du Général Thanom Kittikachorn vers les Etats-Unis permit le retour au calme définitif à Bangkok.
Le Roi choisit Sanya Thammasak, recteur de l'université Thammasat, comme Premier Ministre et le nouveau gouvernement élabora une nouvelle constitution (des élections démocratiques furent organisées en janvier 1975).
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Trois ans plus tard, le retour d'exil de Thanom Kittikachorn provoqua de nouvelles manifestations qui s'achevèrent par un autre épisode sanglant, perpétré par des groupes paramilitaires d’extrème-droite, le "massacre de l'université Thammasat" le 6 octobre 1976
Voir cet article >>>>
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Un monument en hommage aux victimes est érigé sur Ratchadamnoen Avenue à Bangkok
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et un autre sur le campus de la Thammasat University.
Tous les ans, ces évènements font l’objet de commémorations dans plusieurs universités de Thaïlande.
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Beaucoup d'observateurs ne manquent pas de faire le parallèle avec les manifestations qui agitent Bangkok depuis quelques semaines. Certains leaders étudiants de 2020 ont d’ailleurs fait explicitement référence au 14 octobre 1973.
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Malgré d'évidentes similitudes, il convient néanmoins de rappeler que le contexte de l’époque était assez différent de celui d’aujourd’hui sur certains points.
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- A cette période, la Thaïlande faisait figure de rempart contre les mouvements armés communistes qui étaient en passe de conquérir le pouvoir au Vietnam, au Laos, au Cambodge au prix de guerres sanglantes.
Propagande anti-communiste en Thaïlande >>>>
dans les années 1970s.
Pour cette raison, le gouvernement militaire bénéficiait du soutien actif des Etats-Unis (via la CIA en particulier) qui étaient présents militairement en Thaïlande depuis plusieurs années.
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Mis à part les militants ouvertement communistes les thaïlandais qui s'opposaient à la présence américaine étaient rares au début des années 1970s.
<<<< "Mort à l’impérialisme américain"
(affiche de propagande éditée par le NSCT).
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- Le mouvement de contestation avait été initié par l'organisation étudiante NSCT (National Student Center of Thailand) dont les leaders étaient originaires de la classe moyenne.
Influencés par les idées "gauchistes" venues d'Europe, les manifestants de l'époque réclamaient plus de démocratie et une nouvelle constitution.
L'opposition politique était resté en marge de la révolte populaire.
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Le Parti Communiste Thaïlandais (légal à l'époque) était actif et influent mais il ne s'est pas associé à cette révolte dont il estimait qu'elle ne collait pas avec son idéologie strictement maoïste.
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- Les manifestants de 1973 n'avaient pas remis en cause l'institution monarchique. Leurs représentants furent reçus au Palais Royal.
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Le roi Rama IX avait une excellente image auprès de la population thaïlandaise et son intervention a permis d’apaiser les tensions.
(Il jouera d’ailleurs ce même role lors de crises postérieures en particulier lors du "Black May" en 1992).
Cette video (en anglais) résume les évènements d’octobre 1973.
13 octobre : journée hommage à Rama IX / Jours fériés 2020
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Aujourd’hui est un jour férié en Thaïlande correspondant au
4ème anniversaire du décès du roi Rama IX (Bhumibol Adulyadej The Great)
le 13 octobre 2016.
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Les cérémonies sont nombreuses dans tout le pays pour rendre hommage à ce roi, toujours très populaire parmi la population thaïlandaise.
Pour revoir les articles consacrés au décès de Rama IX et au deuil national qui a suivi :
