Bientôt des mangues dans le jardin... ? (1)
Pendant toute l’année 2017, vous avez pu suivre la saga des papayes de notre jardin… et ce n’est pas fini puisque nous continuons à récolter de très beaux fruits !
(voir http://lopezthai.over-blog.com/2017/12/des-papayes-dans-le-jardin-13.html).
Environ 4 mois après les papayers, nous avons aussi planté un manguier dans le jardin… (voir http://lopezthai.over-blog.com/2017/06/bientot-des-papayes-dans-le-jardin.3.et-des-mangues-aussi.html)
Sa croissance est beaucoup plus lente… mais assez normale semble t-il…
Je vous ai expliqué par ailleurs (voir http://lopezthai.over-blog.com/2017/11/fleur-du-jour-fleur-de-manguier.html) que c'était actuellement la saison de floraison des manguiers.
C’est aussi le cas pour le notre… assez modestement il faut le reconnaître !
Au bout d’une branche, on peut quand même voir quelques petites fleurs…
Donc, soyons optimiste (!) et espérons que nous pourrons manger des mangues « du jardin »… en 2018 !
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Et comme la réputation de "main verte" de Noy n'est plus à faire...
Notre voisine lui a confié des plants assez fragiles et plutôt originaux (sous nos latitudes en tous cas !)...
Tous viennent de Chiang Mai (Nord de la Thaïlande) où le climat est quand même plus tempéré que chez nous...
A voir si Noy parvient à les faire fleurir pour les uns et produire des fruits pour les autres...
Phimai Festival (4) - Les courses de bateaux
Les courses de bateaux sur la rivière Chakkarat sont l'un des moments forts du Festival de Phimaï et sans doute le plus important aux yeux des locaux.
Ces courses traditionnelles sont organisées à la fin de la saison des pluies dans de nombreuses régions de Thaïlande lorsque les rivières sont au plus haut.
Les gens de Phimaï expliquent que la particularité ici est que la ligne droite est plus longue que partout ailleurs (l'arrivée est jugée après 550m de course)...et donc que, bien sur, les équipes locales sont les meilleures... (je n'ai pas cherché à les contredire !)
Les spectateurs (de tous âges) se passionnent pour les courses qui opposent des équipages venus de tout le pays.
Il y a plusieurs catégories de bateaux : 20 hommes à bord pour les plus courts, jusqu'à 55 pour la catégorie reine. Les pagayeurs sont installés assis, seuls ou par deux et pagaient chacun d'un coté du bateau. (Je n'ai vu aucune concurrente féminine...)
Chaque équipage comporte un barreur (il se tient debout à l'arrière) qui dirige le bateau, scande les ordres et les encouragements.
Outre la force physique, la coordination et la synchronisation des gestes sont essentielles pour donner le maximum de vitesse.
Les bateaux sont richement décorés avec rubans multicolores et guirlandes de fleurs.
Il y a aussi à l'avant un espace dédié aux offrandes : fleurs, fruits, boissons, bougies..., indispensables pour forcer la chance et espérer gagner les courses...
Les équipages auront pris soin également de faire "bénir" leur embarcation par un moine.
Quelques uns restent dans les parages et semblent même se comporter quasiment comme des coaches...
Ayant fait la connaissance d’un membre de l'organisation la veille, nous avons eu la chance d’être invités à suivre quelques courses au plus près de l’arrivée sur le ponton des juges-arbitres...
et juste à coté des coupes promises aux vainqueurs...
Les courses elles-mêmes sont rapides, intenses,...
J'ai du mal à évaluer quel niveau ces pagayeurs pourraient avoir dans des compétitions officielles de canoë-kayak (la Thaïlande n'apparaît pas dans la hiérarchie internationale de cette discipline) mais il est évident que la débauche d'énergie est impressionnante, d'autant plus sous une température avoisinant 35° !
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Le samedi, en marge des courses, se déroulait un "concours du jeune reporter".
Micro en main, quelques jeunes commentateurs (et commentatrices) se donnent à fond pour faire vivre les courses à l'égal d'une finale olympique !
Le flot de paroles et l'intensité sonore n'ont rien à envier à un Léon Zitrone en son temps ou un Patrick Montel au mieux de sa forme !