Début en fanfare pour la Thaïlande aux J.O. de Tokyo.
Lors de la première journée des Jeux Olympiques de Tokyo, la thaïlandaise
Panipak Wongpattanakit พาณิภัค วงศ์พัฒนกิจ,
surnommée "Tennis" (!) a gagné la médaille d’or en taekwondo (catégorie -49kg).
La délégation thaïlandaise à Tokyo comprend 41 athlètes (aucun sport collectif n’est qualifié) et ambitionne 3 à 5 médailles (en 2016 à Rio, le bilan thaïlandais fut de 6 médailles dont 2 en or).
Avant ces J.O. et depuis sa première participation en 1952, la Thaïlande avait obtenu 33 médailles (la première en 1976), dont 9 en or dans seulement 2 sports : la boxe et l’haltérophilie.
A Tokyo, les principaux espoirs thaïlandais (majoritairement féminins) se portent sur le badminton, le golf, le tir, la boxe et donc le taekwondo.
A noter que tous les haltérophiles thaïlandais (pourvoyeurs de 4 médailles en 2016) sont exclus de toutes compétitions internationales depuis 2 ans en raison de plusieurs cas de dopage.
Pour la même raison, de nombreux haltérophiles de plusieurs autres pays (Russie, Turquie, Chine, Belarus, Egypte, Roumanie, Malaisie) sont également absents des J.O. et c’est toute l’haltérophilie qui est dans la tourmente, carrément menacée d’exclusion par le C.I.O. pour 2024.
Originaire de Surat Thani et agée de 23 ans,
Panipak Wongpattanakit est n°1 mondiale dans sa catégorie.
Elle fut déjà médaillée de bronze à Rio en 2016 et championne du monde en 2017 et 2019.
Son succès est une éclaircie bienvenue dans l’actualité thaïlandaise, très morose ces dernières semaines en raison de la flambée de l’épidémie de Covid-19 dans le pays.
En finale, elle a réussi à renverser son adversaire espagnole dans les 5 dernières secondes du combat.