Gourmandise du jour (19-13)

Une idée toute simple : des grains de raisin mis à mariner quelques heures dans un mélange sucre+sel

Les grains sont frais, encore croquants, le sel atténue le coté trop sucré... délicieux.
En vente sur notre marché à Rong Po.

Images insolites au crématorium du Wat Chong Samaesan

Quelques détails supplémentaires concernant les peintures murales au Wat Chong Samaesan dont je vous ai parlé dans l'article ci-dessous.
En fait elles datent de quelques années déjà...
Cet article (en anglais) en parle dès 2015.
Pour expliquer leur symbolique plus en détails, voici ce qu’en disait à l’époque l’un des moines en charge du temple...
Concernant l’ordinateur portable tenu par une divinité (sur le coté "enfer") :

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celui qui tient cet ordinateur est Thao Vessuwan, un personnage de la mythologie bouddhiste qui garde les royaumes des démons et poursuit les pécheurs pour les punir,

- l’ordinateur est ouvert sur un écran Facebook avec les mentions "bon karma" / "mauvais karma"

- dans sa main droite, le personnage tient un miroir avec la mention "GPS".
Avec cette image, l‘idée est de rappeler aux visiteurs que malgré les changements induits par la modernité, c’est toujours le "karma" qui régit le monde.
Dès lors, quels que soient les progrès de la technologie, vous ne pouvez échapper aux conséquences de vos actes, ils affecteront votre karma dans le présent et le futur. C’est aussi une manière de conseiller aux gens de faire plus le bien que le mal
Et sur le mur situé à coté de cette image, c’est ce même personnage qui inspecte les différents niveaux de l’enfer où sont châtiés les pécheurs.
Concernant l'image du petit personnage qui arbore un masque de dessin animé (sur le coté "paradis")

- il s'agit en fait d'un masque représentant le visage de Doreamon, un personnage de manga japonais (un chat-robot ayant voyagé à travers le temps depuis le futur).
Il est censé refléter la manière dont les gens se cachent derrière des "masques" dans leurs rapports aux autres...
Au-delà de leur symbolique relativement complexe, ces peintures murales atypiques ont pour but d’attiser la curiosité des visiteurs pour alimenter leur réflexion face à la vie, à la mort...

Le crématorium du Wat Chong Samaesan - Vu au temple (19-12)
Je vous ai présenté récemment le Wat Chong Samaesan à Ban Samaesan (voir le lien à la fin de cet article).
Dans ce temple, le nouveau crématorium (achevé récemment) mérite le détour pour une décoration un peu surprenante.
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Le bâtiment qui abrite le crématorium a la forme d’un grand "sala", capable d’accueillir une nombreuse foule pour les cérémonie de crémation.
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Le four crématoire (flambant neuf) est installé sur une sorte d'estrade au centre du bâtiment...
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Et il est entouré de peintures murales...
- A gauche : la représentation de l’enfer...
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Dans le principe, l’enfer bouddhiste n’apparaît pas très différent de celui des chrétiens, les mauvaises âmes y sont condamnées à expier leurs péchés.
Dans beaucoup de temples en Thaïlande, l’enfer est classiquement dépeint de manière très explicite (en statues ou peintures) avec des mises en scène de torture particulièrement violentes et sanglantes, dignes des pires films d’horreur !
L’imagerie moderne n’hésite pas à y inclure des instruments tels que tronçonneuse et lance-flammes.

Plus original, ici, juste à coté, est également représenté un personnage tenant un ordinateur portable...
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Ainsi ce symbole des technologies modernes (de marque Apple visiblement) est positionné du coté de l’enfer…
A méditer…
(A ma connaissance, cette représentation assez surprenante est unique en Thaïlande…)
- A droite : la représentation du paradis…
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Plus classique et finalement beaucoup moins spectaculaire.
Une image intrigante tout de même sur ce coté "paradis"...
Ici, un (mini) Hanuman est représenté avec son visage recouvert d'un dessin moderne, sorti d'un dessin animé...
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Pour plus de précisions sur ces peintures insolites, voir cet article :
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Fête de quartier à Rong Po
Même si l'activité "festive" est restreinte en cette saison, des petites foires ou fêtes foraines sont néanmoins organisées, par exemple sur des terrains proches de marchés. C’était le cas la semaine dernière dans le quartier de Rong Po, tout près de chez nous.
On y trouve différents stands
- des jeux et des manèges de fete foraine, pour le plaisir des petits (et des grands…),
- des étals de vêtements, cosmétiques, accessoires, bijoux fantaisie,…,
- l’incontournable "Tout à 10 baths" avec un peu de tout justement (produits ménagers, papeterie, ustensiles de cuisine,… et même du papier toilette… à 20 baths),
- des restaurants en plein air et toutes sortes de nourritures à emporter ou à déguster sur le pouce,
- incontournable également, le stand des insectes (particulièrement varié en l’occurrence),

