Jour férié (5) - 13, 23 et 26 octobre
En Thaïlande, ce sont pas moins de 3 jours fériés qui vont se succéder d'ici la fin du mois d'octobre.
Même si, à la différence de la France, cela ne signifie pas que le pays s'arrête (loin de là !), les services administratifs au minimum seront fermés à ces dates et il est probable que, dans le contexte des hommages au Roi Bhumibol Adulyadej, de nombreuses autres activités soient également perturbées.
Il y a précisément 1 an aujourd'hui que le roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX) est décédé.
http://lopezthai.over-blog.com/2016/10/le-roi-de-thailande-est-mort.html
Survenue au terme de 70 ans de règne, sa disparition a plongé le pays dans une longue période de deuil qui culminera avec les cérémonies de ses funérailles à la fin du mois.
http://lopezthai.over-blog.com/2016/10/deuil-national.html
Les autorités ont fait savoir que le 13 octobre, date du décès du roi Bhumibol Adulyadej, serait désormais un nouveau jour férié dans le calendrier officiel thaïlandais.
Une minute de silence a été observée dans tout le pays à 15h52, heure précise de sa mort (y compris dans notre lotissement).
Par ailleurs, le 26 octobre 2017, jour de la crémation du roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX) a été déclaré jour férié mais uniquement pour cette année. Ainsi, c'est tout le pays et tout le peuple thaïlandais qui rendra un dernier hommage au roi décédé dont le prestige est immense.
Tout est prêt pour faire de cet événement un moment historique.
http://lopezthai.over-blog.com/2017/09/deuil-national-derniers-preparatifs.html
http://lopezthai.over-blog.com/2017/09/deuil-national-derniers-preparatifs-pour-le-crematorium-monumental.html
On rappelle également que le 23 octobre, également férié, est le jour commémorant la mémoire d'un autre grand monarque thaïlandais, le Roi Chulalongkorn (Rama V).
(voir http://lopezthai.over-blog.com/2016/10/23-octobre-jour-ferie-en-l-honneur-du-roi-rama-v.html)
Fleurs comestibles (4) - Dok Kha, la fleur de galanga
Le galanga (ข่า , prononcez "kha") est très utilisé dans la cuisine Thaïlandaise.
Il est de la même famille que le gingembre et il le remplace dans de nombreux plats. Sa saveur légèrement piquante est appréciée en particulier pour parfumer les soupes.
Frais, il se présente sous la forme d'un rhizome noueux que l'on découpe en fines tranches. On le trouve désormais couramment dans les rayons exotiques des supermarchés européens, il se vend aussi séché ou en poudre.
Essayez le "kha" dans la soupe de poulet et lait de coco : "Tom Kah Kai", facile à réaliser, même en Europe !
La plante dont il est extrait (alpinia galanga de son nom savant) est assez courante ici.
Les Thaïlandais utilisent en cuisine ses feuilles et aussi ses fleurs qu'ils nomment simplement ดอกข่า , prononcez "Dok Kha".
- ดอก = "dok" = fleur
- ข่า = "kha" = galanga
Elle peut se manger cuite en bouillon (avec un peu de sauce piment de préférence !) mais aussi crue comme une salade, par exemple pour accompagner le "larb" cette préparation de viande hachée (porc, boeuf, canard) souvent très épicée et incluant de nombreux ingrédients (piment, citron, coriandre, ciboulette, sauce poisson,...)
Et même si les thaïlandais ne la considèrent pas du tout comme tel, c'est aussi une belle fleur d'ornement dans un jardin...
Vu au marché (25)
Ces verres servent à confectionner des boissons telles que sirops, café ou thé glacés,...
Pas toujours très ragoutant de voir l'envers du décor...
Fleurs du jour (30)
Je vous ai déjà parlé de ces fleurs carnivores que nous avons ramenées de Rayong :
http://lopezthai.over-blog.com/2017/03/fleur-du-jour.dans-notre-jardin.html
Nous les avons installées sur un support en bois et elles semblent s'y plaire !
Les fleurs sont vraiment très très nombreuses !
Cocotiers - Noix de coco (1)
En France, le mot "cocotiers" évoque immanquablement des décors paradisiaques...
Alors, certes, en Thaïlande, vous trouverez (aussi) des plages de sable fin bordées de ces grands arbres...
Mais ici, le cocotier est avant tout un arbre fruitier, planté et exploité comme tel.
On en voit beaucoup dans les campagnes, plantés au milieu des rizières comme des miradors se détachant sur l'horizon.
Et dans certaines régions comme la notre, on trouve de nombreuses "cocoteraies" où les arbres forment une véritable forêt.
Il existe plusieurs variétés de noix de coco de taille et de couleur différentes.
Elles sont récoltées, transportées, triées... pour être :
- soit décortiquées pour en tirer de nombreux produits dérivés.
