L'ACTU du 2ème trimestre 2020
Sur cette page, je parle de ce qui fait la une des médias en Thaïlande. Le traitement de l'actualité et l'importance accordée à certains événements peuvent être très différents en Thaïlande et en France… question de point de vue !...
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et assoupli.
Le gouvernement thaïlandais a décidé de prolonger l'état d'urgence pour un mois supplémentaire jusqu'au 31 juillet.
Dans le même temps, à partir de demain 1er juillet, la 5ème (et dernière ?) phase d’assouplissement permettra la reprise de toutes les activités, y compris celles considérées comme les plus "à risque".
C’est le cas en particulier pour tous les lieux de divertissement (bars, discothèques, karaokés, salons de massage, centres de jeux vidéos) qui sont donc autorisées à rouvrir… avec néanmoins des contraintes importantes à ,commencer par l’obligation de fermer à minuit.
Les professionnels du secteur craignent que les (22 !) règles imposées (distanciation sociale, limitation du nombre de clients, obligation de s'enregistrer sur "Thaï Chana", etc…) ne dénaturent l’ambiance habituelle de leurs établissements.
Beaucoup s’inquiètent aussi du manque de clientèle car le retour des touristes étrangers n’est toujours pas à l’ordre du jour.
La suspension des vols commerciaux internationaux arrivant en Thaïlande ainsi que la fermeture des frontières restent en vigueur...
Néanmoins, outre les thaïlandais rapatriés et les étrangers titulaires d’un permis de travail, quelques autres groupes d'étrangers sont désormais autorisés à (re)venir en Thaïlande.
Ils doivent solliciter une autorisation auprès des ambassades et accepter 14 jours de quarantaine (à leur frais) à leur arrivée en Thaïlande. De plus, ils devront utiliser des vols affrétés ponctuellement car cette ouverture très partielle des frontières ne s'accompagne pas du rétablissement des vols commerciaux réguliers vers la Thaïlande.
Concernant l’épidémie, la Thaïlande en est à 36 jours sans contamination locale (les quelques cas diagnostiqués ne concernent que des thaïlandais rapatriés et logés en quarantaine) et le dernier décès imputé au covid-19 date du 2 juin.
La Thaïlande est entrée dans la 4ème phase d’assouplissement des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence.
Les mesures les plus importantes entrées en vigueur aujourd’hui concernent :
- l’annulation du couvre-feu nocturne
- l’autorisation donnée aux restaurants de servir de l’alcool à table
- la possibilité de se réunir en groupe y compris dans les lieux publics
- l’accès libre aux parcs publics, à la pratique des sports collectifs.
A ce stade, quasiment toutes les restrictions ont été levées sur le plan intérieur même si certaines activités restent soumises à des contraintes strictes pour le respect des nouvelles normes (distanciation sociale, désinfection, limitation du nombre de clients,…)
Seules exceptions :
les lieux de divertissement (bars, karaokés, discothèques) et les salons de massage "non conventionnels" qui doivent rester fermés.
Les frontières restent fermées et même si une réouverture partielle est envisagée à compter du 1er juillet, elle se fera de manière très sélective (des accords bilatéraux pourraient permettre de constituer des "bulles de voyage" avec des pays ayant maitrisé l’épidémie)
Au grand dam des professionnels du tourisme, la crainte d'une deuxième vague de covid-19 est la plus forte pour l'instant.
Le tourisme est à l’arrêt depuis près de 3 mois et l’impact financier est d'ores et déjà énorme. Certains hotels, parcs de loisirs, attractions touristiques n’envisagent même pas de réouverture avant plusieurs mois, tant que les touristes étrangers ne seront pas de retour.
Concernant l’épidémie elle-même, les statistiques thaïlandaises restent très rassurantes (3 135 personnes diagnostiquées, et 58 décès).
Surtout, depuis près de 3 semaines, aucun nouveau cas n’a été constaté localement, tous les nouveaux patients diagnostiqués étaient des thaïlandais rapatriés de l’étranger et séjournant en centre de quarantaine.
Le gouvernement thaïlandais a annoncé la 3ème phase du processus de retour à la normale dans le pays.
A partir de lundi 1er juin, de nouvelles activités vont pouvoir reprendre avec certaines restrictions néanmoins et en respectant des protocoles stricts de prévention sanitaire.
Citons entre autres : les massages traditionnels, les instituts de beauté, les salons de tatouage, les centres sportifs, les bowlings, les zoos.
