L'idée de ce blog est de vous faire partager notre nouvelle vie et de décrire la Thailande telle que nous la pratiquons désormais au quotidien. (lopezthai.over-blog.com)
Les habitants de la région de Saraburi coupèrent et préparèrent un très grand arbre en bois de fer qui ferait le plus beau pilier pour les fondations de la ville.
Il fut expédié jusqu’à Bangkok par le fleuve mais lorsqu’il arriva, le choix des principaux piliers des fondations de la nouvelle capitale avait déjà été fait… Au grand dam des habitants de Saraburi, leur pilier fut donc "recalé".
L’histoire aurait pu s’arréter là mais la légende s’en empara…
L’esprit qui "habitait" le pilier (son ange-gardien »), au comble du désespoir, décida de remonter le fleuve à contre-courant pour retourner à son lieu d’origine.
Finalement il se « noya » dans les profondeurs de la rivièreแม่น้ำป่าสัก (prononcez Maenam Pa Sak) où il resta pendant plus de 100 ans.
Ce n’est qu’en 1958, qu’une femme du village de Sao Hai (เสาไห้), à environ 20 km de Saraburi, réputée pour ses dons de médium, entendit à plusieurs reprises dans son sommeil les cris et les gémissements d’une voix de femme qui prétendait être l’esprit du pilier enfoui.
Elle mobilisa son mari, ses amis et les villageois autour d’elle pour aller sonder la rivière… ce qui fut fait.
Sorti de l’eau, nettoyé, réhabilité,le "pilier qui pleure" fut transporté dans l’enceinte du temple local le Wat Sung précisément le 23 avril 1958.
Ce fut l’occasion d’une immense cérémonie à laquelle assistèrent plus de 30 000 personnes.
Dès lors, les villageois puis beaucoup d’autres visiteurs vouèrent un culte fervent à cet esprit/ange-gardien, dénommé
นางตะเคียน(Nang Takian)
dans les légendes traditionnelles.
En 1987, un bâtiment fut construit spécialement pour l’abriter. Le pilier en bois de fer long de 13 metres y est toujours, scellé dans un coffrage en ciment.
Etant définitivement identifié comme un esprit féminin (d’autres témoins prétendirent l’entendre gémir dans la nuit), les offrandes au « pilier qui pleure » ne sauraient être que des accessoires féminins…
Dans le bâtiment qui lui est consacré, s’entassent des mannequins, des robes, des bijoux, des armoires de vêtements, des coiffeuses, des miroirs, des accessoires de maquillage, du parfum, des perruques,…
Bien sur, on y trouve aussi des offrandes bouddhistes plus traditionnelles (colliers de fleurs, encens, bougies, feuilles d’or).
L’expressionเสาร้องไห้ , prononcez "Sao Ronghai"signifie littéralement "le pilier qui pleure" :
เสาprononcez "Sao" = pilier
ร้องไห้prononcez "Ronghai" = pleurer
C’est aussi en référence à cette légende que le village où il est installé a pris le nom (tronqué) de Sao Hai…
En français se sont des "pois bleus" et le nom latin de la plante qui les porte est clitoria_ternatea
Cette plante est très commune en Thaïlande, sur les clôtures, en bordure de route,... Les thaïs l'utilisent comme plante médicinale et surtout de multiples manières en cuisine :
fraîches dans des salades
dans des soupes ou des sauces claires pour les parfumer et les colorer en bleu
comme colorant bleu dans les pâtisseries, les sirops
séchées en infusion, seule ou mélangée à d'autres ingrédients
L'une de nos voisines dans notre lotissement en récolte dans son jardin et nous en donne régulièrement, fraîches ou séchées, ce qui permet par exemple de faire une belle boisson bleue...
Toujours à Takian Tiah, nous en avons trouvé chez une "mamie" (79 ans !) qui les fait sécher pour les vendre au marché en sachets. Le prix est assez élevé : 30 baths pour ce petit sachet, ce qui revient à environ300 baths / kg
La pizza ne fait certes pas partie des habitudes alimentaires des thaïlandais... Pourtant, mondialisation oblige, au même titre que les hamburgers, elle se répand, ici comme ailleurs, et devient populaire auprès de nombreux jeunes thaïlandais.
Cette tendance est bien sur fortement influencée par la publicité intensive que font les grandes chaines américaines (Pizza Hut, Domino's, Pizza Company) pour imposer leurs produits comme un must de la gastronomie occidentale branchée...
Inutile de dire que pour un européen qui connait le gout des "vraies" pizzas (à l'italienne) ces produits aseptisés, standardisés (surgelés !) n'ont pas la saveur recherchée...
Trouver un restaurant italien (ou prétendu tel) n'est pas si difficile à Pattaya où l'offre de restauration est très internationale... Par contre certains affichent des prix... dissuasifs (!) et il n'est pas évident de trouver le bon rapport qualité/prix justement.
Je suis donc ravi d'avoir trouvéPIZZA BIG, un endroit sans chichis, avec un vrai four à pizza et un pizzaïolo qui n'est certes pas originaire de Naples (plutôt de l'Isaan en fait !) mais qui fait vraiment de très bonne pizzas.
Les ingrédients sont bons et diversifiés, la pâte et sa cuisson sont bonnes, les portions sont (très) généreuses et les prix raisonnables.
En un mot une bonne adresse pour retrouver de temps en temps un bon goût d'Europe !
sur leur site internet, localisation, téléphone, menu,...
Je pourrais probablement écrire le même article à propos des restaurants "français" mais j'avoue que je n'ai pas jusqu'à présent éprouvé le besoin de faire de telles recherches...
J'ai tout ce qu'il me faut à la maison et pour beaucoup moins cher !