Les golfeuses thaïlandaises triomphent à Pattaya.
Ariya Jutanugarn เอรียา จุฑานุกาล
a remporté ce weekend le Honda LPGA Thaïland, le plus grand tournoi de golf organisé en Thaïlande.
Elle est la première thaïlandaise à inscrire son nom au palmarès de cette compétition, qui figure depuis 2006 au calendrier de la LPGA (Ladies Professional Golf Association) qui régit le golf professionnel féminin.
Classée seulement neuvième au départ du dernier parcours, elle a remonté toutes ses adversaires pour finir à –22 sous le par.
Sa première participation au tournoi du Siam Country Club de Pattaya remonte à 2007 alors qu’elle n’était agée que de 11 ans (record de précocité pour une participante à un tournoi professionnel).
En 2013, elle se classa 2ème en ayant laissé échapper la victoire sur le dernier trou du parcours.
Agée de 25 ans aujourd’hui, Ariya Jutanugarn a remporté 2 épreuves du Grand Chelem (British Open 2016 et US Open 2018) et fut classée numero 1 mondiale en juin 2017.
Le tournoi thaïlandais remporté ce weekend constitue sa 11ème victoire sur le circuit professionnel.
Le triomphe des golfeuses thaïlandaises est complété :
- par Atthaya Thitikul classée 2ème (il s’agit de son meilleur résultat à ce jour sur un tournoi de la LPGA)
Agée de 18 ans, elle est considérée comme un grand espoir du golf mondial.
Elle s’était révélée à seulement 14 ans en gagnant le Ladies European Thailand Championship en 2017 (établissant ainsi un record de précocité pour un tournoi professionnel de golf féminin)
- par Patty Tavatanakit qui a mené la compétition jusqu’à samedi soir mais qui a craqué sur le dernier jour, finissant finalement 3eme ex-aequo.
Agée de seulement 21 ans, elle s’était distinguée au début de l’année en gagnant le 2021 ANA Inspiration, un prestigieux tournoi organisé en Californie.
Le tournoi fut annulé en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19 et l’édition 2021 s’est tenue à huis-clos.
Voir cet article à propos de l'édition 2017 :
Covid ou David ? – Vu en Thaïlande (21-08)
Vu dans un hotel de Koh Phangan (une ile dans la province de Surat Thani).
Pour les non anglophones >>>>
« This is Thaïland ! »
San Chao Por Hao Dong, sanctuaire du Cobra - A Huay Yai
San Chao Por Hao Dong
ศาลเจ้าพ่อเห่าดง
est un petit sanctuaire situé à Huay Yai (en périphérie au sud de Pattaya).
Son nom fait référence aux circonstances de sa création.
Alors qu’il débroussaillait, le propriétaire de ce terrain se serait retrouvé face à un cobra...
(เห่า = "hao" = cobra / ดง = "dong" = jungle)
Celui-ci l’ayant épargné, il décida, en reconnaissance, d’ériger ce sanctuaire dédié au "dieu-cobra".
Pour beaucoup de thaïlandais influencés par des croyances animistes, hindouistes, bouddhistes,… de nombreux animaux sont associés à des divinités ou à des esprits.
Dans le cas du cobra royal, il peut être vu comme l’incarnation d’un esprit ou d’une divinité "de la forêt"… qu’il vaut mieux ne pas contrarier si on le rencontre dans la jungle.
Dans certaines régions du sud de la Thaïlande, il est également surnommé "l’ange-serpent" dont la présence doit être considérée comme un bon présage.
Aménagé, embelli au fil des années, toujours entretenu par les descendants du créateur, ce lieu, bien que modeste, a acquis une certaine notoriété et de nombreuses personnes viennent ici pour prier, invoquer la bienveillance du "dieu Cobra" en vue d’obtenir bonheur et fortune…
Certains espèrent aussi trouver ici les numéros de la chance… ne serait ce que pour le prochain tirage de la loterie…
Bien sur, des offrandes sont déposées devant la grande statue du cobra : bougies, encens, colliers de fleurs, boissons, et surtout… des oeufs…
Ces oeufs seront ensuite distribués aux nécessiteux. Les donateurs sont invités à les tamponner à l'encre avec une inscription "pas à vendre" pour éviter que des personnes peu scrupuleuses n'en fassent commerce par la suite.