Les centres commerciaux auront l'autorisation de rester ouvert 1h de plus (jusqu'à 21h)
Les cinémas sont également autorisés à rouvrir... mais sans servir à manger ni à boire dans les salles.
En marge de ces décisions nationales, d’autres annonces ont aussi été faites au niveau local.
Ainsi, les mairies de Pattaya et de Bangsaen ont annoncé la réouverture des plages à compter de lundi avec des contraintes précises imposées aux plagistes (particulièrement la distanciation). Les activités nautiques sont à nouveau autorisées.
De nombreux lieux hautement touristiques sont rouverts ou sur le point de l’être
Le site historique d’Ayutthaya, le Palais Royal et le Wat Phra Kaeo à Bangkok, le marché flottant de Damnoen Saduak, le Nong Nooch Garden à Pattaya.
Les déplacements inter provinces sont à nouveau autorisés, le trafic des trains et des bus longue distance a repris et plusieurs provinces ont également autorisé la réouverture des hotels.
Les autorités réaffirment leur volonté de procéder graduellement, d’imposer partout de strictes mesures de prévention (port du masque obligatoire, distanciation sociale, limitation du nombre de visiteurs, traçage des entrées et sorties dans les lieux publics avec le système Thai Chana).
Restent en vigueur :
- la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes
- l’interdiction de la vente d’alcool à table dans les restaurants
- l’interdiction des rassemblements publics (donc des compétitions sportives, des concerts, des manifestations politiques)
- la fermeture des lieux de divertissement (boites de nuit, bars, parcs aquatiques)
- le couvre-feu nocturne (néanmoins réduit d’1h - désormais de 23h à 3h du matin)
La compagnie aérienne nationale Thai Airways a entamé cette semaine une procédure de sauvegarde financière équivalente à ce que l’on nomme en France le "redressement judiciaire".
Confrontée à des problèmes de trésorerie depuis déjà plusieurs mois, la compagnie a finalement du opter pour cette procédure dite de "réhabilitation", le gouvernement ayant considéré que ses priorités financières étaient autres en cette période de crise.
Pour acter sa décision, le Ministère des Finances a vendu 3 % du capital à un fond d'investissement privé, réduisant sa participation à moins de 50%. Ainsi, Thaï Airways a perdu son statut de compagnie d'état.
Selon la législation thaïlandaise, l'acceptation du dossier par la Cour Centrale des Faillites permettra :
- de geler les dettes, estimées à près de 250 milliards de baths (env. 7 Mds €) dont 70 % dus à des créanciers internationaux et de négocier leur échelonnement,
- de poursuivre l'activité et de mettre en oeuvre un plan de restructuration drastique.
- de présenter un projet d'exploitation viable pour l'avenir de la compagnie.
Ce long processus passera probablement par des milliers de suppressions d'emploi (la compagnie emploie à ce jour plus de 20 000 personnes) et une réduction significative de la flotte et des destinations desservies.
Il s’agit de l’épilogue de plusieurs années de crise pendant lesquelles Thaï Airways a accumulé d'énormes pertes.
Régulièrement renflouée par les gouvernements successifs, la compagnie nationale thaïlandaise a subi un coup de grace avec la crise du covid-19 qui a interrompu ses activités depuis fin mars.
De plus à ce jour, les incertitudes demeurent sur la reprise des vols internationaux et au-delà, sur les contraintes d’exploitation qui s'imposeront aux transporteurs aériens après la crise actuelle.
Il faut se rappeler que par le passé, plusieurs autres compagnies nationales ont été mises en faillite (en Belgique, en Italie, en Suisse, au Brésil, au Japon)... ce qui, selon les cas, a pu déboucher sur leur privatisation, leur rachat... ou leur disparition...
En raison de la pandémie de coronavirus, tout le transport aérien mondial est entré dans une période de forte incertitude. De très nombreuses compagnies ont sollicité le soutien financier de leurs gouvernements respectifs (des aides sous diverses formes ont déjà été accordés à hauteur de 123 milliards de dollars).
Le CCSA (l’organisme gouvernemental en charge de la lutte contre le Covid-19) a approuvé aujourd’hui la prolongation jusqu’au 30 juin de l’état d’urgence en vigueur depuis le 26 mars.
Sans surprise, cette décision sera entériné par le gouvernement mardi prochain, ce qui lui permettra de conserver ses prérogatives élargies et d’imposer toutes les mesures qu’il juge nécessaire pour lutter contre le covid-19 (entre autres le couvre-feu nocturne et l’interdiction des rassemblements).
