fleurs-fruits
Savez vous ce que c'est (9)
Ce sont des fleurs de coton...
En boutons (photos ci-dessous, prises en janvier dernier) :
Et ci-dessous, les voici ouvertes (en avril) et dispersant leur duvet :
Dans l'ancien temps, les locaux utilisaient le duvet qu'elles libèrent pour en faire des oreillers ou des couettes.
Ces cotonniers sont une variété différente de celle utilisée dans les régions du globe ou l’on cultive le coton mais le processus de maturation qui conduit à la production des fibres est similaire.
- Entre l'état de bouton et de "fleur" ouverte répandant son duvet, l’arbre porte des "capsules" de forme un peu semblables à des concombres.
- A l’intérieur se développent des graines.
- Ces graines sont en fait les ovules de la plante et après leur fécondation, elles portent des poils produits par la couche superficielle de leur peau.
- En murissant, le tubercule va brunir, puis noircir et à maturité, la capsule va s’ouvrir progressivement et son enveloppe va se dessécher.
- A l’intérieur, les fibres qui entourent chaque graine se développent, s’épanouissent puis, à l’éclatement de la capsule, vont continuer à mûrir à l'air libre, donnant finalement ce duvet qui constitue les fibres de coton brut.
A condition de bien apprécier leur juste degré de maturation (faute de quoi elle seront "envahies" de fibres), les graines sont comestibles.
Il faut décortiquer le tubercule pour en extraire ces petites fèves blanches à croquer.
Pour ma part, j'ai trouvé qu'elles n'ont pas beaucoup de gout et je qualifierais leur texture de... cotonneuse...
Dans l'exemple ci-dessus la "capsule" était déjà un peu trop mure, d'où la présence de nombreuses fibres
Chères cerises !
Les fruits sont très nombreux en Thaïlande et pour la plupart, succulents. De plus, depuis quelques années, des fruits de l'hémisphère nord, pommes, melons, fraises (voir http://lopezthai.over-blog.com/2017/01/j-ai-trouve-des-bonnes-fraises-thailandaises.html), ont été implantés avec succès et sont désormais produits ici, en particulier dans le nord du pays ou le climat plus tempéré des montagnes a permis leur adaptation.
Il reste quand même encore des fruits que l'on ne trouve quasiment pas, sinon importés et à des prix très élevés... Par exemple ces cerises vues dans un supermarché :
299 baths pour une barquette de 300 gr, ça fait plus de 26 € / kg...
Je n'ai pas pu identifier leur provenance (à cette époque de l'année, peut-être le Japon ? ou l'Europe ?).
Elles avait l'air très appétissantes mais à un tel niveau de prix...
Pour ma part, je préfère :
- ananas http://lopezthai.over-blog.com/2017/03/ananas.html
- papaye http://lopezthai.over-blog.com/2016/11/vu-au-marche.3.html
- pastèques http://lopezthai.over-blog.com/2017/05/les-pasteques-ne-sont-pas-que-rouges.html
- bananes http://lopezthai.over-blog.com/2016/10/les-bananes-kuai-lep-muu-naang.html
- mangoustans http://lopezthai.over-blog.com/2016/10/connaissez-vous-les-mangoustans-mang-kut.html
- chompoo http://lopezthai.over-blog.com/2016/11/vu-au-marche-5.html
pour ne parler que des fruits les plus courants... (liste non exhaustive bien entendu... d'autres encore sont à venir !)
La "goyave titubante" (?)
Voici un fruit, certes cultivé en Thaïlande (dans les montagnes du nord du pays) mais qui fait (presque) figure de fruit exotique ici…
Son nom thaï est โทงเทงฝรั่ง (prononcez "Tong Teng Farang")….(le mot farang est souvent ajouté pour des fruits et légumes introduits en Thaïlande par les européens… voir http://lopezthai.over-blog.com/2016/09/les-farangs.html)
Ce qui se traduirait par "goyave titubante" (! ?).
Couvert d'une enveloppe de "papier", le fruit ressemble à une cerise jaune (sans noyau) et son goût à celui d'une tomate sucrée. On peut le déguster tel quel (sans son "papier" !) ou en faire des confitures.
En fait il est originaire des Andes, découvert au Pérou et son nom scientifique est "physalis". Son nom usuel quant à lui est très variable selon les régions du monde…
Pour rappeler son origine, il est nommé :
- en français : "Coqueret du Perou",
- en anglais : "Inca berry" (baie de l'Inca) "Peruvian cherry" (cerise péruvienne) ou "Machu berry" aux USA (en référence au Machu Pichu…)
On trouve aussi les appellations : "Cape gooseberry" (groseille du Cap), "goldenberry" (baie dorée).
Les pastèques ne sont pas que rouges...
Voici des pastèques en vente sur le bord de la route vers Satthahip.
Rouges bien sur mais aussi jaunes et oranges... les couleurs se mélangent mais toutes sont plus sucrées et juteuses les unes que les autres...
Les pastèques แตงโม (prononcez "tengmo") sont très répandues en Thaïlande. Les prix varient selon la saison mais on en trouve tout au long de l'année.
En voici une (rouge) qui affiche plus de 9 kg sur la balance !
(les plus grosses peuvent aller jusqu'à 12 ou 13 kg)
Pour cette fois, nous avons opté pour une pastèque orange... (30 baths, env.0,80 € / kg - la taille minimum étant quand même de 3 kg)
L'arbre "boulet de canon"
De son nom scientifique "couroupita guianensis", originaire d'Amérique du Sud, le "boulet de canon" ("cannonball tree") est un arbre que l'on peut voir assez fréquemment en Thaïlande.
Je vous ai déjà présenté sa fleur (voir http://lopezthai.over-blog.com/2016/08/une-jolie-fleur.html ) sans en connaître le nom...
Les thaïs le nomment สาละลังกา (prononcez "sala lang")
faisant référence au Sâla, un arbre sacré pour le bouddhisme (mais qui est en fait d'une autre espèce, shorea robusta). Pour cette raison, on le trouve principalement dans l'enceinte des temples.
Voici donc quelques photos supplémentaires de cet arbre et de ses fleurs magnifiques, prises dans deux temples différents dans la région de l'Isaan.
Cet arbre étonnant a été découvert et répertorié par le botaniste français J.F. Aublet en 1775.
L'arbre mesure jusqu'à 30 à 35 mètres de hauteur.
Il porte des fruits ronds et lourds qui rappellent des boulets de canon (!) et qui peuvent tomber brusquement.
Ouvertes, ces noix ont une pulpe très malodorante, contrairement aux fleurs qui sont délicatement parfumées.
Les fleurs écarlates de couleur rose orangée forment des grappes au bout de longues extrusions qui s'écartent du tronc.
Pour les bouddhistes, les pétales de ces fleurs ressemblent à la tète du "Naga", le serpent sacré, gardien et protecteur, médiateur entre ciel et terre, intercesseur entre ce monde et l'au-delà...