Des statues d'autres divinités (hindouistes, chinoises) sont également exposées.
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<<<< Le "dieu-cobra" qui est célébré ici ne doit pas être confondu avec
le "Naga" >>>>
Le serpent protecteur du Bouddha, issu de la mythologie hindouiste, fait l’objet d’un culte fervent, en particulier dans les régions traversées par le Mékong.
Exemple à Nong Khai :
Les durians reviennent sur les marchés - Fruits de saison (21-07)
Comme tous les ans en cette saison, revoici les durians sur les marchés et en bord de route.
Les prix semblent être assez stables par rapport à l’an dernier.
entre 120 et 180 baths / kg >>>>
selon la grosseur et la qualité des fruits.
Ceux qui sont vendus par chez nous proviennent des provinces proches : Rayong et Chanthaburi constituent la plus grosse région de production du pays.
Les plantations de durians se multiplient aussi dans plusieurs autres régions, en particulier dans le sud ainsi qu’en Isaan >>>> voir cet article.
La production de durians a très fortement augmenté ces dernières années et la Thaïlande pourrait bien devenir le premier producteur mondial prochainement.
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Voir également :
A la rencontre des milans à tete blanche - A Nongbua (province de Chanthaburi)
Nong Bua หนองบัว
est un village à proximité de Chanthaburi,
situé au bord de la rivière
Bang Sa Kao,
qui rejoint à quelques kilomètres de là, la Mae Nam
Chanthabun
แม่น้ำจันทบูร.
En fin d’après-midi, il est possible de louer un bateau pour une balade...
... à la rencontre des
"hioh deng" เหยี่ยวแดง
(traduisible par "faucon rouge"),
une espèce de rapaces faisant partie de la même famille que les aigles et les buses.
Il s’agit précisément de milans à tête blanche appelés également milans sacrés (haliastur indus de leur nom savant), une espèce de taille moyenne répandue dans le sous-continent indien, l’Asie du Sud-Est et l’Australie.
A cette heure, on peut les voir en nombre sur la rivière et notre batelier est bien connu de ces oiseaux qui ont l’habitude de sa visite juste avant le coucher du soleil.
En jetant de la nourriture par dessus bord (des poissons ou du gras de porc) il les incite à venir tourbillonner au plus près du bateau.
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Et au retour, à la nuit tombée, à deux pas de là, un petit restaurant au bord de l’eau, parfait pour terminer la journée.
Buvons du cannabis... - Vu au marché (21-07)
Vu sur notre marché à Rong Po, ce petit camion propose des produits à base de cannabis :
- <<<< Des feuilles de cannabis séchées sont vendues en bocal ou en sachet pour confectionner des boissons chaudes ou glacées équivalentes à des tisanes ou thés.
Des sandwiches jambon/fromage agrémentés de feuilles de cannabis >>>>
Il s’agit évidemment de "chanvre cultivé" dont la consommation est parfaitement légale et ne présente aucun danger pour la santé.
Sa teneur en THC (substance psychotrope) est quasiment nulle et son composant essentiel est le CBD (cannabidiol) connu pour ses vertus thérapeutiques.
Les prix sont relativement élevés mais pour vous convaincre, on vous vante les vertus thérapeutiques (bon pour les sommeil, pour le foie, pour le transit,…) et bien sur une petite dégustation vous est proposée.
Et ça marche (pour ce qui concerne Noy en tous cas) puisque nous avons acheté…
Testée à la maison, la tisane au cannabis n’a rien d’exceptionnel, la couleur est belle, le goût est assez peu marqué et nous n’avons ressenti aucun effet particulier (sur le sommeil ou autre).