- et aussi une scène (fortement sonorisée !) où se produisent des artistes différents chaque soir.
Et certaines "vedettes" n’ont pas des arguments "que" vocaux…

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En ce moment, les moines bouddhistes sont censés rester dans les temples pour étudier et méditer… C’est le "phansa", soit 90 jours de "retraite" qui correspondent grosso modo à la saison des pluies.
Voir cet article pour plus de détails sur la période de "Phansa"
Et bien sur, pendant ces 3 mois, il n’y a pas de festivités dans l’enceinte des temples comme on peut en voir à d’autres périodes de l’année…
Le charme de la langue française (19-07)

Difficile de comprendre ce que signifie l’inscription sur ce tee-shirt... 🤔🤔
Peu importe après tout !
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Petite précision (qui m'a été fournie par un ami lecteur, merci Bobby !) :

Ce tee-shirt fait référence au parfum iconique de Lancôme nommé "La vie est belle".
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A l’origine un flacon fut élaboré en forme de sourire (d'où le "oui, merci" sur le tee-shirt...) et remis au goût du jour il y a quelques années.
Dans le spot publicitaire correspondant, Julia Roberts joue entre le clair et l’obscur, passant de l’ombre à la clarté... (d’où le blanc et noir sur le tee-shirt...). Voilà, voilà...
Du canard au menu...
Le canard est une volaille largement répandue et consommée en Thaïlande.
Par contre, à ma connaissance, il n’existe pas d’élevage de "canard gras" tels qu’on les connaît dans le sud-ouest de la France (ici pas de foie gras, ni de confits à la graisse de canard...).

Et donc, bien sur, il est cuisiné assez différemment…
Voici deux exemples concoctés par Noy.
- Canard à l’ananas en sauce au lait de coco
แกงกะทิเป็ดสับปะรด
prononcez "kaeng khati ped sappalot"
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Mis à part que le canard remplace les calamars, cette préparation est similaire à celle que je vous avais présentée ici :
- Et un laarb de canard
ลาบเป็ด prononcez "laarb ped"
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Dans ce cas, la viande de canard n'est pas hachée, simplement découpée en petit morceaux, cuite à feu vif puis mélangée aux ingrédients du laarb : échalotes, coriandre, riz grillé, piment, jus de citron, etc...

La petite touche personnelle de Noy :
- elle ajoute des petits morceaux de peau de canard après l'avoir cuite à la manière de "grattons".
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(voir plus de détails sur la recette du "laarb" dans l'article ci-dessous)
Le laarb, le hachis épicé de l'Isaan... - Noy et Gilbert en Thaïlande
http://lopezthai.over-blog.com/2019/09/laarbhachisepice.html
Pour tout savoir sur le "laarb"
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Pour faire ces recettes, Noy a utilisé des magrets de canard (achetés congelés, leur prix est abordable env. 7,30€/kg).
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Leur taille est plus petite que ceux que l’on trouve en France mais il est tout à fait possible de les cuisiner aussi "à la française"…

Voir également :
http://lopezthai.over-blog.com/2017/04/une-soiree-presque-typiquement-thailandaise.html
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Une autre recette thaïlandaise pour préparer le canard (plutôt cuisses et ailes dans ce cas), en sauce "pha lo" :
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Et en Thaïlande comme en France, on mange tout dans le canard :
Scène de la vie quotidienne (19-11)
Après l'école on vient se détendre à la plage...
Photos prises à Ban Amphoe