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Le gouvernement thaïlandais, toujours à la recherche d’idées pour promouvoir le tourisme intérieur, a décidé de modifier le calendrier des jours fériés d’ici la fin de l’année 2020 :
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- les 19 & 20 novembre sont 2 jours fériés "supplémentaires"
(ils ne correspondent à aucune fête ou commémoration),
- le 10 décembre est le jour de la Constitution (voir cet article),
le 11 décembre sera le "jour de compensation" de la Fête des pères
(elle tombe un samedi, le 5 décembre, anniversaire de la naissance du défunt roi Rama IX, voir cet article).
Cela permettra de constituer des week-ends prolongés et les autorités espèrent que l’industrie touristique locale pourra en bénéficier comme ce fut le cas en juillet puis en septembre.
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Ces initiatives ponctuelles sont certes utiles pour maintenir à flot tant bien que mal le secteur touristique, en particulier dans les régions relativement proches de Bangkok.
Par contre, elles ne sauraient remplacer durablement la manne des touristes internationaux qui s’est évaporée depuis maintenant plus de 6 mois.
La tradition de Bor Kamot-Kaban - La procession et la mise à l'eau au Mon Floating Boat Festival (2)
A Sangkhlaburi, l'apothéose du Mon Floating Boat Festival a lieu dans la matinée du 3ème jour lorsque la foule se rassemble au Chedi Phuttakhaya pour former une longue procession en vue d'amener le bateau fait de bambous, symbole de ce festival, vers la rivière Samprasob.
La progression se fait lentement, interrompue par quelques incidents techniques. Le cortège emprunte une petite route dans la foret qui descend de manière assez abrupte et les quelques virages sur le parcours sont un peu délicats.
Monté sur un chariot à roues, le bateau est chargé des offrandes apportées depuis 2 jours (nourriture, fleurs, bougies)...
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et de centaines d'oriflammes très colorés).
Arrivé au bord de la rivière, le bateau est prudemment mis à l'eau.
Faire des offrandes sur ce bateau est une manière de rendre hommage aux esprits de la rivière, de la foret et de la terre. Cette cérémonie est aussi une sorte de purification puisque, symboliquement, le bateau emporte au loin toutes les mauvaises choses qui ont pu perturber la vie de la communauté au cours des mois passés.
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Une autre croyance, désignée en langue Mon par l'expression "yadaya chay" veut que ce rituel ait aussi une influence sur la future récolte. Si la pluie ne vient pas arroser le bateau de bambou durant les 3 jours du festival, cela annonce une mousson moins pluvieuse et donc une récolte moins abondante... (en l'occurrence, cette année, de forts orages nocturnes se sont abattus sur Sangkhlaburi, ce qui constitue donc un bon présage).
Mais pour les Mon, la tradition de "Bor Kamot-Kaban" (c'est le nom de ce festival dans leur langue) fait surtout référence à un événement qui serait survenu au 15ème siècle.
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A cette époque, sous le règne de Dhammazedi, le royaume d'Hanthawaddy connut son age d'or. Renommé pour sa sagesse, il fut un souverain éclairé, soucieux de la prospérité du peuple Mon. Ancien moine bouddhiste lui-même, il fit de son royaume un centre important du bouddhisme theravada, entretenant des relations suivies avec Ceylan (le Sri Lanka d'aujourd'hui).
L'histoire (la légende ?) raconte que, sur le retour d'une mission qu'il avait envoyé à Buddhagaya (le lieu en Inde où Bouddha est réputé avoir atteint l'illumination) l'un des bateaux s'était perdu en mer.
Le souverain fit alors construire un bateau en bambous et papiers, y déposa 1000 offrandes et l'envoya sur les flots... ce qui eut pour effet de ramener à bon port le bateau égaré et les écritures sacrées qu'il transportait.
Depuis plus de 500 ans, le peuple Mon commémore cet événement à l'occasion de ce festival.
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Voir également :
Sangkhlaburi - Le Saphan Mon et le Lac de Khao Laem