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Depuis déjà quelques temps, on observe une sorte de mode autour du cannabis "alimentaire" en Thaïlande. A l’image du camion évoqué ci-dessus, de nombreux produits alimentaires à base de cannabis sont proposés :
- dans des magasins spécialisés
Celui-ci, à l'enseigne Thai Herb Plus a ouvert récemment à Pattaya
>>>>
- en vente en ligne,
Par exemple ici, il s’agit de "vin de cannabis"
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- dans quelques restaurants comme celui évoqué dans l'article ci-dessous :
Ex-actress opens cannabis restaurant in Pattaya - Pattaya Mail
https://www.pattayamail.com/latestnews/news/ex-actress-opens-cannabis-restaurant-in-pattaya-347748
Il est situé tout près de chez nous mais nous ne l’avons pas encore testé...
Le saviez-vous ?
"Cannabis" est un mot latin qui désigne à l’origine la plante dont le nom français est chanvre.
Mais il s’agit en fait de la translittération du mot arabe قنب prononcez "pannabu".
La contrefaçon made in Thaïland (26)
Il y a des "classiques"…
...qui se donnent parfois la peine de transformer plus ou moins adroitement les logos.
Et il y a les "créatifs"… qui réinventent carrément le nom des marques.
« This is Thaïland ! »
Quant à celui-ci, j’ai eu un peu de mal à trouver de quoi il s’agissait…
En fait ce logo n’est pas inventé ou transformé… Il s’agit de celui de "MyPok.fr", un ancien site de poker en ligne…français !
Mypok.fr fut créé en 2010 par le Casino de Gujan-Mestras, situé sur le Bassin d’Arcachon.
En 2011, sa publicité était assurée par… Joey Starr !
Pulvérisation anti-moustiques - Scène de la vie quotidienne (21-05)
Cette semaine, dans notre lotissement, les services municipaux ont effectué une pulvérisation de produit anti-insectes.
Ce type d'opération est organisé régulièrement (environ 2 fois par an) afin d'éviter la prolifération des moustiques.
Plusieurs espèces existent en Thaïlande, la plus dangereuse étant le "moustique-tigre" (aedes aegypti de son nom savant) qui peut être porteur du virus de la dengue.
La dengue est une maladie endémique en Thaïlande.
Environ 50 000 cas ont été répertoriés en 2020, pour seulement 6 décès dus à cette maladie.
Bien qu'étant une maladie bénigne dans sa forme courante, souvent considérée comme une "grippe tropicale", la dengue peut néanmoins s'avérer mortelle lorsque certaines personnes développent des formes plus graves, en particulier la "dengue" hémorragique (ces cas sont heureusement peu nombreux).
Pour en savoir plus sur la dengue (répartition dans le monde, dangerosité, diagnostic, traitement, prévention),
je vous recommande ce site :
Le saviez vous ? (1)
Le cycle de transmission du virus de la dengue implique forcément des personnes déjà infectées.
1- A sa naissance un moustique est non-porteur du virus
2- Le moustique non infecté va piquer une personne déjà infectée
3- Le moustique devient alors porteur du virus (il le restera jusqu’à sa mort)
4- En piquant des personnes non infectées, il va leur transmettre le virus.
D'où les recommandations ci-dessus pour éviter la propagation du virus.
Le saviez-vous ? (2)
Le moustique transmet le virus de la dengue (et d'autres) par sa salive.
Ce moustique dispose de défenses antivirales sous la forme de petites molécules d’ARN capables de dégrader spécifiquement le matériel génétique des virus et donc de bloquer leur multiplication puis leur dissémination dans l’organisme.
Par contre, un gène spécifique n’est pas fonctionnel dans l’intestin du moustique… conséquence : les virus présents dans le sang dont se nourrit le moustique peuvent se multiplier et infecter par la suite ses glandes salivaires.
Pour cette raison, le moustique transmettra le virus dès qu’il piquera à nouveau…
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