L’opposition politique soupçonne le Premier Ministre d’utiliser le Covid-19 comme un prétexte pour renforcer son autorité de manière abusive afin de museler toute forme de protestations dans le pays. Le gouvernement et ses soutiens répliquent en mettant en avant les incertitudes qui demeurent sur l’évolution de l’épidémie et la crainte d’une deuxième vague de contamination.
Depuis le début du mois de mai, les statistiques thaïlandaises tendent à prouver que l’épidémie est désormais maîtrisée dans le pays. Les nouveaux cas répertoriées sont à moins de 10 par jour depuis plusieurs semaines et les rares personnes nouvellement détectées sont en provenance de l’étranger et isolées dans des centres de quarantaine.
Situation à ce jour :
- 3 037 cas répertoriés depuis le début de l’épidémie
- 23 jours consécutifs à moins de 10 nouveaux cas/jour
- 2 910 personnes sont guéries
- 71 personnes restent hospitalisées pour traitement du covid-19
- 56 décès imputés au Covid-19 depuis le début de l’épidémie.
Dans le même temps le gouvernement persiste dans l’assouplissement des restrictions… à petits pas... :
- aujourd'hui ce sont les musées, parcs historiques et bibliothèques qui ont été autorisés à rouvrir.
- certaines liaisons longue distance par train et bus (exclusivement ceux de la compagnie publique The Transport Co.) ont été rétablies,
- et d’autres annonces sont attendues la semaine prochaine.
Dans tous les lieux publics rouverts récemment, les controles restent très stricts et l’utilisation de la procédure informatique "Thaï Chana" est devenue quasiment systématique.
Voir cet article.
Les autorités encouragent à son utilisation massive pour pouvoir "tracer" d’éventuels nouveaux clusters.
Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de l'épidémie...
AUCUN nouveau cas de coronavirus
n'a été diagnostiqué en Thaïlande.
Depuis le début de l'épidémie et à ce jour :
- 3 017 cas diagnostiqués
- 2 844 sont guéris
- 117 personnes restent en traitement pour le Covid-19
- 56 décès imputés au coronavirus
Depuis maintenant 16 jours (le 27 avril), le pays constate moins de 10 cas nouveaux par jour (à l'exception du 4 mai où 18 cas avaient été diagnostiqués dans un centre de quarantaine pour étrangers).
Au vu de ces statistiques, il semble bien que la Thaïlande soit sur le point de parvenir à l'éradication du virus sur son territoire...
Le gouvernement thaïlandais a annoncé aujourd'hui un revirement majeur concernant la vente d'alcool.
Alors que, jeudi dernier, l'interdiction avait été reconduite sans limitation de durée, le vice-Premier Ministre a déclaré dès vendredi à la télévision que la vente d'alcool serait à nouveau autorisée à partir du 03 mai, décision confirmée aujourd'hui officiellement.
Dans les provinces, les gouverneurs gardent la possibilité d'imposer des mesures plus restrictives.
L'autorisation concerne à la fois les détaillants et les restaurants avec toutefois la contrainte que les boissons alcoolisées ne doivent pas être consommées sur place, ceci afin d'éviter les regroupements en public.
La question ne se pose pas pour les bars, discothèques et autres lieux de divertissement qui doivent rester fermés jusqu'à nouvel ordre.
En ce long weekend (les 1er, 4 et 6 mai sont fériés en Thaïlande - voir cet article), les recommandations gouvernementales demandant aux gens de "rester à la maison" n'ont guère été suivies.
Le traffic massif vers les provinces du nord et du nord-est fait craindre une nouvelle propagation du virus.
Pour cette raison, un nouveau décret du Premier Ministre impose un contrôle strict des déplacements inter-provinces qui devront être dûment justifiés sur demande des forces de l'ordre aux check-points installés sur toutes les routes principales du pays.
Certaines provinces ont pris des mesures strictes pour contrôler les départs et arrivées de ces voyageurs :
- à Nakhon Ratchasima, les nouveaux arrivants doivent se faire connaitre dans les 24 heures et pour ceux provenant des provinces "à risque", s'imposer une mise en quarantaine de 14 jours à leur domicile...
Il est difficile de savoir comment ces dispositions seront réellement mises en oeuvre et si ces personnes seront réellement contrôlées avant un éventuel retour anticipé par exemple sur Bangkok ou Pattaya...
