Sa Kaeo (3) - Prasat Hin Khao Lon
J'ai déjà évoqué les nombreux vestiges khmers présents dans la province de Sa Kaeo (voir http://lopezthai.over-blog.com/-789).
Voici le Prasat Hin Khao Lon
( ปราสาทเขาโล้น )
Situé dans le district de Ta Phraya, perdu au bout d'une piste en latérite, l'endroit est difficile à trouver (le GPS n'est guère utile !) et n'est de toute façon pas ouvert au public pour l'instant. Installé dans la foret au sommet d'une petite colline, l'accès se fait par un chemin pavé.
Le Prasat comprenait à l'origine 4 tours mais une seule demeure aujourd'hui, entourée d'une grande terrasse et de deux bassins qui lui sont reliés.
A l'intérieur de la tour, une statue de bouddha est entreposée et enveloppée pour ne pas qu'elle se détériore. Le culte est respecté bien sur et comme il se doit, elle fait l'objet d'offrandes même en pleine période de travaux.
La tour est consolidée pour éviter l'effondrement.
Lorsque nous y sommes allés, une équipe était en train de travailler dans le cadre de la réhabilitation du site. Je connais mal les différences entre travail de fouille et de restauration mais ce que j'ai vu ce jour là ressemblait plus pour moi à de la "démolition"...
Par contre, visiblement les pierres "remarquables" étaient répertoriées en vue (sans doute ?) d'une reconstruction.
![](https://img.over-blog-kiwi.com/2/12/10/39/20170915/ob_74dadb_planche-contact-2.jpg)
De toute évidence, le travail est encore important avant que le site ne retrouve sa splendeur passée.
Parfois de taille modeste, pas très évidents à "dénicher", pillés par des trafiquants d'antiquités, beaucoup de ces "Prasat" sont abandonnés depuis de nombreuses années. Désormais, les autorités encouragent les efforts entrepris pour restaurer ces lieux porteurs d'histoire et d'un potentiel touristique évident.
Néanmoins, il faut comprendre que, pour les thaïlandais, laisser un temple à l’abandon n’est pas une hérésie en soi. Conformément aux préceptes bouddhistes, tout être, toute chose a un cycle de vie et de mort... Donc pour cette raison, il n’est pas illogique qu’un temple puisse "mourir", remplacé par un autre, au même emplacement ou ailleurs et ainsi de suite…
Savez vous ce que c'est ? (15)
Ce mélange assez ordinaire de différentes graines, haricots, arachides,... n'a rien de particulier en tant que tel. Faîtes le tremper dans de l'eau pendant quelques heures, lavez, puis mélangez le à l'eau de cuisson du riz...
Le riz cuit ainsi prendra une saveur et des arômes originaux... et pour encore plus d'originalité, Noy y a ajouté quelques petites fleurs bleues (les "Dok Anchan"), ce qui donne au riz une légère couleur bleutée...
Et en plus, d'après Noy, il paraît que cela est très bon pour le transit...
Le fait de colorer le riz est une pratique bien connue dans la cuisine thaïlandaise. Différentes couleurs sont possibles en utilisant des colorants naturels : le bayteuil pour le vert, le curcuma ou salak pour le rouge et donc, les "Dok Anchan" (pois bleus de leur nom français) pour obtenir la couleur bleue. Dans le cas de la coloration bleue, le goût du riz n'en sera pas modifié, il s'agit juste d'un artifice de présentation.
Voici un exemple de "riz bleu" cuisiné par Noy à la maison.
Fleurs comestibles (2) - Dok Anchan - Noy et Gilbert en Thaïlande
http://lopezthai.over-blog.com/2017/07/fleurs-comestibles-2-dok-anchan.html
Pour en savoir plus sur les "Dok Anchan"
En fait, il est possible d'utiliser le même procédé avec du riz gluant (le "khao niao") mais aussi avec des pâtes ou même des pommes de terre... En faisant bouillir des fleurs fraîches dans l'eau de cuisson, la couleur bleue imprégnera ces féculents (la couleur sera plus ou moins foncée selon la quantité de fleurs incorporée bien sur).