Sangkhlaburi สังขละบุรี
est une petite ville au nord de la province de Kanchanaburi, proche de la frontière birmane.
Située dans une sorte de cul-de-sac géographique, la route pour y accéder serpente dans la moyenne montagne, offrant de magnifiques panoramas (on pourrait (presque) se croire dans les Pyrénées).

Les Mon มอญ, une ethnie originaire de Birmanie, ont immigré dans cette région (et ailleurs en Thaïlande, voir cet article) depuis plusieurs siècles, y amenant leur culture et leurs traditions.

A Sangkhlaburi, ils sont installés majoritairement au sud de la ville, dans un quartier appelé le "village Mon" หมู่บ้านมอญ.
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L’emblème de la ville est le Pont Mon สะพานมอญ, prononcez "Saphan Mon".

Long de 850 mètres, ce grand pont en bois est le deuxième plus long au monde (le premier se trouve en Birmanie). Il enjambe la petite rivière Songkhalia qui se déverse dans le Lac de Khao Laem.
Ce pont est réservé aux piétons et les locaux l'utilisent pour se déplacer d'une rive à l'autre. C'est (aussi) devenu une attraction touristique mais il était désert lors de notre visite... (en semaine certes, mais aussi en raison de la crise Covid).

Le nom complet du pont est :
สะพานอุตตมานุสรณ์ prononcez "Saphan Uttamanusorn",
en hommage à Luangpho Uttama, un moine vénéré, Mon lui-même, qui initia sa construction en 1986, avec l'aide des villageois de la communauté Mon.
En 2013, le pont fut en partie détruit par des intempéries,

puis réparé et consolidé l'année suivante.
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Le Lac de Khao Laem เขื่อนเขาแหลม
est un lac artificiel créé en 1984 au moment de la construction du Vajiralongkorn Dam เขื่อนวชิราลงกรณ, un barrage sur la rivière Khwae Noï, engloutissant plusieurs zones habitées, en particulier par les Karen, une autre ethnie venue de Birmanie qui a du se déplacer en aval.
Une ballade en bateau sur le lac permet de découvrir les vestiges de plusieurs anciens
temples submergés
(ils sont en fait plus ou moins submergés selon la hauteur des eaux du lac) :
- le Wat Srisuwan (kaow) วัดศรีสุวรรณ (เก่า)
- le Wat Somdet (kaow) วัดสมเด็จ (เก่า)
- le Wat Wang Wiwekaram (kaow) วัดวังก์วิเวการาม (เก่า)
Au nom de ces trois temples est ajouté le mot "kaow" (เก่า) qui signifie "ancien" car des temples portant ces mêmes noms existent également dans la ville de Sangkhlaburi.
L'arbre du Roi Taksin au Wat Banglamung

Cet arbre, agé de plus de 200 ans est situé dans l'enceinte du Wat Banglamung.
Il fut planté par le roi Taksin lors de sa campagne de reconquête qui allait le mener jusqu'à Ayutthaya en 1767.
A ce titre il est associé au culte de ce roi, très populaire dans la région.

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A propos du Wat Banglamung et du Roi Taksin, voir ces articles :
Aux voyageurs frustrés par la crise du Covid...
Petit article "nostalgique"… inspiré par l’actualité de ces derniers mois.


Depuis quelques temps, la pandémie de Covid-19 a provoqué la fermeture de nombreuses frontières et beaucoup de pays ont institué des conditions drastiques pour autoriser quelques rares étrangers à entrer sur leur territoire…
De ce point de vue, la Thaïlande est sans doute parmi les pays les plus restrictifs (voir ici, le récit (en anglais) d’un voyageur français lors de son retour à Bangkok) et nombreux sont les occidentaux frustrés de ne pas pouvoir s'y rendre depuis déjà plusieurs mois.


Tenus de prendre leur mal en patience,
- les plus lucides se sont fait une raison,
- d’autres se lamentent de ne pouvoir rejoindre leur pays de cœur (où ils ont parfois leur conjoint et/ou leur domicile),
- d’autres encore récriminent contre les gouvernants, les compagnies aériennes, les imbéciles qui contribuent à propager le virus, etc…

A des degrés divers, tous ont raison et leurs arguments sont recevables dans la mesure où ils sont des victimes collatérales de cette crise (sans oublier tout de même que les vraies victimes sont au cimetière…et qu'elles sont nombreuses).
Bien entendu, je souhaite moi aussi que les choses reviennent à un fonctionnement "normal" au plus vite pour le bonheur de tous (même si je pense que cela pourrait perdurer de longs mois…).
Pour autant, il me semble que cette situation et les réactions qu’elle suscite sont symptomatiques de l’habitude que nous avons prise ces dernières années, de nous déplacer quasiment sans contraintes comme si cette "liberté" (fondamentale ?) allait de soi.