- soit vendues entières sur les marchés, sur les trottoirs, en bord de route, sur les plages,... et même exportées vers les rayons exotiques des supermarchés d'Europe et d'ailleurs.
Les différents composants de la noix de coco peuvent tous être valorisés :
- le jus de coco (liquide translucide contenu à l'intérieur de la noix), à déguster frais ou en canette
- la chair de coco (de couleur blanche, elle couvre la paroi intérieure de la noix), à déguster également fraîche ou conservée sous diverses formes (en morceaux, broyée, en poudre).
- le lait et la crème de coco, obtenus en pressant la chair de coco
- l'huile de coco, obtenue également à partir de la chair de coco
- la fibre de coco (qui constitue l'enveloppe extérieure du fruit) peut servir en horticulture ou comme fibre textile, et à défaut servir de combustible.
Certains de ces produits ou sous-produits (comestibles) se retrouve couramment en cuisine et en patisserie, d'autres dans diverses industries (agro-alimentaire, chimique, cosmétique, textile).
En fait, outre le fruit, ce sont même toutes les parties du cocotier (écorce, bois, feuilles) qui sont utilisés pour diverses activités humaines.
Tout est bon dans la noix de coco...
Dans une noix de coco มะพร้าว prononcez "mapaow", fraîchement ouverte (et maintenue dans la glace de préférence) :
- le jus de coco น้ำมะพร้าว prononcez "nam mapaow", est une boisson parfumée et rafraichissante
- la chair de coco เนื้อมะพร้าว prononcez "nueu mapaow", se déguste simplement à la cuillère. (En cuisine, elle peut être broyée ou découpée en lamelle pour accompagner des soupes, des viandes ou légumes sautés par exemple... Et bien sur, elle est la base de fabrication du lait de coco...)
Deuil National (10) - Les marionnettes royales
Mis à part les cérémonies religieuses proprement dites, de nombreuses manifestations culturelles, dont certaines tout à fait exceptionnelles, sont prévues à l'occasion des funérailles du roi Bhumibol Adulyadej.
Parmi celles-ci, citons le spectacle des marionnettes royales.
Ce sera la première représentation publique de ce type depuis 150 ans.
Cette tradition qui remonte au Royaume d'Ayutthaya (17ème siècle) était tombée en désuétude depuis le règne de Rama IV mais réapparut en 1996, lors des funérailles de la princesse Srinagarindra mère du Roi Bhumibol).
A l'initiative de roi lui-même de nouvelles marionnettes ont été fabriquées l'an dernier en respectant les anciennes méthodes. Les marionnettes royales sont de deux types différents :
- les grandes marionnettes, animées par 20 cordes différentes sont fixées en haut de grands batons à 3 mètres de hauteur,
- les plus petites sont manipulées de manière plus classique avec les mains.
La mise en scène des gestes de danse traditionnelle nécessitent une parfaite synchronisation de la part des marionnettistes.
Le spectacle des marionnettes royales sera associé à plusieurs performances de dance et de théatre à la fois classiques et traditionnels. Ces spectacles marqueront également la fin officielle de la période de deuil instaurée depuis le décès du roi.
Wat Pathum Wanaram (2) - Le jardin et le "sala"
Le petit jardin attenant au
Wat Pathum Wanaram
est une oasis de verdure et de calme au cœur de la trépidante Bangkok.
(voir http://lopezthai.over-blog.com/2017/09/a-bangkok-le-wat-pathum-wanaram.html).
La végétation est dense, faite d'immenses arbres, de plantes et de fleurs entremêlées.
Au milieu du parc se cache un immense "sala" ศาลา.
Ce bâtiment fut enrichi de certains éléments du crématorium de la Princesse Srinagarindra, mère du Roi Bhumibol Adulyadej et grand-mère du roi actuel Rama X. C'est une sorte de grand préau, ouvert mais aménagé richement, où les visiteurs viennent se recueillir, faire des offrandes et prendre conseils auprès des moines.
Je pense que quiconque arrivant dans cet endroit ne pourra qu'être saisi par l'impression de sérénité évidente qui s'en dégage… et bien sur, par le silence… assourdissant…!!
Le contraste est frappant avec la frénésie du quartier alentour.
Ce lieu semble être comme dans une bulle de quiétude, propice à la méditation et à l'introspection.
Le silence n'est que rarement rompu par des psaumes bouddhistes pour accompagner une procession ou une cérémonie.
----------------------------------------------------------------------------------------
Le "sala" est un bâtiment très courant en Thaïlande, de toutes tailles et pour un peu tous les usages.
On en voit chez les particuliers, au bord des routes, des lacs, des rizières et bien sur dans les temples.
Dans sa version la plus simple, c'est un pavillon de taille variable, sans mur, qui peut s'utiliser comme abri pour méditer, discuter, manger, faire la sieste, attendre le bus, etc...