Vu au marché (21-10)
Qu’avons nous au marché aujourd’hui ?...
Vus sur notre marché à Rong Po.
Mention spéciale pour les œufs de fourmis dont la "saison" se termine…
Voir ci-dessous une recette cuisinée par Noy :
Parce qu'un dessin est plus efficace...etc... (21-06)
Ce panneau est installé sur le site historique de Ayutthaya...
pour expliquer aux visiteurs qu'il ne faut pas monter sur les statues et les monuments.
Ce dessin en particulier...
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indique qu'il ne faut pas monter sur une statue pour se positionner à la place d'une tête de bouddha qui serait manquante...
Ca va mieux en le disant...
L'Histoire du Pont sur la Rivière Kwai
Toujours utilisé pour le trafic ferroviaire, le Pont sur la Rivière Kwai est devenu aujourd’hui une attraction touristique majeure de Kanchanaburi.
Les touristes sont nombreux (le week-end) à se photographier sur les rails et devant les trains qui l’empruntent.
Le roman de Pierre Boule et surtout le film hollywoodien qui en fut tiré (bien qu’il n’ait pas été tourné en Thaïlande) ont fait sa notoriété mondiale mais cette région fut avant tout le theatre d’un épisode dramatique de la Seconde Guerre Mondiale.
Après avoir débarqué en Thaïlande en décembre 1941 (voir cet article), les Japonais ont décidé de construire une voie ferrée pour relier la Thaïlande et la Birmanie, colonie britannique qu’ils occupaient.
Pour cela, à partir d'octobre 1942, ils réquisitionnèrent des travailleurs asiatiques et des prisonniers de guerre (anglais, américains, australiens, néo-zélandais, néerlandais) qui furent acheminés de Singapour et d’Indonésie.
Répartis en deux groupes (l’un en Birmanie, l’autre en Thaïlande), ils entreprirent la construction du "Chemin de Fer de la Mort" (Death Railway).
Subissant des conditions particulièrement pénibles, les hommes travaillant sur le chantier du Death Railway étaient parqués dans des camps dans la jungle, répartis au long du chantier de la voie ferrée.
Le nombre de morts est estimé à 13 000 prisonniers de guerre occidentaux
et 100 000 travailleurs asiatiques réquisitionnés.
Après la fin du chantier, certains prisonniers de guerre survivants furent transférés vers le Japon ou Singapour.
Beaucoup restèrent détenus sur place et les Japonais s’en servirent pour l’entretien du pont mais aussi de boucliers humains lors des bombardements alliés.
Le franchissement de la rivière à Kanchanaburi nécessitait la construction d’un pont.
Un premier pont en bois (surnommé "the pack of cards" soit "le jeu de cartes" en français) fut achevé en février 1943 mais il s’effondra à 3 reprises. Par la suite le pont en bois fut entièrement démantelé car il obstruait la rivière, il ne reste donc plus aucun vestige du tout premier "pont sur la rivière Kwai".
Les japonais décidèrent rapidement de construire un autre pont en béton et acier. Les travées semi-elliptiques en acier furent acheminées depuis Java.
Mis en service en octobre 1943, le pont en acier subit de nombreux bombardements de la part des Alliés mais durant 20 mois, il put être utilisé par les Japonais et ne fut irrémédiablement endommagé qu’en juin 1945.
La voie ferrée fut fermée en 1947. Plusieurs années plus tard, suite au succès du film "The Bridge on the River Kwai" (1957), le pont fut restauré, certains éléments remplacés et le site fut aménagé, devenant une destination prisée en particulier par les touristes anglo-saxons.
Le saviez-vous ?
La rivière qui coule sous le "pont de la rivière Kwai" devrait en réalité s’appeler "rivière Khlong".
La Mae Khlong แม่กลอง se forme à Kanchanaburi par la confluence de 2 cours d’eau :
- Kwai Noi แควน้อย ("le petit affluent") qui vient du district de Thong Pha Pum ทองผาภูมิ
- Kwai Yai แม่น้ำแควใหญ่ ("le grand affluent") qui vient du district de Si Sawat ศรีสวัสดิ์
Au début des années 1960s, elle fut renommée "River Kwai" à cet endroit afin de profiter de la notoriété du film éponyme (elle reprend le nom de Mae Khlong en aval de Kanchanaburi).
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Voir également :
Les mobiliers et porcelaines au Wat Khao Sukim – Faut le voir chez soi (21-02)
Parmi les très nombreux objets exposés
au Wat Khao Sukim
(province de Chanthaburi - voir les liens à la fin de cet article), les collections les mieux mises en valeur sont les mobiliers, porcelaines et vaisselle de style chinois auxquels sont consacrés deux grandes salles au dernier étage du temple.
Dans l'une des salles, des statues de cire représentant des moines vénérables sont exposées au milieu des mobiliers et autres vases en porcelaine.
Et il y a là aussi... un tigre dont la dépouille a été (plus ou moins) naturalisée.