Or, au plan historique, la possibilité de franchir les frontières avec si peu de formalités est un "acquis" assez récent et qui ne s’applique pas (loin de là) de manière uniforme à toutes les nationalités et toutes les destinations.

Protéger ses frontières, restreindre l’accès à son territoire, mettre en place des règles spécifiques pour les étrangers,… sont des principes que tous les pays du monde ont appliqué depuis la nuit des temps. Et il y a seulement 60 ans, de nombreux pays étaient quasiment impossibles d'accès aux touristes français... y compris en Europe !

De ce point de vue, la libéralisation intervenue depuis une trentaine d’années, particulièrement en Europe, est une exception historique et géographique.

A ce titre, je re-publie ci-dessous cet article (rédigé sous un angle très personnel) qui décrit les contraintes imposées pour voyager en Europe à une "immigrée" thaïlandaise parfaitement en règle et respectueuse des lois…
C’était il y a un peu plus de 25 ans… une éternité !
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La date du 25 août 1992 marque pour Noy, la date d'obtention de son visa "long séjour" en France.
Arrivée 3 mois auparavant, cette formalité était une étape importante pour s'établir définitivement en France, ce qu'elle put faire ensuite en obtenant sa Carte de Séjour.
http://lopezthai.over-blog.com/2017/05/le-12-mai-il-y-a-25-ans.html
Nous habitions à Toulouse à l'époque.
Ce visa ne l’autorisait à séjourner qu’en France.
Pour se déplacer ne serait ce que pour quelques jours de vacances, dans les pays européens limitrophes, elle était tenue de solliciter un visa de sortie auprès des autorités françaises… et également un visa d'entrée dans les pays concernés.

Pour les jeunes générations, ces procédures semblent d’un autre âge… Effectivement, c’était au siècle dernier…
Certains regrettent ce temps et verrait un "progrès" dans le retour des frontières d’avant "Shengen"…
Ca n’est certainement pas mon cas… ne serait ce qu’à cause du stress et des paperasses que représentait pour Noy à l’époque le simple fait d’envisager une semaine de vacances en Espagne.
Balade dans la province de Nakhon Nayok
Quelques images de notre balade ces derniers jours dans la province de Nakhon Nayok.

- Situé au centre-ville,
le Wat Phrammani
วัดพราหมณี
est le temple le plus emblématique de Nakhon Nayok.
Dans l’enceinte du temple, de nombreux stands constituent un important marché où sont vendus principalement des produits locaux ainsi que des amulettes.
- Situé sur une colline à quelques kilomètres du centre-ville de Nakhon Nayok,
le Wat Khao Thurian
วัดเขาทุเรียน
(soit "le temple de la montagne du durian")
est également appelé :
Wat Si Chompoo
วัดสีชมพู
et comme ce nom l’indique...
(สีชมพู = "si chompoo" = couleur rose)...
...ici tout est rose !

La Chulachomklao
Royal Military Academy
โรงเรียนนายร้อยพระจุลจอมเกล้า
est une école militaire prestigieuse qui occupe un très vaste domaine à l'ouest de Nakhon Nayok.
- C'est là que se situe Chao Por Khun Dan Shrine ศาลเจ้าพ่อขุนด่าน, un sanctuaire dédié à Khun Dan ขุนด่าน, un guerrier siamois qui combattit les khmers au 16ème siècle.
- Egalement situé sur le domaine de l'académie militaire,
le Wat Khao Cha Ngok
วัดเขาชะโงก
est un temple assez isolé en forêt et à flan de colline, qui abrite principalement une représentation originale de Bouddha peinte sur la roche.
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J’aurai l’occasion de vous parler plus en détail des ces différents lieux dans de prochains articles.
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Nous avons séjourné au Khaohom Resort,
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une bonne adresse sur la route de Prachin Buri.

et avec un excellent restaurant juste à coté.
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La province de Nakhon Nayok นครนายก, relativement petite (elle ne compte que 4 districts), est située dans la région Centrale de la Thaïlande, à seulement une centaine de kilomètres au nord de Bangkok.

Fondée au 11ème siècle, la ville de Nakhon Nayok n'a pris ce nom qu'en 1350. Il aurait pour signification : "la ville sans impôts"...