- à Phuket, les personnes souhaitant quitter la province par la route doivent se faire établir un certificat d' "aptitude au voyage".
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Les autres annonces de jeudi dernier allant dans le sens d'une reprise progressive de certaines activités ont été confirmées mais assorties d'un avertissement clair : dans les prochaines semaines, le gouvernement n'hésitera pas à revenir en arrière si l'évolution des statistiques sanitaires était défavorable.
Là encore, les gouverneurs peuvent imposer des mesures plus restrictives dans leurs provinces.
Plusieurs compagnies aériennes ont repris aujourd'hui leurs vols intérieurs avec des mesures de prévention drastiques. Les passagers sont également soumis à des contrôles stricts et pour certaines destinations devront observer une quarantaine à leur arrivée à destination.
A noter que les aéroports de Phuket et Koh Samui (deux des principales destinations touristiques du sud du pays) restent fermés au moins jusqu'au 15 mai.
Le gouvernement thaïlandais a décidé de prolonger l’état d’urgence
jusqu’au 31 mai prochain.
Le couvre-feu nocturne (22h-4h), les restrictions de déplacements inter-provinces, l'interdiction des vols internationaux à l'arrivée sont également prolongés. Rappelons que la réouverture des écoles n'interviendra pas avant le 1er juillet (décision maintenue).
Beaucoup de supputations ont circulé ces derniers jours, prédisant un allègement des mesures afin entre autres de permettre la réouverture de certains commerces (restaurants en particulier).
Certaines autorités locales (comme la Bangkok Metropolitan Administration) avaient même fait quelques annonces anticipées en ce sens…
Hier soir, le Premier Ministre Prayut Chan-O-Cha avait émis un décret indiquant que toutes les mesures restrictives en vigueur jusqu’au 30 avril étaient purement et simplement reconduites...
Voir cet article.
Néanmoins, aujourd'hui, le gouvernement a annoncé qu'un certain nombre d'activités pourront reprendre à partir du 3 mai :
- marchés, restaurants, vendeurs de rue, supermarchés, épiceries salons de beauté, magasins de soins pour animaux pourront tous rouvrir,
- les parcs publics et les complexes sportifs pourront rouvrir (la pratique des sports collectifs reste interdite),
- un tirage de la loterie nationale est prévu pour le 16 mai (ils étaient interrompus depuis 6 semaines).
Dans les provinces les gouverneurs ne devront pas déroger aux règles nationales mais conservent la possibilité d'édicter des mesures locales plus restrictives.
Dans la pratique, de très nombreux commerces ne seront autorisés à rouvrir qu'à la condition de respecter des règles strictes d'hygiène et de distanciation.
Ce sera également le cas des compagnies aériennes qui devraient reprendre certains vols domestiques début mai.
Une autre décision était particulièrement attendue...
L'interdiction de vente d'alcool est prolongée.
Les industriels du secteur avaient fait pression pour une levée totale ou partielle après le 30 avril... sans succès. Elle s'applique désormais sans limitation de durée et dans tout le pays.
Ces annonces interviennent alors que la situation sanitaire semble assez largement maîtrisée dans le pays :
- moins de 10 nouveaux cas par jour depuis 4 jours,
- seulement 213 personnes hospitalisées pour le Covid-19 dans les hopitaux du pays
- 54 décès constatés depuis le début de l'épidémie
- seules quelques régions (Bangkok, Phuket, Chonburi, les provinces frontalières de la Malaisie) sont encore considérées comme "zones à risques".
Malgré ces statistiques flatteuses (comparées aux désastres constatés dans les pays occidentaux) les autorités veulent à tout prix éviter une nouvelle vague de contamination.
Ces derniers jours en Thaïlande, sont apparues de nombreuses récriminations de particuliers se plaignant de la très forte augmentation de leurs factures d'électricité.
Il s'agit là d'un effet collatéral de la crise du coronavirus.
En effet, depuis quelques semaines, beaucoup de thaïlandais se retrouvent à devoir rester à leur domicile :
- soit parce qu'ils font du télétravail (pratique relativement limitée à l'échelle du pays mais qui concerne quand même plusieurs milliers de personnes principalement dans les grandes villes)
- soit parce qu'ils se retrouvent désoeuvrés en attendant la reprise des activités dont dépendent leur emploi.
La conséquence logique est que tous ces foyers ont fortement augmenté leur consommation électrique en raison de l'utilisation accrue des appareils électro-ménagers et surtout des climatiseurs (beaucoup d'appareils sont gourmands en électricité et certains les font tourner en permanence, d'autant plus en cette période de fortes chaleurs).
