Vu sur la route (20-02)
En principe, les moines bouddhistes ne doivent pas conduire eux-mêmes ni "faire du stop" mais en Thaïlande, les moines sont souvent transportés par des particuliers pour qui ce service rendu est une bonne action qui leur permettra de "faire du mérite"...
Gratuitement bien sur... mais les conditions de confort ne sont pas toujours optimales !
« This is Thaïland ! »
Une journée à la campagne, à Ban Nonthaseng
Balade dans les rues, les chemins, les champs...
A Ban Nonthaseng, le village familial de Noy (dans la province de Udon Thani).
A propos de Ban Nonthaseng voir ces liens :
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En cette saison, les rizières ne sont pas très "photogéniques". Elles sont pour la plupart dans l'attente du riz qui sera replanté en mai/juin.
Quelques exceptions tout de même :
- des parcelles replantées car la récolte précédente a été perdue à cause d'inondations
- des parcelles produisant du khao mao, une variété hâtive utilisée principalement pour des desserts (voir http://lopezthai.over-blog.com/2018/12/khaolamkhaomao.html).
Par contre, les champs de manioc et de canne à sucre, très nombreux également, sont en pleine production, prêt à être ramassés.
L'anniversaire de Udon Thani
Chaque année, le 18 janvier sont organisées à Udon Thani des festivités qui marquent l'anniversaire de la création de la ville.
Ainsi samedi dernier,
Udon Thani célébrait son 127ème anniversaire.
(A noter qu'en Thaïlande, l' "age" est exprimé selon l'année qui commence, donc avec une unité de plus que ce qui se fait en Europe)
Le point d'orgue des festivités est un immense rassemblement autour de la statue du Prince Prajak Silapakhom située en centre-ville.
Les 5 grandes avenues qui convergent vers ce rond-point sont fermées à la circulation et sont progressivement "envahies" par des danseuses de tous ages : selon le comptage "officiel", pas moins de 70 000 danseuses ont participé à l'événement (ce nombre, en augmentation chaque année, figure au livre Guiness des records).
Toutes ont revêtues des tenues à dominante orange et quasiment toutes arborent également dans leur chevelure des décorations ou des broches de couleur orange.
Beaucoup ont la forme des "dok chan", ces fleurs emblématiques de Udon Thani.
Beaucoup de danseuses sont des habitantes de Udon Thani, souvent venues en famille, parfois organisées en groupes (par quartiers, par écoles, etc...). La plupart des districts de la province ont également envoyé leurs "délégations" (plusieurs centaines de danseuses dans certains cas).
Il faut être patient car les allocutions officielles, les saluts militaires, les psaumes des moines bouddhistes, les discours de remerciements, sont autant de préalables incontournables (et un peu longs !) avant que ne commence le véritable "spectacle".
Au son des musiques traditionnelles, la foule se met à danser de manière (plus ou moins) coordonnée… Ci-dessous les liens vers des vidéos personnelles sur Facebook :
Vers 10h, lorsque les danses sont terminées, c'est l'heure des selfies et autres photos souvenirs.
La foule se disperse progressivement... mais pour continuer un peu la fête, la sono passe des musiques plus modernes (style "lukthung molam"), plus "remuantes" aussi…
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Dès 1826, cette région fut le théâtre d'une bataille au cours de laquelle les siamois repoussèrent l'armée du roi laotien Anouvong, mais l'anniversaire de Udon Thani fait référence au
18 janvier 1894,
date à laquelle, le Prince Prajak Silapakhom décida d'installer ses troupes à Ban Mak-kaeng (qui est aujourd'hui devenu un quartier de la ville).
A la suite de cette installation, cette bourgade rurale se développa rapidement et pour cette raison, le Prince est considéré comme le fondateur de l'actuelle Udon Thani (nom qui signifie littéralement "ville du nord").
<<<< Fils du roi Rama IV, Prajak Silapakhom était à cette époque gouverneur du Nord du royaume et s'était installé initialement à Nong Khai, soit sur la frontière laotienne. Après la guerre franco-siamoise de 1893, il jugea prudent de déménager plus au sud pour ne pas rester sous la menace de l'armée française qui occupait intégralement le Laos.
Voir cet article pour en savoir plus sur l’histoire des relations franco-siamoises.
Le médicament du taxi... - Vu en Thaïlande (20-02)
A Bangkok, les chauffeurs de taxi ont la réputation de consommer beaucoup de boissons énergisantes (M150, Red Bull et Carabao sont les plus populaires) pour se tenir éveillés et parfois aussi des produits un peu moins recommandables (ecstasy et autres méthamphétamines, appelés "ya ba' traduisez "médicament des fous").
Et puis il y a ceux qui ont leur remède personnel.
Ici par exemple cette poudre marron (achetée au temple en l'occurrence) est constituée de bois et plantes séchés et écrasés.
Elle est censée prévenir et soigner le mal de gorge, le rhume, le mal de tête, et autres infections diverses... La poudre peut aussi être diluée dans de l'eau pour en faire une sorte de thé.
Le gout est un peu acidulée avec une forte odeur de menthe, qui donne une sensation de fraîcheur assez agréable dans la bouche...
Quant à son efficacité thérapeutique... ?