Bientôt des papayes dans le jardin... ? (8)
A défaut de les manger (pour l'instant !), observons d'un peu près les papayes que portent nos arbres au jardin.
Les fruits se forment après que la fleur ait été fécondée (voir http://lopezthai.over-blog.com/2017/09/savez-vous-ce-que-c-est.html) au plus près du tronc à la commissure d'une branche.
A la commissure de chaque branche, plusieurs fleurs apparaissent qui donneront un ou plusieurs fruits. Le nombre de fruits et la façon dont ils grossissent n'est pas homogène.
Certains fruits sont seuls (les plus volumineux généralement) mais à l'emplacement d'une même branche on peut avoir deux voire trois fruits.
Parfois deux "embryons" de fruits peuvent se "fondre" en un seul, ce qui explique que la papaye ainsi formée porte une sorte de "cicatrice" sur sa longueur.
Lorsque le fruit grossit, il faut couper la branche (à environ 30 cm du tronc) et par la suite, elle se détachera d'elle-même, laissant sur le tronc une sorte de cicatrice. C'est ce processus qui explique que le papayer se développe vers le haut en forme de parasol.
Jusqu'à présent, l'un de nos deux papayers est moins prolifique que l'autre. Ses fruits sont moins nombreux, plus petits et de forme plus... originale !
A ce stade, ils ressemblent plus à de gros concombres qu'à des papayes... !
Le bon goût de la patisserie française
Dans le centre commercial Siam Paragon, l'un des plus grands de Bangkok, la boutique Ladurée est située à l'étage des boutiques de grand luxe.
![](https://img.over-blog-kiwi.com/2/12/10/39/20170919/ob_c8eee7_luxe-pc2.jpg)
Les macarons sont mis en valeur dans un décor aux couleurs pastels visant à évoquer (je suppose) un certain "romantisme" à la française… C'est très chic… et très cher... Mais c'est quand même un petit échantillon du bon goût français…
La boutique et le salon de thé au Siam Paragon ont été ouverts en 2014
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Comme partout dans le monde, la gastronomie française est bien sur connue en Thaïlande. Quelques grands chefs oeuvrent dans des restaurants et beaucoup d'hotels prestigieux mettent la cuisine française à l'honneur.
Le chef trois étoiles Jean Michel Lorain ouvre un restaurant à Bangkok
Connu pour être l'un des rares chefs à avoir trois étoiles au Guide Michelin et 19,5/20 au Gault et Millau, Jean Michel Lorain exporte son savoir-faire à Bangkok au sein d'un restaurant éléga...
Dans les lieux touristiques on trouve beaucoup de boulangeries, patisseries, restaurants "français" (ou prétendus tels) mais qui s'adressent presque exclusivement aux touristes ou expatriés européens.
![](https://img.over-blog-kiwi.com/2/12/10/39/20170919/ob_eeb24d_planche-contact-102.jpg)
De même les supermarchés présentent beaucoup de produits (y compris frais) importés de France (voir http://lopezthai.over-blog.com/2016/10/typiquement-thai.html) à des prix… souvent prohibitifs ! (voir http://lopezthai.over-blog.com/2016/12/reperages.html)
![](https://img.over-blog-kiwi.com/2/12/10/39/20170919/ob_e8a7b7_planche-contact-12.jpg)
Globalement, les produits alimentaires français sont inexistants dans la vie quotidienne des thaïlandais (à la différence du coca-cola, du nescafé ou du ketchup par exemple !)
Certes, beaucoup des produits traditionnels du terroir français ne sont guère compatibles avec leurs habitudes alimentaires, mais il faut dire aussi que l'industrie agro-alimentaire française n'est pas implantée localement à la différence par exemple des danois ou des allemands qui commercialisent depuis longtemps des produits estampillés "thai-danish" ou "thai-german" (produits laitiers, charcuterie).