Pour alléger la charge financière des ménages, le gouvernement a décidé :
- dans un premier temps que tous les particuliers pouvaient demander auprès des P.E.A. le remboursement du dépôt de garantie payé à l'ouverture de tout abonnement électrique.
Dispositif mis en place fin mars >>>>
- que les factures seraient réduites pendant 3 mois (selon un barème dégressif en fonction du volume de consommation et sur la base de la facture de février - a priori, février est comparativement un mois de faible consommation).
Ces dispositions vont concerner 22 millions de foyers et prennent effet immédiatement (une régularisation sera faite sur la facture suivante pour ceux ayant déjà payé celle de mars).
Comme le reste du monde, la Thaïlande est actuellement focalisée sur la crise sanitaire due au Covid-19.
Ses conséquences économiques et sociales s'annoncent d'ores et déjà dramatiques mais pourraient encore être aggravées par l'intense sécheresse qui touche le pays depuis déjà plusieurs mois.
Cette situation n’est malheureusement pas inédite en Thaïlande même si les conditions hydrologiques sont particulièrement difficiles cette année.
De très nombreuses provinces sont touchées, y compris dans les régions agricoles.
Les rendements sont menacés pour les récoltes de canne à sucre, de manioc, de caoutchouc et de riz ("hors saison" dans les régions qui font plusieurs récoltes par an).
La situation est également préoccupante dans notre province de Chonburi dont les réserves d’eau sont au plus bas.
Des restrictions de la fourniture d'eau ont déjà été annoncées pour certains quartiers de Pattaya.
Pourtant, la crise du coronavirus va peut-être paradoxalement apporter un répit sur ce plan pour les régions touristiques.
La fermeture des hotels et restaurants depuis et pour encore plusieurs semaines, la diminution très forte du nombre de touristes font mécaniquement diminuer la demande en eau, ce qui pourrait aider à passer cette période critique, en attendant le retour de la saison des pluies.
Lors d’une intervention télévisée hier soir, le Premier Ministre Thaïlandais, le Général Prayut Chan-O-Cha a annoncé l’instauration d’un couvre-feu dans tout le pays, ceci afin de limiter les déplacements et donc la propagation du Covid-19.
Cette mesure prend effet à partir de ce vendredi 3 avril et sans limitation de durée.
Toute sortie du domicile et tous déplacements seront interdits de 22h00 à 4h00 du matin.
Des exceptions sont prévues pour les personnes pouvant le justifier (personnels médicaux, livreurs,…), également pour les personnes se rendant vers un aéroport ou une zone de quarantaine.
Les contrevenants encourent des sanctions sévères (fortes amendes, voire même jusqu’à 2 ans d’emprisonnement).
La Thaïlande interdit également toute arrivée sur son sol de personnes provenant de l’étranger jusqu’au 15 avril au moins (l’interdiction s’applique également aux ressortissants thaïlandais qui sont actuellement à l’étranger).
Dans les provinces, les gouverneurs gardent la possibilité d’imposer des mesures plus restrictives et les décisions déjà prises localement ne sont pas remises en cause.
- A Phuket : blocage des accès terrestres et maritimes depuis le 30 mars et fermeture de l’aéroport à partir du 10 avril.
- A Phang Nga : interdiction d’accès à la province
- A Chiang Mai : quarantaine imposée à tous les arrivants dans la province.
- A Sakon Nakhon : interdiction générale de vente d’alcool dans la province.
- A Chanthaburi : obligation de porter un masque pour sortir de chez soi
(cliquez sur le nom des provinces pour ouvrir les articles de presse correspondants)
Les déplacement inter-provinces ne sont pas formellement interdits mais néanmoins fortement déconseillés. Les nombreux barrages de l’armée et de la police sur les routes ont autorité pour faire rebrousser chemin aux véhicules n’ayant pas de raison valable de se déplacer.
Et même si le mot d’ordre "Restez chez vous" est largement diffusé, le gouvernement n’a pas décidé le confinement de la population tel qu’il est actuellement imposé dans de nombreux pays d’Europe.
Un clip réalisé par plusieurs musiciens thaïlandais "confinés".
Concernant la propagation de l’épidémie, les statistiques restent à ce jour à un niveau relativement bas (19 décès et 1978 cas répertoriés) mais ce sont maintenant quasiment toutes les provinces qui ont été contaminées par le Covid-19.
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